Le ministre de la jeunesse et des sports, Jean-Pierre Beaury, en présence du directeur de l’I.J.S.P, Antonio Arai, du chef du Service de la jeunesse et des sports, Danièle Guyonnet, du chef de la MAAT, Gérard Dubois, du président de la fédération tahitienne de natation, Jean Suen Ko, du directeur technique national adjoint de la fédération française de natation, Patrick Gastou et du conseiller technique régional de natation en Nouvelle-Calédonie, Serge David, a assisté à l’annonce officielle des résultats de l’examen du brevet d’Etat d’éducateur sportif du premier degré option activités de la natation (B.E.E.S.A.N) hier à 16h30 à l’institut de la Jeunesse et des Sports de Polynésie française.
Le BEESAN est un diplôme de niveau IV (Bac) qui donne accès aux concours de recrutement de la catégorie B (filière des APS) de la fonction publique territoriale. Il confère à son titulaire le titre de maître nageur sauveteur, ou M.N.S., et permet :
- la surveillance des lieux de baignade (piscines et plages)
- l’enseignement et l’entraînement des activités de la natation.
Quinze candidats avaient été sélectionnés au mois de mars 2010 suite à un entretien, à des épreuves de sauvetage et à des tests pratiques. Au mois d’avril 2010, un stage de préformation de deux semaines a permis aux candidats d’aborder l’ensemble des activités de la natation (plongeon, natation synchronisée, water- polo et natation sportive). Enfin, de mai à décembre 2010, ils ont suivis une formation modulaire de 521 heures organisée sur sept mois dans laquelle quatre unités de formation ont été proposées ( UF1 Approfondissement et perfectionnement technique individuel, UF2 Enseignement, UF3 Entraînement de la natation, UF4 Connaissance du milieu professionnel).
Seulement 12 stagiaires ont validé l’ensemble du cursus de formation et ont été autorisés à se présenter à l’examen final. 8 ont reçus leur diplôme et leur livret de formation. Solène BERTRAND, Laurence COSTA-LACOMBE, Tunui COWAN, Alwind MANUTAHI, Poaru MAONO, David TROUMELIN, Eric ZORGNOTTI et Cédric TAPIERO.
Une formation qui débouche sur un emploi
Le ministre les a particulièrement félicité et a précisé dans son discours l’importance de la mise en place de ces formations qui débouchent sur un emploi « j’insite sur le fait que si le sport peut contribuer à mettre en place une niche d'emploi il est nécessaire qu'on mette en place ces formations. Les formations et également les grandes manifestations qui sont mises en place lorsqu'elles se pérennisent, permettent de contribuer d'une manière ou d’ une autre au développement durable de certaines activités dans les îles notamment puisque c’est tout un ensemble de grandes manifestations où justement le cadre technique est essentiel pour la sécurité, la surveillance. Le B.E.E.S.A.N s’ inscrit dans cette optique. il était important que cette formation puisse avoir lieu en partenariat entre le Pays, l’Etat et bien sûr le département de formation que nous avons à l’IJSPF. Nous avons, également, décidé avec le ministère de l’éducation et celui de l’emploi, de mettre en place un seminaire ou nous allons essayer d'harmoniser nos formations afin d’éviter des doublantes qui débouchent pour certaines sur des attestations alors qu’il existe des dispositifs où il y a un diplôme professionnel ».
Soulignons que le titulaire BEESAN peut être salarié d’un club, d’une municipalité ou d’une entreprise, notamment dans l’hôtellerie ; il peut également être son propre patron et proposer des prestations, telles que des cours de natation ou de l’aquagym.
Le BEESAN est un diplôme de niveau IV (Bac) qui donne accès aux concours de recrutement de la catégorie B (filière des APS) de la fonction publique territoriale. Il confère à son titulaire le titre de maître nageur sauveteur, ou M.N.S., et permet :
- la surveillance des lieux de baignade (piscines et plages)
- l’enseignement et l’entraînement des activités de la natation.
Quinze candidats avaient été sélectionnés au mois de mars 2010 suite à un entretien, à des épreuves de sauvetage et à des tests pratiques. Au mois d’avril 2010, un stage de préformation de deux semaines a permis aux candidats d’aborder l’ensemble des activités de la natation (plongeon, natation synchronisée, water- polo et natation sportive). Enfin, de mai à décembre 2010, ils ont suivis une formation modulaire de 521 heures organisée sur sept mois dans laquelle quatre unités de formation ont été proposées ( UF1 Approfondissement et perfectionnement technique individuel, UF2 Enseignement, UF3 Entraînement de la natation, UF4 Connaissance du milieu professionnel).
Seulement 12 stagiaires ont validé l’ensemble du cursus de formation et ont été autorisés à se présenter à l’examen final. 8 ont reçus leur diplôme et leur livret de formation. Solène BERTRAND, Laurence COSTA-LACOMBE, Tunui COWAN, Alwind MANUTAHI, Poaru MAONO, David TROUMELIN, Eric ZORGNOTTI et Cédric TAPIERO.
