Enfin le bout du tunnel pour le rugby tahitien ?
Rappelons que seule la fédération délégataire de service public a le droit d’organiser un championnat de Tahiti et de former une sélection pour représenter la Polynésie française dans les compétitions internationales. Depuis la perte de sa délégation de service public en 2016, la fédération de Charles Tauziet avait profité d’une faille juridique pour continuer à représenter la Polynésie à l’international.
En effet, une fédération pouvait ne pas avoir la délégation de service public tout en conservant l’agrément du Pays lui assurant sa place au comité olympique de Polynésie française, ce qui lui permettait d’être reconnue à l’international. C’est ce retrait d’agrément qu’avait proposé le 25 juin dernier Louis Provost, le nouveau président du COPF, pour permettre au rugby polynésien de sortir de l’impasse.
C’est dans cette logique que le Pays a retiré son agrément à la FTR, qui n’organise plus de compétitions locales depuis 2016 mais qui continue à être la fédération de référence auprès de la fédération internationale, ses dirigeants ayant également profité de l’ignorance de rugbymen tahitiens résidant en métropole pour former une sélection. Deux questions : pourquoi avoir attendu si longtemps ? Enfin le bout du tunnel pour le rugby tahitien ? SB
En effet, une fédération pouvait ne pas avoir la délégation de service public tout en conservant l’agrément du Pays lui assurant sa place au comité olympique de Polynésie française, ce qui lui permettait d’être reconnue à l’international. C’est ce retrait d’agrément qu’avait proposé le 25 juin dernier Louis Provost, le nouveau président du COPF, pour permettre au rugby polynésien de sortir de l’impasse.
C’est dans cette logique que le Pays a retiré son agrément à la FTR, qui n’organise plus de compétitions locales depuis 2016 mais qui continue à être la fédération de référence auprès de la fédération internationale, ses dirigeants ayant également profité de l’ignorance de rugbymen tahitiens résidant en métropole pour former une sélection. Deux questions : pourquoi avoir attendu si longtemps ? Enfin le bout du tunnel pour le rugby tahitien ? SB
Parole à un dirigeant de la FPR ayant souhaité conserver son anonymat :
Votre réaction au retrait de l’agrément de la FTR ?
« Cette décision très tardive est logique. En effet, le Pays n’a fait que retirer sa reconnaissance, via l’agrément, à une fédération qui refuse de respecter le cadre légal des fédérations, défini par la résolution 99-176, se permettant notamment d’organiser des sélections de Tahiti, sans en avoir la légitimité. »
« Nous avons lu deux–trois remarques de personnes s’inquiétant du devenir des sportifs de cette fédération. Nous souhaitons les rassurer, la FTR de Tauziet n’a plus organisé la moindre compétition depuis plus de deux années, faute de licenciés réels. On ne devrait d’ailleurs plus parler de fédération puisque cette dénomination implique la présence, à minima, de trois clubs et de cent licenciés. »
« Tous les sportifs polynésiens ont la possibilité de participer aux compétitions de notre fédération. Cette décision permettra d’avancer dans le processus de reconnaissance par World Rugby. Elle permettra également de faire avancer le dossier du COPF, notamment pour que Tahiti retrouve sa place au sein du Conseil des Jeux du Pacifique. » Propos recueillis par SB
Votre réaction au retrait de l’agrément de la FTR ?
« Cette décision très tardive est logique. En effet, le Pays n’a fait que retirer sa reconnaissance, via l’agrément, à une fédération qui refuse de respecter le cadre légal des fédérations, défini par la résolution 99-176, se permettant notamment d’organiser des sélections de Tahiti, sans en avoir la légitimité. »
« Nous avons lu deux–trois remarques de personnes s’inquiétant du devenir des sportifs de cette fédération. Nous souhaitons les rassurer, la FTR de Tauziet n’a plus organisé la moindre compétition depuis plus de deux années, faute de licenciés réels. On ne devrait d’ailleurs plus parler de fédération puisque cette dénomination implique la présence, à minima, de trois clubs et de cent licenciés. »
« Tous les sportifs polynésiens ont la possibilité de participer aux compétitions de notre fédération. Cette décision permettra d’avancer dans le processus de reconnaissance par World Rugby. Elle permettra également de faire avancer le dossier du COPF, notamment pour que Tahiti retrouve sa place au sein du Conseil des Jeux du Pacifique. » Propos recueillis par SB
