PAPEETE, le 4 octobre 2018 - Le prévenu, gravement blessé lors de la rixe de Papara qui avait coûté la vie à son frère en 2014, était poursuivi pour des violences commises sur sa compagne. En son absence, il a été condamné ce jeudi à cinq mois de prison ferme.
Le 18 mai dernier, les gendarmes sont appelés pour des faits de violences conjugales. La victime, mère d'une petite fille, a refusé de rester dans sa chambre, refus qui a provoqué la colère de son compagnon. L'homme l'a alors frappée avant de se saisir d'un couteau de 20 centimètres et de menacer de "démembrer" sa conjointe et de la "couper en morceaux." Il a ensuite aspergé les habits de sa compagne de parfum auxquels il a mis feu.
Le prévenu devait donc comparaître ce jeudi en audience de juge unique pour ces violences qui ont valu neuf jours d'incapacité totale de travail (ITT) à la victime. L'homme ne s'est pas présenté au tribunal mais sa compagne a témoigné à la barre. La jeune femme a expliqué que son conjoint n'allait "pas bien dans sa tête" et qu'il lui en voulait car elle était la détentrice de l'enceinte bose qui avait déclenché la rixe de Papara en 2014. A cette époque, la jeune femme avait appelé son conjoint et le frère de ce dernier afin qu'ils l'aident à récupérer l'enceinte qui avait disparu. Les deux hommes avaient été violemment battus par un groupe de plusieurs jeunes individus. L'un était décédé de ses blessures, le prévenu avait quant à lui, passé plusieurs jours dans le coma.
Après avoir relevé un "lien factuel" entre les violences commises sur la jeune femme et la rixe de Papara, le juge unique a condamné le prévenu à cinq mois de prison ferme.
Le 18 mai dernier, les gendarmes sont appelés pour des faits de violences conjugales. La victime, mère d'une petite fille, a refusé de rester dans sa chambre, refus qui a provoqué la colère de son compagnon. L'homme l'a alors frappée avant de se saisir d'un couteau de 20 centimètres et de menacer de "démembrer" sa conjointe et de la "couper en morceaux." Il a ensuite aspergé les habits de sa compagne de parfum auxquels il a mis feu.
Le prévenu devait donc comparaître ce jeudi en audience de juge unique pour ces violences qui ont valu neuf jours d'incapacité totale de travail (ITT) à la victime. L'homme ne s'est pas présenté au tribunal mais sa compagne a témoigné à la barre. La jeune femme a expliqué que son conjoint n'allait "pas bien dans sa tête" et qu'il lui en voulait car elle était la détentrice de l'enceinte bose qui avait déclenché la rixe de Papara en 2014. A cette époque, la jeune femme avait appelé son conjoint et le frère de ce dernier afin qu'ils l'aident à récupérer l'enceinte qui avait disparu. Les deux hommes avaient été violemment battus par un groupe de plusieurs jeunes individus. L'un était décédé de ses blessures, le prévenu avait quant à lui, passé plusieurs jours dans le coma.
Après avoir relevé un "lien factuel" entre les violences commises sur la jeune femme et la rixe de Papara, le juge unique a condamné le prévenu à cinq mois de prison ferme.
