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Résultats de la surveillance de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine

Dans le cadre de ses missions, le Centre d’hygiène et de salubrité publique (CHSP) a poursuivi en 2009, la surveillance de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine distribuées par les réseaux et fontaines publics à Tahiti et dans les îles.


Résultats de la surveillance de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine
531 prélèvements ont été ainsi effectués sur 167 points de contrôle des réseaux de distribution publics.
Parallèlement, les communes et exploitants privés doivent réaliser un programme de contrôle de la qualité de l’eau qu’ils distribuent conformément à la réglementation en vigueur. En 2009, dix-sept communes et le syndicat intercommunal Te Oropaa ont mis en œuvre leur autocontrôle, représentant un total de 1255 prélèvements sur leurs réseaux de distribution.
Le CHSP établit chaque année un rapport de synthèse faisant état de la qualité de l’eau distribuée par chaque commune qui leur sera diffusé.
L’ensemble de ces résultats fait apparaître qu’en 2009, seules cinq communes (Papeete, Arue, Bora Bora, Mahina et Faa’a) ont fourni de l’eau potable à leurs administrés. Suivent Huahine, Taputapuatea, Rimatara et Tahaa avec un taux de conformité variant de 77% à 71 %. La qualité de l’eau dans les autres communes est très variable : 70% d’entre elles desservent une eau de qualité moyenne (50% de conformité) à très mauvaise (aucun résultat conforme).
Les raisons de la mauvaise qualité de l’eau distribuée sont connues : absence d’installations de traitement adapté et efficace des ressources en eau, mauvaise exploitation des installations liée à une carence en personnel technique qualifié, vétusté et entretien insuffisant des ouvrages existants.
S’agissant des fontaines publiques, la qualité de l’eau des fontaines est meilleure à Moorea (Haapiti et Temae) qu’à Tahiti. Ceci s’explique par le fait que les deux fontaines de Moorea sont desservies par des réseaux chlorés.
Les travaux engagés par les communes avec la participation du Pays et de l’Etat ont contribué à une amélioration sensible de la qualité de l’eau. Ils doivent se poursuivre car le délai réglementaire d’obligation de potabilité a expiré le 28 octobre 2009.

Rédigé par extrait du conseil des ministres du 18-08-10 le Mercredi 18 Août 2010 à 20:21 | Lu 486 fois