fédération, la FTR, et la nouvelle, la FPR. Cette conférence nous a permis d’en apprendre un peu plus sur le point de vue de ce jeune club par rapport à cette problématique, souvent en toile de fond des différentes annonces faites, car effectivement, cette guerre des fédérations n’est pas encore terminée.
En 2015, le Papeete Rugby Club saisit l’opportunité de partir à Rapa Nui pour participer à un tournoi international de rugby comportant trois équipes. L’expérience est enrichissante et donne lieu à un jumelage entre le club Pascuan Matamu’a et le RC Papeete. En 2016, victime de son succès, malgré l’isolement de Rapa Nui, le tournoi pascuan attire huit équipes, puis seize en 2017. Il n’en faut pas plus pour que le RC Papeete, malgré sa jeunesse, ne se lance dans cette aventure : la création d’un tournoi international de Rugby à 7.
En 2015, le Papeete Rugby Club saisit l’opportunité de partir à Rapa Nui pour participer à un tournoi international de rugby comportant trois équipes. L’expérience est enrichissante et donne lieu à un jumelage entre le club Pascuan Matamu’a et le RC Papeete. En 2016, victime de son succès, malgré l’isolement de Rapa Nui, le tournoi pascuan attire huit équipes, puis seize en 2017. Il n’en faut pas plus pour que le RC Papeete, malgré sa jeunesse, ne se lance dans cette aventure : la création d’un tournoi international de Rugby à 7.
Le rugby à 7, une discipline attrayante
Pourquoi le rugby à 7 ? Le rugby à 7 est redevenu un sport olympique en 2016 à Rio. La discipline est spectaculaire, les règles simplifiées et faciles à comprendre par rapport au rugby à XV. Les matchs sont courts, il durent deux mi-temps de 7 minutes, deux mi-temps de 10 minutes pour les finales. Les rencontres sont donc intenses. Il y a moins de joueurs sur le terrain et donc plus d’espaces, la vitesse des joueurs est ainsi privilégiée.
La courte durée de temps de jeu permet d’organiser un tournoi international sur une période courte. Enfin, les délégations sont moins importantes qu’en rugby à XV, les frais de déplacement au sens large sont donc beaucoup moins lourds. Ce n’est pas tout, la discipline semble convenir aux pays du Pacifique dont les joueurs sont convoités par les grandes nations du rugby. C’est en effet Fidji qui a remporté le tournoi lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016.
Quatre pays du Pacifique figurent dans le top dix mondial de la discipline : Nouvelle Zélande, Australie, Samoa et Fidji. Il n’en fallait pas plus pour convaincre les instances sportives du Pays de soutenir cet événement, il y avait ici « une carte à jouer ». Il y a également l’aspect du tourisme sportif, Bruce Andrieux est par ailleurs le gérant de Poe Charter, une société qui possède une flottille de huit catamarans qui propose des charters vers Tetiaroa et autres destinations en Polynésie.
Autant dire que Bruce Andrieux, professionnel du tourisme, a le sens de l’accueil, comme on a pu s’en rendre compte lors de la conférence de presse agrémentée de fruits polynésiens frais. Le Papeete Rugby Club compte bien tout faire pour remplir au maximum le stade de Fautaua pour ce tournoi qui s’annonce intéressant. C’est également dans cette logique d’innovation que Tahiti Infos est devenue partenaire de cet événement inédit en Polynésie française. Le Papeete Rugby Club a pu compter également sur le soutien de la Mairie de Papeete et celui du Ministère du tourisme.
Pourquoi le rugby à 7 ? Le rugby à 7 est redevenu un sport olympique en 2016 à Rio. La discipline est spectaculaire, les règles simplifiées et faciles à comprendre par rapport au rugby à XV. Les matchs sont courts, il durent deux mi-temps de 7 minutes, deux mi-temps de 10 minutes pour les finales. Les rencontres sont donc intenses. Il y a moins de joueurs sur le terrain et donc plus d’espaces, la vitesse des joueurs est ainsi privilégiée.
La courte durée de temps de jeu permet d’organiser un tournoi international sur une période courte. Enfin, les délégations sont moins importantes qu’en rugby à XV, les frais de déplacement au sens large sont donc beaucoup moins lourds. Ce n’est pas tout, la discipline semble convenir aux pays du Pacifique dont les joueurs sont convoités par les grandes nations du rugby. C’est en effet Fidji qui a remporté le tournoi lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016.
