Paris, France | AFP | lundi 28/09/2015 - Une espèce d'amphibiens et de reptiles sur cinq est menacée de disparition en France métropolitaine, surtout du fait de la régression des milieux naturels, selon une évaluation de l'Union internationale pour la conservation de la Nature (UICN) et du Muséum national d'histoire naturelle, publiée lundi.
"En l'espace de sept ans, la situation générale des reptiles et des amphibiens ne s'est pas améliorée", déplorent les deux institutions, qui en 2008 avaient déjà tiré un bilan alarmant.
Neuf espèces de reptiles sur 38 et huit espèces d'amphibiens sur 35 risquent de disparaître, selon les résultats actualisés de la Liste rouge des espèces menacées en France.
Pour la première fois, l'étude souligne même que la tendance est au déclin pour plus de la moitié de ces espèces.
"En dépit de la protection réglementaire dont bénéficient les reptiles et les amphibiens de France depuis les années 1980, le nombre d'espèces menacées pourrait augmenter significativement dans les années à venir si aucune action n'était entreprise pour améliorer leur situation", préviennent, dans un communiqué commun, les deux institutions.
Elles appellent à "des efforts plus globaux de conservation des milieux naturels", au-delà des actions spécifiques déployées pour les espèces les plus menacées.
Car la première cause du recul des expèces reste la régression et la fragmentation des espaces naturels.
L'assèchement des zones humides est ainsi une menace pour la Grenouille des champs et le Pélobate brun, classés "en danger".
L'urbanisation, la conversion de terres en vignobles et les incendies affectent quant à eux la Tortue d'Hermann, "vulnérable" en France et "en danger" dans le Var, cite le rapport.
Le rejet de polluants (pesticides, engrais, métaux lourds...) contribue à la situation, ainsi que l'introduction d'espèces exotiques envahissantes comme les écrevisses américaines ou la Grenouille taureau.
En altitude, d'autres espèces restent relativement à l'abri, mais l'étude met en garde contre la construction de routes ou de stations de ski (pour le Lézard d'Aurelio), ou encore contre le réchauffement climatique.
"En l'espace de sept ans, la situation générale des reptiles et des amphibiens ne s'est pas améliorée", déplorent les deux institutions, qui en 2008 avaient déjà tiré un bilan alarmant.
Neuf espèces de reptiles sur 38 et huit espèces d'amphibiens sur 35 risquent de disparaître, selon les résultats actualisés de la Liste rouge des espèces menacées en France.
Pour la première fois, l'étude souligne même que la tendance est au déclin pour plus de la moitié de ces espèces.
"En dépit de la protection réglementaire dont bénéficient les reptiles et les amphibiens de France depuis les années 1980, le nombre d'espèces menacées pourrait augmenter significativement dans les années à venir si aucune action n'était entreprise pour améliorer leur situation", préviennent, dans un communiqué commun, les deux institutions.
Elles appellent à "des efforts plus globaux de conservation des milieux naturels", au-delà des actions spécifiques déployées pour les espèces les plus menacées.
Car la première cause du recul des expèces reste la régression et la fragmentation des espaces naturels.
L'assèchement des zones humides est ainsi une menace pour la Grenouille des champs et le Pélobate brun, classés "en danger".
L'urbanisation, la conversion de terres en vignobles et les incendies affectent quant à eux la Tortue d'Hermann, "vulnérable" en France et "en danger" dans le Var, cite le rapport.
Le rejet de polluants (pesticides, engrais, métaux lourds...) contribue à la situation, ainsi que l'introduction d'espèces exotiques envahissantes comme les écrevisses américaines ou la Grenouille taureau.
En altitude, d'autres espèces restent relativement à l'abri, mais l'étude met en garde contre la construction de routes ou de stations de ski (pour le Lézard d'Aurelio), ou encore contre le réchauffement climatique.