A quelques heures de la cérémonie de dédicace de l’autel de la cathédrale Saint Michel de Rikitea, toute la population de l’archipel des Gambier s’affaire aux derniers préparatifs d’une journée qu’elle sait historique. Avant l’ouverture des portes, restées closes durant 6 ans à ses fidèles, Tahiti Infos vous invite à tourner une page histoire.
Berceau du catholicisme en Polynésie française, l'archipel des Gambier dispose d'un patrimoine religieux unique dans le Pacifique. Edifice majeur de cet archipel, la cathédrale St Michel de Rikitea, construite en maçonnerie de moellon issu de la pierre de corail et recouvert d’enduit à la chaux corallienne, constitue le plus grand édifice religieux chrétien de l’ensemble de la Polynésie, dont la première pierre a été posée en 1834 par le père Laval et le père Carré. La première bénédiction a eu lieu le 15 avril 1841 et la consécration le 6 décembre 1871.
Berceau du catholicisme en Polynésie française, l'archipel des Gambier dispose d'un patrimoine religieux unique dans le Pacifique. Edifice majeur de cet archipel, la cathédrale St Michel de Rikitea, construite en maçonnerie de moellon issu de la pierre de corail et recouvert d’enduit à la chaux corallienne, constitue le plus grand édifice religieux chrétien de l’ensemble de la Polynésie, dont la première pierre a été posée en 1834 par le père Laval et le père Carré. La première bénédiction a eu lieu le 15 avril 1841 et la consécration le 6 décembre 1871.
Un ouvrage exceptionnel
Ouvrage exceptionnel, la voûte de la cathédrale atteste encore cette fusion des techniques importées par les prêtres et polynésiennes. Précieux témoignage d'une période intense de construction et d'effervescence religieuse aux Gambier, la cathédrale de Rikitea est une synthèse très rare entre des mises en œuvre telles que l'on peut les trouver en métropole et des savoir-faire qui n'existent qu'ici.
Un financement tripartite pour sauver St Michel
Malgré son classement au patrimoine historique de la Polynésie française en 2002, St Michel de Rikitea dépérissait et a vu ses portes se fermer aux fidèles durant de nombreuses années en raison de la dangerosité des lieux. Pourtant, le 9 juin 2009, une solution pérenne allait enfin être trouvée avec la signature d’une convention tripartite relative aux travaux de réhabilitations de l’édifice. L’Etat, à hauteur de 179 millions Cfp, le Pays, à hauteur de 125 millions Fcfp, le Conseil d'administration de la Mission catholique, encore appelé CAMICA, à hauteur de 59 millions Fcfp, s’engageaient à financer les travaux. L'association "Sauvons la cathédrale de Rikitea", financé par les mangaréviens et la commune de Rikitea vient compléter ces participations. Une commune qui en plus du volet financier a largement contribué au succès de l’opération en allouant de nombreux moyens technique et humains à ce chantier d’envergure.
Entamés le 12 février 2010, ceux-ci sont maintenant achevés et la cathédrale St Michel a retrouvé son éclat d’antan.
2000 personnes célèbrent cette renaissance
A 9 heures ce samedi matin, heure de Tahiti, les autorités religieuses, avec à leur tête le nonce apostolique Monseigneur Di Balvo, dédicaceront le nouvel autel de la cathédrale St Michel de Rikitea lors d’une messe célébrée en grande pompe. Et la cathédrale, malgré sa taille imposante, risque de ne pas être suffisamment grande pour accueillir toute la population. Une population qui a vu sa taille augmenter avec l’arrivée, ces derniers jours, d’environ 400 pèlerins.
Du côté des politiques, Gaston Flosse est quant à lui arrivé en famille en début de semaine. Oscar Temaru, entouré d’une grande partie de son gouvernement, Gaston Tong Sang et Terii Alpha ont débarqué vendredi à Rikitea.
Attendues dans la mâtinée, les autorités de l’Etat seront également présentent. D’autant que le haut-commissaire Richard Didier vient accompagné de l’architecte Dominique Touzeau, maître d’œuvre du chantier de restauration, à qui il remettra la médaille de l’ordre national du mérite à l’issu de la cérémonie religieuse.
De son côté, après plusieurs semaines consacrées à la préparation de cette journée, la population apporte la dernière touche à la décoration et à la préparation des festivités où tout l’archipel est convié.
Un financement tripartite pour sauver St Michel
Malgré son classement au patrimoine historique de la Polynésie française en 2002, St Michel de Rikitea dépérissait et a vu ses portes se fermer aux fidèles durant de nombreuses années en raison de la dangerosité des lieux. Pourtant, le 9 juin 2009, une solution pérenne allait enfin être trouvée avec la signature d’une convention tripartite relative aux travaux de réhabilitations de l’édifice. L’Etat, à hauteur de 179 millions Cfp, le Pays, à hauteur de 125 millions Fcfp, le Conseil d'administration de la Mission catholique, encore appelé CAMICA, à hauteur de 59 millions Fcfp, s’engageaient à financer les travaux. L'association "Sauvons la cathédrale de Rikitea", financé par les mangaréviens et la commune de Rikitea vient compléter ces participations. Une commune qui en plus du volet financier a largement contribué au succès de l’opération en allouant de nombreux moyens technique et humains à ce chantier d’envergure.
Entamés le 12 février 2010, ceux-ci sont maintenant achevés et la cathédrale St Michel a retrouvé son éclat d’antan.
2000 personnes célèbrent cette renaissance
A 9 heures ce samedi matin, heure de Tahiti, les autorités religieuses, avec à leur tête le nonce apostolique Monseigneur Di Balvo, dédicaceront le nouvel autel de la cathédrale St Michel de Rikitea lors d’une messe célébrée en grande pompe. Et la cathédrale, malgré sa taille imposante, risque de ne pas être suffisamment grande pour accueillir toute la population. Une population qui a vu sa taille augmenter avec l’arrivée, ces derniers jours, d’environ 400 pèlerins.
Du côté des politiques, Gaston Flosse est quant à lui arrivé en famille en début de semaine. Oscar Temaru, entouré d’une grande partie de son gouvernement, Gaston Tong Sang et Terii Alpha ont débarqué vendredi à Rikitea.
Attendues dans la mâtinée, les autorités de l’Etat seront également présentent. D’autant que le haut-commissaire Richard Didier vient accompagné de l’architecte Dominique Touzeau, maître d’œuvre du chantier de restauration, à qui il remettra la médaille de l’ordre national du mérite à l’issu de la cérémonie religieuse.
De son côté, après plusieurs semaines consacrées à la préparation de cette journée, la population apporte la dernière touche à la décoration et à la préparation des festivités où tout l’archipel est convié.
