Londres, Royaume-Uni | AFP | mardi 15/11/2022 - Un enfant de deux ans est décédé en raison de son exposition prolongée à de la moisissure dans l'appartement dans lequel il vivait dans le nord de l'Angleterre, selon les conclusions d'une enquête rendues publiques mardi, qui ont soulevé des questions sur l'état de certains logements sociaux.
Awaab Ishak est mort en décembre 2020 "à la suite d'une grave affection respiratoire due à une exposition prolongée à des moisissures dans son lieu de résidence", a conclu la "coroner" Joanne Kearsley, responsable de cette procédure dite d'"inquest", destinée à déterminer les causes de la mort du jeune garçon.
"Aucune mesure n'a été prise pour traiter et prévenir la moisissure. Son état respiratoire a conduit à un arrêt respiratoire" puis à un arrêt cardiaque, a expliqué la "coroner" qui va interpeller les ministres du Logement et de la Santé.
"Comment au Royaume-Uni en 2020 un enfant de deux ans a pu mourir d'avoir été exposé à la moisissure chez lui?", a-t-elle questionné.
Le père de l'enfant, Faisal Abdullah, s'était pourtant plaint de l'état du logement à plusieurs reprises, dès 2017, à l'association qui leur louait l'appartement, Rochdale Boroughwide Housing (RBH). On lui avait conseillé de repeindre sur les moisissures, selon Joanne Kearley.
"Nous ne pouvons pas dire devant combien de professionnels de la santé nous avons pleuré et combien d'employés de RBH nous avons supplié, exprimant notre inquiétude sur les conditions dans lesquelles nous et Awaab vivions", a écrit dans un communiqué la famille de l'enfant. "Nous avons crié aussi fort que nous l'avons pu".
Une visiteuse médicale avait également contacté RBH pour soulever le problème en juillet 2020, alors qu'Awaab souffrait de rhumes et de problèmes respiratoires chroniques.
Joanne Kearsley a conclu que la moisissure était due aux "activités normales de la vie quotidienne" et à un manque de ventilation efficace. "Aucune mesure n'a été prise, et de juillet 2020 à décembre 2020 Awaab a continué d'avoir une exposition chronique à des moisissures nocives", a-t-elle critiqué.
La mort tragique d'Awaab "sera et devrait être un moment décisif pour le secteur du logement en termes d'augmentation des connaissances, de sensibilisation et d'approfondissement de la compréhension de la question de l'humidité et des moisissures", a déclaré Joanne Kearsley.
"Nous devons nous assurer que cela ne puisse plus jamais se reproduire", a réagit le directeur de RBH Gareth Swarbrick.
Awaab Ishak est mort en décembre 2020 "à la suite d'une grave affection respiratoire due à une exposition prolongée à des moisissures dans son lieu de résidence", a conclu la "coroner" Joanne Kearsley, responsable de cette procédure dite d'"inquest", destinée à déterminer les causes de la mort du jeune garçon.
"Aucune mesure n'a été prise pour traiter et prévenir la moisissure. Son état respiratoire a conduit à un arrêt respiratoire" puis à un arrêt cardiaque, a expliqué la "coroner" qui va interpeller les ministres du Logement et de la Santé.
"Comment au Royaume-Uni en 2020 un enfant de deux ans a pu mourir d'avoir été exposé à la moisissure chez lui?", a-t-elle questionné.
Le père de l'enfant, Faisal Abdullah, s'était pourtant plaint de l'état du logement à plusieurs reprises, dès 2017, à l'association qui leur louait l'appartement, Rochdale Boroughwide Housing (RBH). On lui avait conseillé de repeindre sur les moisissures, selon Joanne Kearley.
"Nous ne pouvons pas dire devant combien de professionnels de la santé nous avons pleuré et combien d'employés de RBH nous avons supplié, exprimant notre inquiétude sur les conditions dans lesquelles nous et Awaab vivions", a écrit dans un communiqué la famille de l'enfant. "Nous avons crié aussi fort que nous l'avons pu".
Une visiteuse médicale avait également contacté RBH pour soulever le problème en juillet 2020, alors qu'Awaab souffrait de rhumes et de problèmes respiratoires chroniques.
Joanne Kearsley a conclu que la moisissure était due aux "activités normales de la vie quotidienne" et à un manque de ventilation efficace. "Aucune mesure n'a été prise, et de juillet 2020 à décembre 2020 Awaab a continué d'avoir une exposition chronique à des moisissures nocives", a-t-elle critiqué.
La mort tragique d'Awaab "sera et devrait être un moment décisif pour le secteur du logement en termes d'augmentation des connaissances, de sensibilisation et d'approfondissement de la compréhension de la question de l'humidité et des moisissures", a déclaré Joanne Kearsley.
"Nous devons nous assurer que cela ne puisse plus jamais se reproduire", a réagit le directeur de RBH Gareth Swarbrick.