Une formation qui débouche sur un emploi
Le ministre les a particulièrement félicité et a précisé dans son discours l’importance de la mise en place de ces formations qui débouchent sur un emploi « j’insite sur le fait que si le sport peut contribuer à mettre en place une niche d'emploi il est nécessaire qu'on mette en place ces formations. Les formations et également les grandes manifestations qui sont mises en place lorsqu'elles se pérennisent, permettent de contribuer d'une manière ou d’ une autre au développement durable de certaines activités dans les îles notamment puisque c’est tout un ensemble de grandes manifestations où justement le cadre technique est essentiel pour la sécurité, la surveillance. Le B.E.E.S.A.N s’ inscrit dans cette optique. il était important que cette formation puisse avoir lieu en partenariat entre le Pays, l’Etat et bien sûr le département de formation que nous avons à l’IJSPF. Nous avons, également, décidé avec le ministère de l’éducation et celui de l’emploi, de mettre en place un seminaire ou nous allons essayer d'harmoniser nos formations afin d’éviter des doublantes qui débouchent pour certaines sur des attestations alors qu’il existe des dispositifs où il y a un diplôme professionnel ».
Soulignons que le titulaire BEESAN peut être salarié d’un club, d’une municipalité ou d’une entreprise, notamment dans l’hôtellerie ; il peut également être son propre patron et proposer des prestations, telles que des cours de natation ou de l’aquagym.
Pourquoi un BEESAN en Polynésie française ?
A l’origine de ce projet de formation, une demande de la fédération tahitienne de natation en 2009, corroborée par les éléments suivants :
- Il n’y a pas eu de formation au BEESAN dans le Pays depuis 2001, soit près de 10 ans ;
- Le départ à la retraite de certains maîtres nageurs sauveteurs ;
- plusieurs candidats à l’examen au tronc commun du BEES premier degré avaient pour objectif ce diplôme ;
- Les communes ont hérité de la responsabilité de surveiller les lieux de baignade.
Une enquête effectuée au courant du mois de septembre 2009 a permis de répertorier 42 personnes susceptibles de s’inscrire à cette nouvelle formation.
Mae Lhopital, la responsable du département de formation à l’IJSPF ainsi que Didier REIATUA et à Claude BRIGNON ont vivement contribué à la réussite de cette formation. Mae a tenu à remercier dans son discours tous les candidats et le directeur de « l’IJSPF qui a financé cette formation en étroite relation avec le désir d’insertion professionnelle et permettre à des personnes sans emploi d’accéder à une qualification qui leur permettra de travailler ou trouver un travail ».
Le chef de la MAAT, Gérard Dubois a également souligné le rôle important de l’IJSPF et a rajouté « vous n’auriez pas à rougir vis-à-vis de la métropole, il a parfois des CREPS qui offrent moins d’accueil, dans la convivialité, dans la qualité, dans la facilité avec les relation avec les agents de l’institut que je remercie.. » Il a également remercié le personnel de la piscine de Pater et de Tipairui ainsi que le jury sous la responsabilité technique de Patrick Gastou et de Serge David qui ont été les références qui ont donné le niveau d’exigence identique à celui pratiqué en Métropole. Les titulaires du BEESAN polynésiens sont titulaires d’un BEESAN de la République française.
Le directeur technique national adjoint de la fédération française, Patrick Gastou a clôturé les discours avant la proclamation officielle des résultats et le cocktail, en insistant sur la qualité du personnel du bureau des formations de l’IJSPF et de rajouter : « le taux de réussite de plus de 60% en Polynésie alors que sur un examen de BEESAN en France on est sur des chiffres de 50%, démontre bien la qualité de l’encadrement. La Fédération Tahitienne de Natation pourra intégrer toutes les formations prodiguées par la Fédération Française de Natation. Félicitations aux admis qui sont titulaires d’un livret de formation qui leur permet de travailler contre rémunération !».
- Il n’y a pas eu de formation au BEESAN dans le Pays depuis 2001, soit près de 10 ans ;
- Le départ à la retraite de certains maîtres nageurs sauveteurs ;
- plusieurs candidats à l’examen au tronc commun du BEES premier degré avaient pour objectif ce diplôme ;
- Les communes ont hérité de la responsabilité de surveiller les lieux de baignade.
Une enquête effectuée au courant du mois de septembre 2009 a permis de répertorier 42 personnes susceptibles de s’inscrire à cette nouvelle formation.
Mae Lhopital, la responsable du département de formation à l’IJSPF ainsi que Didier REIATUA et à Claude BRIGNON ont vivement contribué à la réussite de cette formation. Mae a tenu à remercier dans son discours tous les candidats et le directeur de « l’IJSPF qui a financé cette formation en étroite relation avec le désir d’insertion professionnelle et permettre à des personnes sans emploi d’accéder à une qualification qui leur permettra de travailler ou trouver un travail ».
Le chef de la MAAT, Gérard Dubois a également souligné le rôle important de l’IJSPF et a rajouté « vous n’auriez pas à rougir vis-à-vis de la métropole, il a parfois des CREPS qui offrent moins d’accueil, dans la convivialité, dans la qualité, dans la facilité avec les relation avec les agents de l’institut que je remercie.. » Il a également remercié le personnel de la piscine de Pater et de Tipairui ainsi que le jury sous la responsabilité technique de Patrick Gastou et de Serge David qui ont été les références qui ont donné le niveau d’exigence identique à celui pratiqué en Métropole. Les titulaires du BEESAN polynésiens sont titulaires d’un BEESAN de la République française.
Le directeur technique national adjoint de la fédération française, Patrick Gastou a clôturé les discours avant la proclamation officielle des résultats et le cocktail, en insistant sur la qualité du personnel du bureau des formations de l’IJSPF et de rajouter : « le taux de réussite de plus de 60% en Polynésie alors que sur un examen de BEESAN en France on est sur des chiffres de 50%, démontre bien la qualité de l’encadrement. La Fédération Tahitienne de Natation pourra intégrer toutes les formations prodiguées par la Fédération Française de Natation. Félicitations aux admis qui sont titulaires d’un livret de formation qui leur permet de travailler contre rémunération !».