Quatre pays du Pacifique figurent dans le top dix mondial de la discipline : Nouvelle Zélande, Australie, Samoa et Fidji. Il n’en fallait pas plus pour convaincre les instances sportives du Pays de soutenir cet événement, il y avait ici « une carte à jouer ». Il y a également l’aspect du tourisme sportif, Bruce Andrieux est par ailleurs le gérant de Poe Charter, une société qui possède une flottille de huit catamarans qui propose des charters vers Tetiaroa et autres destinations en Polynésie.
Autant dire que Bruce Andrieux, professionnel du tourisme, a le sens de l’accueil, comme on a pu s’en rendre compte lors de la conférence de presse agrémentée de fruits polynésiens frais. Le Papeete Rugby Club compte bien tout faire pour remplir au maximum le stade de Fautaua pour ce tournoi qui s’annonce intéressant. C’est également dans cette logique d’innovation que Tahiti Infos est devenue partenaire de cet événement inédit en Polynésie française. Le Papeete Rugby Club a pu compter également sur le soutien de la Mairie de Papeete et celui du Ministère du tourisme.
Une compétition de « clubs »
Cette compétition est une compétition de « clubs » et non de nations. Il y aura donc quatre clubs venant de l’extérieur. Le club de Latuoka est une équipe « entreprise » fidjienne. Elle sera clairement l’équipe à battre, le rugby étant une véritable « religion » à Fidji, championne olympique de la discipline. L’équipe des « Bleus Sevens » est une équipe de métropole composée de joueurs espoirs visant l’intégration de la sélection nationale. Ils se sont déjà illustrés dans des tournois internationaux à Dubaï, à Manchester ou à Las Vegas et font aussi partie des favoris.
On trouve ensuite l’équipe des îles Cook avec le club Avarua qui fut champion de rugby à 7 des îles Cook en 2016, 2017 et champion 2017 en rugby à 15. Le rugby y est, comme à Fidji, le sport national. L’équipe de Rapa Nui Matamu’a Rugby complète le quatuor d’invités, ce club jumelé au Papeete RC ne pouvait pas ne pas venir à ce tournoi. L’aventure amicale entre les deux clubs pourra ainsi se poursuivre.
Les équipes locales sont principalement constituées des six équipes présentes dans le championnat de rugby à XV proposée par la fédération polynésienne de rugby présidée par Apolosi Foliaki. On retrouve ainsi le club organisateur le Papeete RC, Faa’a Rugby Aro, le Pirae RC, le Punaauia RC, l’équipe du XV Mili, club comprenant des anciens du club de Arue, une équipe des îles sous le vent constituée d’un mix de joueurs de Huahine et Raiatea, Paea qui doit encore confirmer sa participation et enfin une équipe « Barbarians » composée de joueurs isolés.
Cette compétition est une compétition de « clubs » et non de nations. Il y aura donc quatre clubs venant de l’extérieur. Le club de Latuoka est une équipe « entreprise » fidjienne. Elle sera clairement l’équipe à battre, le rugby étant une véritable « religion » à Fidji, championne olympique de la discipline. L’équipe des « Bleus Sevens » est une équipe de métropole composée de joueurs espoirs visant l’intégration de la sélection nationale. Ils se sont déjà illustrés dans des tournois internationaux à Dubaï, à Manchester ou à Las Vegas et font aussi partie des favoris.
On trouve ensuite l’équipe des îles Cook avec le club Avarua qui fut champion de rugby à 7 des îles Cook en 2016, 2017 et champion 2017 en rugby à 15. Le rugby y est, comme à Fidji, le sport national. L’équipe de Rapa Nui Matamu’a Rugby complète le quatuor d’invités, ce club jumelé au Papeete RC ne pouvait pas ne pas venir à ce tournoi. L’aventure amicale entre les deux clubs pourra ainsi se poursuivre.
Les équipes locales sont principalement constituées des six équipes présentes dans le championnat de rugby à XV proposée par la fédération polynésienne de rugby présidée par Apolosi Foliaki. On retrouve ainsi le club organisateur le Papeete RC, Faa’a Rugby Aro, le Pirae RC, le Punaauia RC, l’équipe du XV Mili, club comprenant des anciens du club de Arue, une équipe des îles sous le vent constituée d’un mix de joueurs de Huahine et Raiatea, Paea qui doit encore confirmer sa participation et enfin une équipe « Barbarians » composée de joueurs isolés.
