Paris, France | AFP | vendredi 17/03/2017 - L'avocat Robert Bourgi a reconnu auprès de l'AFP avoir acheté des costumes, pour un montant de 13.000 euros, à François Fillon, "un simple cadeau amical" effectué, selon lui, sans "conflit d'intérêt ni trafic d'influence".
"On ne m'a jamais vu à son siège de campagne comme à ses meetings", a assuré l'avocat, connu pour ses liens avec plusieurs dirigeants africains, dans une déclaration envoyée à l'AFP.
L'enquête sur de possibles emplois fictifs familiaux, qui a valu à M. Fillon d'être mis en examen en pleine campagne présidentielle, a été étendue aux conditions dans lesquelles des costumes de luxe lui ont été offerts.
Le journal Le Monde avait révélé que Me Bourgi avait commandé, dans la boutique parisienne Arnys, le 7 décembre 2016, des vêtements sur mesure pour l'ex-Premier ministre pour un montant de 13.000 euros. La somme avait été réglée le 20 février.
"Simple cadeau et pas de conflits d'intérêt ni de trafic d'influence", assure M. Bourgi dans sa déclaration.
Hasard du calendrier, Robert Bourgi et son épouse Catherine sont appelés à venir témoigner mardi au procès du Vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, qui est jugé à Paris pour l'attentat du Drugstore Publicis qui avait fait 2 morts et 34 blessés en 1974 à Paris.
Le couple, déjà avocats à l'époque, était présents au moment des faits et est appelé à s'exprimer devant la cour d'assises en tant que témoins cités par l'accusation.
L'un des avocats de Carlos, Me Francis Vuillemin, qui conteste la véracité de leurs récits, a versé vendredi à la procédure trois articles de presse sur le parcours de Robert Bourgi dont l'un intitulé "le costume de Fillon: la piste de Robert Bourgi".
"En général, les gens invoquent des témoins de moralité, moi je parle de la question de la moralité des témoins", a-t-il lancé aux juges.
"On ne m'a jamais vu à son siège de campagne comme à ses meetings", a assuré l'avocat, connu pour ses liens avec plusieurs dirigeants africains, dans une déclaration envoyée à l'AFP.
L'enquête sur de possibles emplois fictifs familiaux, qui a valu à M. Fillon d'être mis en examen en pleine campagne présidentielle, a été étendue aux conditions dans lesquelles des costumes de luxe lui ont été offerts.
Le journal Le Monde avait révélé que Me Bourgi avait commandé, dans la boutique parisienne Arnys, le 7 décembre 2016, des vêtements sur mesure pour l'ex-Premier ministre pour un montant de 13.000 euros. La somme avait été réglée le 20 février.
"Simple cadeau et pas de conflits d'intérêt ni de trafic d'influence", assure M. Bourgi dans sa déclaration.
Hasard du calendrier, Robert Bourgi et son épouse Catherine sont appelés à venir témoigner mardi au procès du Vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, qui est jugé à Paris pour l'attentat du Drugstore Publicis qui avait fait 2 morts et 34 blessés en 1974 à Paris.
Le couple, déjà avocats à l'époque, était présents au moment des faits et est appelé à s'exprimer devant la cour d'assises en tant que témoins cités par l'accusation.
L'un des avocats de Carlos, Me Francis Vuillemin, qui conteste la véracité de leurs récits, a versé vendredi à la procédure trois articles de presse sur le parcours de Robert Bourgi dont l'un intitulé "le costume de Fillon: la piste de Robert Bourgi".
"En général, les gens invoquent des témoins de moralité, moi je parle de la question de la moralité des témoins", a-t-il lancé aux juges.