PAPEETE, le 28 novembre 2014. Après le vote de la résolution sur l'indemnisation du préjudice écologique des essais nucléaires, le président Edouard Fritch a souligné ce vendredi matin la "division" des autonomistes. "Le Tahoeraa était divisé hier sur ce sujet sensible", a -t-il indiqué. "Je ne crois pas que le Tahoeraa ait la volonté de saborder la majorité et le gouvernement."
Une partie du Tahoeraa qui ne vote pas la résolution, est-ce une bonne nouvelle pour le gouvernement ?
"… Voilà au moins 13 élus qui ne seront pas exclus du Tahoeraa Huiraatira, ils ne passeront pas en commission de discipline ceux-là, puisqu'ils respectent le programme du Tahoeraa Huiraatira : Nous resterons français jusqu'au bout et nous éviteront les sujets qui fâchent ! Non, je pense qu'hier on peut penser à un éclatement du Tahoeraa, mais il faut rester pragmatique. Dans le parti nous sommes tiraillés sur le sujet." Le président fait probablement référence aux décisions du grand conseil du Tahoeraa interdisant les alliances politiques.
Après le vote de la résolution sur les préjudice écologique des essais nucléaire, le haut-commissaire a parlé d'un geste inamical envers l’État, qu'en pensez-vous ?
Je me suis déjà prononcé. Je vous ai déjà dit ce que je pensais de tout ça. J'avais effectivement annoncé que ce serait interprété comme un geste inamical. Le haut-commissaire l'a publiquement dit.
Craignez-vous que cela complique les discussions sur le retour de l’État au financement du Régime de solidarité territorial et sur le contrat de projets ?
Je crois que pour l'heure il faut rester optimiste. Je fais confiance au gouvernement central et aux représentants de l’État ici. Je crois que cela aurait été plus grave si les autonomiste eux-mêmes s'étaient prononcés dans ce sens-là mais vous avez bien vu que les autonomistes ont été divisés. Le Tahoeraa était divisé hier sur ce sujet sensible. Je ne crois pas que le Tahoeraa ait la volonté de saborder la majorité et le gouvernement. Il a fallu qu'il y ait des compositions stratégiques d'ouverture. Ce qu'on m'a interdit de faire il y a quelques temps aujourd’hui se réalise.
On a débattu d'un sujet sensible hier mais il ne faudrait pas que cela pollue les relations que nous avons avec l’État.
Là où j'ai été traduit devant le conseil politique pour avoir tenté de me rapprocher de A Ti'a Porinetia aujourd'hui enfin se réalise. Je ne sais pas va être traduit devant le conseil politique maintenant.
Est-ce qu'il y a encore une majorité à l'assemblée ?
Mais oui. Elle va même être beaucoup plus importante. Les choses se sont passées comme on pensait laissez faire, c'est tout.
Allez-vous appeler Paris ?
Je ne vais pas appeler Paris. Le plus important pour nous, pour le gouvernement, ce n'est pas de traduire ou d'interpréter le résultat du vote de jeudi c'est de préparer le budget et la vie des Polynésiens en 2015.
Hier c'était un épiphénomène demain on reprendra la vie normale.
Une partie du Tahoeraa qui ne vote pas la résolution, est-ce une bonne nouvelle pour le gouvernement ?
"… Voilà au moins 13 élus qui ne seront pas exclus du Tahoeraa Huiraatira, ils ne passeront pas en commission de discipline ceux-là, puisqu'ils respectent le programme du Tahoeraa Huiraatira : Nous resterons français jusqu'au bout et nous éviteront les sujets qui fâchent ! Non, je pense qu'hier on peut penser à un éclatement du Tahoeraa, mais il faut rester pragmatique. Dans le parti nous sommes tiraillés sur le sujet." Le président fait probablement référence aux décisions du grand conseil du Tahoeraa interdisant les alliances politiques.
Après le vote de la résolution sur les préjudice écologique des essais nucléaire, le haut-commissaire a parlé d'un geste inamical envers l’État, qu'en pensez-vous ?
Je me suis déjà prononcé. Je vous ai déjà dit ce que je pensais de tout ça. J'avais effectivement annoncé que ce serait interprété comme un geste inamical. Le haut-commissaire l'a publiquement dit.
Craignez-vous que cela complique les discussions sur le retour de l’État au financement du Régime de solidarité territorial et sur le contrat de projets ?
Je crois que pour l'heure il faut rester optimiste. Je fais confiance au gouvernement central et aux représentants de l’État ici. Je crois que cela aurait été plus grave si les autonomiste eux-mêmes s'étaient prononcés dans ce sens-là mais vous avez bien vu que les autonomistes ont été divisés. Le Tahoeraa était divisé hier sur ce sujet sensible. Je ne crois pas que le Tahoeraa ait la volonté de saborder la majorité et le gouvernement. Il a fallu qu'il y ait des compositions stratégiques d'ouverture. Ce qu'on m'a interdit de faire il y a quelques temps aujourd’hui se réalise.
On a débattu d'un sujet sensible hier mais il ne faudrait pas que cela pollue les relations que nous avons avec l’État.
Là où j'ai été traduit devant le conseil politique pour avoir tenté de me rapprocher de A Ti'a Porinetia aujourd'hui enfin se réalise. Je ne sais pas va être traduit devant le conseil politique maintenant.
Est-ce qu'il y a encore une majorité à l'assemblée ?
Mais oui. Elle va même être beaucoup plus importante. Les choses se sont passées comme on pensait laissez faire, c'est tout.
Allez-vous appeler Paris ?
Je ne vais pas appeler Paris. Le plus important pour nous, pour le gouvernement, ce n'est pas de traduire ou d'interpréter le résultat du vote de jeudi c'est de préparer le budget et la vie des Polynésiens en 2015.
Hier c'était un épiphénomène demain on reprendra la vie normale.