Belle tentative de réunification du rugby polynésien
On a pu voir en 2017 que le club d’Arue et celui de Manu Ura de Paea n’ont toujours pas réintégré le championnat de Polynésie. Ce tournoi est ainsi une belle tentative de réconciliation des clubs polynésiens divisés par la guerre des fédérations qui a sévi dans le rugby également. Les arbitres seront fournis par l’amicale des arbitres, une association autonome affiliée à la FPR. Le tournoi se fait sous l’égide de la FPR mais on a bien senti que c’était avant tout le club qui organisait la compétition.
La réponse à la question concernant cette guerre des fédérations a été formulée sans langue de bois. Les agissements de l’ancienne fédération tahitienne de rugby, notamment à l’international, ont été qualifiés d’inadmissibles et néfastes pour l’image du rugby tahitien à l’international.
D’un autre côté, la fédération polynésienne de rugby en a pris aussi pour son grade. « Suite à des gestes inadmissibles correspondant à un rugby d’un autre âge lors de la demi finale de la Coupe de Tahiti entre Faa’a et Papeete, on avait demandé à la FPR d’agir par des sanctions disciplinaires. Rien a été fait dans ce sens, on attend toujours, or le président de la commission disciplinaire au sein de la FPR n’est autre que le président de Faa’a Rugby. Qu’attend-il pour agir ? »
Bruce Andrieux ne s’est pas montré amer pour autant, il a simplement précisé « Chacun son rôle. La fédération a beaucoup à faire pour permettre au rugby polynésien de retrouver sa sérénité. Elle doit aussi œuvrer pour les jeunes, elle doit s’occuper des sélections du Pays, des formations d’arbitrage, des projets de déplacements à l’extérieur, le chantier de reconstruction est vaste. » Il a conclu en invitant tout le rugby local à se mobiliser pour participer à cet évènement. SB
On a pu voir en 2017 que le club d’Arue et celui de Manu Ura de Paea n’ont toujours pas réintégré le championnat de Polynésie. Ce tournoi est ainsi une belle tentative de réconciliation des clubs polynésiens divisés par la guerre des fédérations qui a sévi dans le rugby également. Les arbitres seront fournis par l’amicale des arbitres, une association autonome affiliée à la FPR. Le tournoi se fait sous l’égide de la FPR mais on a bien senti que c’était avant tout le club qui organisait la compétition.
La réponse à la question concernant cette guerre des fédérations a été formulée sans langue de bois. Les agissements de l’ancienne fédération tahitienne de rugby, notamment à l’international, ont été qualifiés d’inadmissibles et néfastes pour l’image du rugby tahitien à l’international.
D’un autre côté, la fédération polynésienne de rugby en a pris aussi pour son grade. « Suite à des gestes inadmissibles correspondant à un rugby d’un autre âge lors de la demi finale de la Coupe de Tahiti entre Faa’a et Papeete, on avait demandé à la FPR d’agir par des sanctions disciplinaires. Rien a été fait dans ce sens, on attend toujours, or le président de la commission disciplinaire au sein de la FPR n’est autre que le président de Faa’a Rugby. Qu’attend-il pour agir ? »
Bruce Andrieux ne s’est pas montré amer pour autant, il a simplement précisé « Chacun son rôle. La fédération a beaucoup à faire pour permettre au rugby polynésien de retrouver sa sérénité. Elle doit aussi œuvrer pour les jeunes, elle doit s’occuper des sélections du Pays, des formations d’arbitrage, des projets de déplacements à l’extérieur, le chantier de reconstruction est vaste. » Il a conclu en invitant tout le rugby local à se mobiliser pour participer à cet évènement. SB
Un évènement à ne pas rater, à Fautaua
Calendrier de l’évènement :
Jeudi 30 novembre
16H00 Cérémonie d’ouverture
20H00 Tirage des poules
Vendredi 1 décembre
16H Accueil du public et des équipes
17H Début des matchs de poule
21H Fin des matchs de poule
Samedi 2 décembre
Phases finales :
11H30 Accueil du public et des équipes
12H30 Début des matchs de quart et demi finale
16H20 Entracte
17H Début de la finale
19H Remise des Trophées
19H30 Remise des distinctions individuelles et cérémonie de clôture
Jeudi 30 novembre
16H00 Cérémonie d’ouverture
20H00 Tirage des poules
Vendredi 1 décembre
16H Accueil du public et des équipes
17H Début des matchs de poule
21H Fin des matchs de poule
Samedi 2 décembre
Phases finales :
11H30 Accueil du public et des équipes
12H30 Début des matchs de quart et demi finale
16H20 Entracte
17H Début de la finale
19H Remise des Trophées
19H30 Remise des distinctions individuelles et cérémonie de clôture