PAPEETE, le 03 février 2017- Rerenui est baleinier pour la marine nationale depuis 34 ans. Il traverse les barrières de corail au gré des vagues pour la marine nationale. Ce métier dangereux est spécifique à la Polynésie qu'il nous raconte avec passion.
"mon métier est de conduire une baleinière pour passer la barrière de corail dans les atolls qui n'ont pas de passe", racontes Rerenui Togateheraro l'un des dernier baleinier de la Marine Nationale en Polynésie. Les baleiniers sont des civils Polynésiens qui ont appris leur métier par compagnonnage, c’est-à-dire, chapoté par un baleinier expérimenté. "J'ai appris mon métier avec mon cousin, il est plus là aujourd'hui mais c'est lui qui m'a tout appris, on regarde faire on apprend, on écoute les conseils et on apprend", raconte Renenui.
Baleinier est un métier dangereux que les pilotes pratiquent au péril de leur vie. "Nous devons attendre la bonne vague pour passer par-dessus le platier, parfois on doit descendre, pousser le bateau et sauter dedans. C'est un métier dangereux, il nous arrive de nous blesser. Il faut l'expérience et le mental, surtout les jours où il y a de la houle. Il n'y a pas longtemps j'ai fait la mission à Clipperton, nous étions en zodiaque, il y avait beaucoup de houle et nous avons chaviré. Heureusement il n'y a pas eu de blessés." Des histoires comme celle-là, Rerenui en a plein, des souvenirs heureux, des frayeurs. Ces passes il les a pratiquées, il les connait comme sa poche, elles ont d'ailleurs laissé des marques sur son corps, une cicatrice toute fraiche balafre son mollet, "ça c'est rien, je me suis blessé il y a quelques mois, mais c'est bon c'est passé." lâche-t-il en tapotant son mollet avec satisfaction. "Ça fait 34 ans que je fais ce métier-là. C'est un métier que seul les polynésiens savent faire. Grâce à lui j'ai pu parcourir la Polynésie. C'est l'expérience le plus important. "
Aujourd'hui, la marine compte 5 baleiniers alors que dans les années 1980 ils étaient près d'une quarantaine "c'était la belle époque, il y avait encore le CEP. Aujourd'hui nous avons deux jeunes marins volontaires qui apprennent le métier avec nous. C'est bien que les jeunes veuillent apprendre le métier."
Rerenui veut apprendre à ces jeunes les secrets des vagues et des passes, "je veux leur apprendre comment pousser une baleinière, comment la piloter, qu'ils soient conscient que c'est dangereux, que nous ne sommes pas à l'abri des blessures. C'est un métier qu'on apprend en faisant, en lisant les vagues, et en aimant la mer."
"mon métier est de conduire une baleinière pour passer la barrière de corail dans les atolls qui n'ont pas de passe", racontes Rerenui Togateheraro l'un des dernier baleinier de la Marine Nationale en Polynésie. Les baleiniers sont des civils Polynésiens qui ont appris leur métier par compagnonnage, c’est-à-dire, chapoté par un baleinier expérimenté. "J'ai appris mon métier avec mon cousin, il est plus là aujourd'hui mais c'est lui qui m'a tout appris, on regarde faire on apprend, on écoute les conseils et on apprend", raconte Renenui.
Baleinier est un métier dangereux que les pilotes pratiquent au péril de leur vie. "Nous devons attendre la bonne vague pour passer par-dessus le platier, parfois on doit descendre, pousser le bateau et sauter dedans. C'est un métier dangereux, il nous arrive de nous blesser. Il faut l'expérience et le mental, surtout les jours où il y a de la houle. Il n'y a pas longtemps j'ai fait la mission à Clipperton, nous étions en zodiaque, il y avait beaucoup de houle et nous avons chaviré. Heureusement il n'y a pas eu de blessés." Des histoires comme celle-là, Rerenui en a plein, des souvenirs heureux, des frayeurs. Ces passes il les a pratiquées, il les connait comme sa poche, elles ont d'ailleurs laissé des marques sur son corps, une cicatrice toute fraiche balafre son mollet, "ça c'est rien, je me suis blessé il y a quelques mois, mais c'est bon c'est passé." lâche-t-il en tapotant son mollet avec satisfaction. "Ça fait 34 ans que je fais ce métier-là. C'est un métier que seul les polynésiens savent faire. Grâce à lui j'ai pu parcourir la Polynésie. C'est l'expérience le plus important. "
Aujourd'hui, la marine compte 5 baleiniers alors que dans les années 1980 ils étaient près d'une quarantaine "c'était la belle époque, il y avait encore le CEP. Aujourd'hui nous avons deux jeunes marins volontaires qui apprennent le métier avec nous. C'est bien que les jeunes veuillent apprendre le métier."
Rerenui veut apprendre à ces jeunes les secrets des vagues et des passes, "je veux leur apprendre comment pousser une baleinière, comment la piloter, qu'ils soient conscient que c'est dangereux, que nous ne sommes pas à l'abri des blessures. C'est un métier qu'on apprend en faisant, en lisant les vagues, et en aimant la mer."