Tahiti, le 3 juillet 2023 – Tout comme leurs collègues métropolitains, les greffiers et personnels de greffe de Polynésie se sont réunis lundi midi au palais de justice afin de protester contre le nouveau projet de revalorisation salariale qui comporte une grille indiciaire imposée “sans négociations”.
Une vingtaine de greffiers et de personnels de greffe s'est réunie lundi midi sur les marches du palais de justice de Papeete pour protester contre la revalorisation salariale de leur profession. En métropole ce lundi, le mouvement a été particulièrement suivi alors que l'intersyndicale doit être reçue par la chancellerie mardi matin.
Tel que l'explique la référente services judiciaires de la CFDT section Papeete, Ghislaine Wan, la profession estime que cette revalorisation, “proposée sans négociations”, va particulièrement nuire au “reclassement des greffiers qui perdront des échelons d'ancienneté”. “Pour certains, il s'agit de quatre ou cinq ans et ils baissent en échelons pour une grille indiciaire qui nous est soi-disant favorable.” Ghislaine Wan rappelle également que la CFDT déplore que la réforme ne porte que sur les greffiers et non sur l'ensemble des personnels de greffe : “Ce qui est déplorable, c'est que ce sont tous les corps de métiers de greffe qui devraient être concernés. Il n'y a pas que des greffiers, il y a aussi des contractuels en CDD qui ont des missions de greffiers. Sur l'effectif total de 112 agents, il y a 45 greffiers et une cinquantaine d'adjoints administratifs. C'est aussi pour eux que nous sommes-là.”
Rappelons par ailleurs qu'après sept ans d'absence et une situation de ce fait dégradée à Papeete, un nouveau concours de greffiers a été organisé en 2022. Les neuf lauréats de ce concours arriveront en septembre prochain et les 16 autres lauréats, issus de la liste complémentaire, reviendront quant à eux le 1erjuin 2024. Ces nouveaux greffiers, actuellement en formation, sont attendus avec “impatience” au fenua, précise Ghislaine Wan.
Une vingtaine de greffiers et de personnels de greffe s'est réunie lundi midi sur les marches du palais de justice de Papeete pour protester contre la revalorisation salariale de leur profession. En métropole ce lundi, le mouvement a été particulièrement suivi alors que l'intersyndicale doit être reçue par la chancellerie mardi matin.
Tel que l'explique la référente services judiciaires de la CFDT section Papeete, Ghislaine Wan, la profession estime que cette revalorisation, “proposée sans négociations”, va particulièrement nuire au “reclassement des greffiers qui perdront des échelons d'ancienneté”. “Pour certains, il s'agit de quatre ou cinq ans et ils baissent en échelons pour une grille indiciaire qui nous est soi-disant favorable.” Ghislaine Wan rappelle également que la CFDT déplore que la réforme ne porte que sur les greffiers et non sur l'ensemble des personnels de greffe : “Ce qui est déplorable, c'est que ce sont tous les corps de métiers de greffe qui devraient être concernés. Il n'y a pas que des greffiers, il y a aussi des contractuels en CDD qui ont des missions de greffiers. Sur l'effectif total de 112 agents, il y a 45 greffiers et une cinquantaine d'adjoints administratifs. C'est aussi pour eux que nous sommes-là.”
Rappelons par ailleurs qu'après sept ans d'absence et une situation de ce fait dégradée à Papeete, un nouveau concours de greffiers a été organisé en 2022. Les neuf lauréats de ce concours arriveront en septembre prochain et les 16 autres lauréats, issus de la liste complémentaire, reviendront quant à eux le 1erjuin 2024. Ces nouveaux greffiers, actuellement en formation, sont attendus avec “impatience” au fenua, précise Ghislaine Wan.