PAPEETE, le 11 décembre 2014. Le comité de suivi de la résolution nucléaire a été officiellement créé ce jeudi par les représentants à l'assemblée. 49 représentants à l'assemblée ont voté pour, huit, les représentants A Ti'a Porinetia ont voté contre.
Le comité de suivi est composé :
- du président de l'assemblée de la Polynésie française, président du comité ;
- de trois représentants à l'assemblée de la Polynésie française, désignés par le président de l'assemblée en respectant autant que possible la représentation politique de l'assemblée, membres ;
- d'un membre du gouvernement de la Polynésie française désigné par le Président de la Polynésie française, membre ;
- d'un membre du Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française désigné par le président du Conseil économique, social et culturel, membre ;
- et de deux personnalités qualifiées désignées par le président de l'assemblée de la Polynésie française, membres.
Lors du vote de la résolution, la composition du comité de suivi avait été envisagée de manière légèrement différente. La présence d'un parlementaire avait été prévue mais a été supprimée. Cette omission s'est faite au bénéfice d'un second siège pour une personnalité qualifiée.
Le représentant UPLD Richard Tuheiava a demandé que l'une des deux personnes qualifiées soit un représentant de l'association Moruroa e Tatou.
Le groupe A Ti'a Porinetia a voté contre. « Pourquoi ne pas avoir accepté la proposition de A Ti'a Porinetia de mettre en place le seul véritable outil que prévoient nos textes qui est la commission d’enquête, disposant ainsi d’une réelle existence, avec de réels pouvoirs d’investigation et de convocation, et des moyens dévolus ? », a interpellé Teva Rohfritsch. « Avez-vous peur qu’une commission d’enquête en bonne et due forme ne révèle l’injustifiable ? »
Teura Iriti, représentante orange, est revenue sur le vote de la résolution nucléaire. "Il s'agit de solder un contentieux pour éviter que les relations entre l'Etat et le Pays se détériorent".
Ce groupe de travail est chargé de prendre connaissance et d'apprécier les suites réservées aux demandes exprimées dans la résolution nucléaire votée en novembre dernier et l'avancement des mesures prises pour son application. Il doit contribuer à la réflexion, apporter tout éclairage utile, formuler toute proposition aux organismes ou institutions, sur la question de la situation environnementale et du devenir des atolls de Moruroa et Fangataufa, précise la délibération.
Le comité de suivi est composé :
- du président de l'assemblée de la Polynésie française, président du comité ;
- de trois représentants à l'assemblée de la Polynésie française, désignés par le président de l'assemblée en respectant autant que possible la représentation politique de l'assemblée, membres ;
- d'un membre du gouvernement de la Polynésie française désigné par le Président de la Polynésie française, membre ;
- d'un membre du Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française désigné par le président du Conseil économique, social et culturel, membre ;
- et de deux personnalités qualifiées désignées par le président de l'assemblée de la Polynésie française, membres.
Lors du vote de la résolution, la composition du comité de suivi avait été envisagée de manière légèrement différente. La présence d'un parlementaire avait été prévue mais a été supprimée. Cette omission s'est faite au bénéfice d'un second siège pour une personnalité qualifiée.
Le représentant UPLD Richard Tuheiava a demandé que l'une des deux personnes qualifiées soit un représentant de l'association Moruroa e Tatou.
Le groupe A Ti'a Porinetia a voté contre. « Pourquoi ne pas avoir accepté la proposition de A Ti'a Porinetia de mettre en place le seul véritable outil que prévoient nos textes qui est la commission d’enquête, disposant ainsi d’une réelle existence, avec de réels pouvoirs d’investigation et de convocation, et des moyens dévolus ? », a interpellé Teva Rohfritsch. « Avez-vous peur qu’une commission d’enquête en bonne et due forme ne révèle l’injustifiable ? »
Teura Iriti, représentante orange, est revenue sur le vote de la résolution nucléaire. "Il s'agit de solder un contentieux pour éviter que les relations entre l'Etat et le Pays se détériorent".
Ce groupe de travail est chargé de prendre connaissance et d'apprécier les suites réservées aux demandes exprimées dans la résolution nucléaire votée en novembre dernier et l'avancement des mesures prises pour son application. Il doit contribuer à la réflexion, apporter tout éclairage utile, formuler toute proposition aux organismes ou institutions, sur la question de la situation environnementale et du devenir des atolls de Moruroa et Fangataufa, précise la délibération.