Moscou, Russie | AFP | mercredi 20/06/2018 - Buteur dès la 4e minute, Cristiano Ronaldo a comme contre l'Espagne porté le Portugal face au Maroc (1-0), mercredi à Moscou. Le champion d'Europe 2016 entrevoit les huitièmes de finale, que les Marocains, premier pays éliminé du Mondial-2018, ne disputeront pas.
Même pas besoin d'attendre le résultat d'Espagne-Iran, plus tard mercredi (20h00), pour savoir que le Maroc n'ira pas plus loin que le premier tour de ce Mondial russe, son premier depuis 1998.
En revanche, Cristiano Ronaldo et son Portugal ont pris une bonne option pour la qualification. Déjà auteur d'un triplé lunaire face à l'Espagne (3-3), le Madrilène a une nouvelle fois brillé mercredi, surgissant sur un corner en deux temps entre Bernardo Silva et Joao Moutinho pour tromper le gardien Munir de la tête (4e).
Investi et collectif, le capitaine portugais a aussi trop croisé une tentative (9e) et offert un caviar à son compère de l'attaque, le jeune Gonçalo Guedes, qui a poussé Munir à une parade digne de la référence allemande Manuel Neuer (39e).
La défense marocaine présente pourtant quelques références, avec comme capitaine le puissant Juventino Mehdi Benatia, le Madrilène Achraf Hakimi ou l'ancien Monégasque Nabil Dirar.
"On n'a jamais vu un joueur gagner tout seul", avait toutefois rappelé l'expérimenté sélectionneur portugais Fernando Santos la veille du match. Et en effet le succès portugais tient au moins autant à "CR7" qu'à son gardien Rui Patricio.
Car le Maroc a poussé, poussé pour s'éviter une nouvelle désillusion, quelques jours après l'attribution du Mondial-2026 au trio Canada-Etats-Unis-Mexique plutôt qu'au royaume chérifien.
Déjà décisif lors de la finale de l'Euro-2016, Patricio, qui vient de signer à Wolverhampton, a réalisé pas moins de quatre parades décisives. Sur une frappe de Hakim Ziyech détournée par sa défense (23e), sur une tête de Mehdi Benatia à la suite d'un coup-franc (31e), face à Younes Belhanda (55e), sur un coup-franc de Ziyech également détourné (57e), la plus belle.
Les anciens du championnat de France, le latéral Raphaël Guerreiro et le Parisien Gonçalo Guedes, prêté la saison dernière à Valence, ont aussi livré un bon match, de même que le Monégasque Joao Moutinho, passeur sur le but de Ronaldo.
Et l'ancien Madrilène Pepe a rassuré derrière, malgré une petite erreur en début de partie, un ballon mal contrôlé que Khalid Boutaib n'a pas réussi à exploiter (8e), puis en fin de match, quand il a dégagé le ballon... dans son propre bras (85e).
Bref, Ronaldo n'est pas tout seul, c'est vrai. Mais il n'y a pour l'instant que lui qui totalise quatre buts, inscrits en deux matches de Coupe du Monde... L'Iran, dernier adversaire du Portugal le 25 juin dans un match crucial pour savoir qui terminera en tête de ce groupe, sait à quoi s'attendre.
Même pas besoin d'attendre le résultat d'Espagne-Iran, plus tard mercredi (20h00), pour savoir que le Maroc n'ira pas plus loin que le premier tour de ce Mondial russe, son premier depuis 1998.
En revanche, Cristiano Ronaldo et son Portugal ont pris une bonne option pour la qualification. Déjà auteur d'un triplé lunaire face à l'Espagne (3-3), le Madrilène a une nouvelle fois brillé mercredi, surgissant sur un corner en deux temps entre Bernardo Silva et Joao Moutinho pour tromper le gardien Munir de la tête (4e).
Investi et collectif, le capitaine portugais a aussi trop croisé une tentative (9e) et offert un caviar à son compère de l'attaque, le jeune Gonçalo Guedes, qui a poussé Munir à une parade digne de la référence allemande Manuel Neuer (39e).
La défense marocaine présente pourtant quelques références, avec comme capitaine le puissant Juventino Mehdi Benatia, le Madrilène Achraf Hakimi ou l'ancien Monégasque Nabil Dirar.
- Ronaldo pas "tout seul" -
Mais Ronaldo semble investi d'une mission supérieure, conscient à 33 ans que cette édition 2018 est sans aucun doute sa dernière chance de gagner l'un des rares trophées qui manque à son palmarès, le plus beau d'entre tous."On n'a jamais vu un joueur gagner tout seul", avait toutefois rappelé l'expérimenté sélectionneur portugais Fernando Santos la veille du match. Et en effet le succès portugais tient au moins autant à "CR7" qu'à son gardien Rui Patricio.
Car le Maroc a poussé, poussé pour s'éviter une nouvelle désillusion, quelques jours après l'attribution du Mondial-2026 au trio Canada-Etats-Unis-Mexique plutôt qu'au royaume chérifien.
Déjà décisif lors de la finale de l'Euro-2016, Patricio, qui vient de signer à Wolverhampton, a réalisé pas moins de quatre parades décisives. Sur une frappe de Hakim Ziyech détournée par sa défense (23e), sur une tête de Mehdi Benatia à la suite d'un coup-franc (31e), face à Younes Belhanda (55e), sur un coup-franc de Ziyech également détourné (57e), la plus belle.
Les anciens du championnat de France, le latéral Raphaël Guerreiro et le Parisien Gonçalo Guedes, prêté la saison dernière à Valence, ont aussi livré un bon match, de même que le Monégasque Joao Moutinho, passeur sur le but de Ronaldo.
Et l'ancien Madrilène Pepe a rassuré derrière, malgré une petite erreur en début de partie, un ballon mal contrôlé que Khalid Boutaib n'a pas réussi à exploiter (8e), puis en fin de match, quand il a dégagé le ballon... dans son propre bras (85e).
Bref, Ronaldo n'est pas tout seul, c'est vrai. Mais il n'y a pour l'instant que lui qui totalise quatre buts, inscrits en deux matches de Coupe du Monde... L'Iran, dernier adversaire du Portugal le 25 juin dans un match crucial pour savoir qui terminera en tête de ce groupe, sait à quoi s'attendre.