PAPEETE, le 27 août 2014. Le "SMIG" à 120 000 Fcfp sur la zone du Tahiti Mahana Beach n'en finit pas de créer des polémiques. La dernière en date est toute fraîche. Ce mercredi 27 août à 17h23, un communiqué de la Présidence de Polynésie en urgence vient apporter un démenti formel aux déclarations faites ce mercredi à la mi journée par Jean-Marie Yan Tu, secrétaire confédéral du syndicat A Ti'a i Mua. Sur le plateau de l'émission Api Maohi de Polynésie 1re, Jean-Marie Yan Tu a affirmé que le président Gaston Flosse avait fait marche arrière et que le SMIG remontait à 149 000 Fcfp sur le projet Tahiti Mahana Beach. Or, il n'en est rien. "La présidence apporte un démenti formel à cette information. Dans le cadre du projet Tahiti Mahana Beach le revenu minimum de développement reste fixé à 120.000 Fcfp brut pour les nouvelles embauches réalisées pour les besoins spécifiques de ce projet". Voilà ce qui est écrit dans le message en provenance de la Présidence de Polynésie.
Mais, le leader d'A Ti'a i Mua maintient que des techniciens du gouvernement ont bel et bien affirmé que le salaire minimum à 120 000 Fcfp appartenait au passé. Ces déclarations auraient eu lieu, au cours de la semaine dernière, lors de réunions de la commission "Aménagement du territoire" du CESC. Cette commission du CESC devait en effet préparer un avis sur un nouveau projet de loi de Pays portant sur de nouvelles dispositions (foncières ou fiscales essentiellement) concernant les zones prioritaires de développement économique (Tahiti Mahana Beach, Moorea Mahana Beach, Atimaono et Hao). L'avis du CESC sera débattu, justement, en séance plénière du CESC ce jeudi 28 août. Si Jean-Marie Yan Tu n'a pas participé directement à ces réunions, il affirme que ses "gars" du syndicat ont eu confirmation par "des techniciens de la Présidence qu'on ne tenait plus compte du salaire à 120 000 Fcfp". Il affirme que les réunions en commissions au CESC étant enregistrées, il pourra fournir des copies des retranscriptions de ces réunions.
Cette nouvelle polémique démontre en tout cas que les textes relatifs à l'aménagement du Tahiti Mahana Beach, se succédant à un rythme rapide manquent de clarté et de coordination entre les acteurs concernés. "Ce n'est pas la première fois que l'on entend n'importe quoi. Pour le Tahiti Mahana Beach au début on nous a dit que le salaire à 120 000 Fcfp c'était à la fois pour la construction et l'exploitation. Puis le Président a déclaré que la durée serait limitée à la construction. Et pourtant la semaine dernière au CESC, on a bien vu que le projet de loi n'avait pas de durée limitée. Là encore les techniciens du Pays interrogés par les représentants du CESC en charge d'étudier le texte ont confirmé que le salaire minimum se poursuivrait pendant la phase d'exploitation. Pourtant, une fois encore, par derrière le Président a dit qu'on n'avait rien compris et que c'était limité à la phase de construction. Franchement on n'a pas confiance. Le Président dit quelque chose et les techniciens disent une autre chose. Ce serait bien de savoir qui dit vrai" a commenté Jean-Marie Yan Tu ce mercredi soir.
Mais, le leader d'A Ti'a i Mua maintient que des techniciens du gouvernement ont bel et bien affirmé que le salaire minimum à 120 000 Fcfp appartenait au passé. Ces déclarations auraient eu lieu, au cours de la semaine dernière, lors de réunions de la commission "Aménagement du territoire" du CESC. Cette commission du CESC devait en effet préparer un avis sur un nouveau projet de loi de Pays portant sur de nouvelles dispositions (foncières ou fiscales essentiellement) concernant les zones prioritaires de développement économique (Tahiti Mahana Beach, Moorea Mahana Beach, Atimaono et Hao). L'avis du CESC sera débattu, justement, en séance plénière du CESC ce jeudi 28 août. Si Jean-Marie Yan Tu n'a pas participé directement à ces réunions, il affirme que ses "gars" du syndicat ont eu confirmation par "des techniciens de la Présidence qu'on ne tenait plus compte du salaire à 120 000 Fcfp". Il affirme que les réunions en commissions au CESC étant enregistrées, il pourra fournir des copies des retranscriptions de ces réunions.
Cette nouvelle polémique démontre en tout cas que les textes relatifs à l'aménagement du Tahiti Mahana Beach, se succédant à un rythme rapide manquent de clarté et de coordination entre les acteurs concernés. "Ce n'est pas la première fois que l'on entend n'importe quoi. Pour le Tahiti Mahana Beach au début on nous a dit que le salaire à 120 000 Fcfp c'était à la fois pour la construction et l'exploitation. Puis le Président a déclaré que la durée serait limitée à la construction. Et pourtant la semaine dernière au CESC, on a bien vu que le projet de loi n'avait pas de durée limitée. Là encore les techniciens du Pays interrogés par les représentants du CESC en charge d'étudier le texte ont confirmé que le salaire minimum se poursuivrait pendant la phase d'exploitation. Pourtant, une fois encore, par derrière le Président a dit qu'on n'avait rien compris et que c'était limité à la phase de construction. Franchement on n'a pas confiance. Le Président dit quelque chose et les techniciens disent une autre chose. Ce serait bien de savoir qui dit vrai" a commenté Jean-Marie Yan Tu ce mercredi soir.