Tahiti, le 19 septembre 2024 - Le championnat Élite du football tahitien reprend ses droits dès vendredi avec les premiers matchs du week-end. Une nouvelle saison avec son lot de changements, le plus marquant étant la réduction du nombre d’équipes.
Après la trêve hivernale, le championnat de Ligue 1 Vini est de retour. À noter parmi les nouvelles résolutions, le changement du nombre d’équipes proposé par la Fédération tahitienne de football. Ce sont dix équipes qui s’affronteront cette saison au lieu de 12 la saison dernière. Un choix fort plébiscité par les clubs et la fédération lors de la révision des règlements généraux de l’année dernière. Moins d’équipes, plus de matchs de qualité ont été les mots d’ordre pour entériner cette proposition. Le championnat va donc débuter avec deux équipes en moins, mais aussi avec une nouvelle formule : “Nous avons décidé de revenir à un format plus classique”, nous explique Naea Bennett, le directeur opérationnel de la fédération. “Un championnat comme on en voit en Europe, avec des matchs aller-retour”. “Une compétition plus équitable pour les joueurs et les clubs, où le champion sera le plus régulier de la saison, ce qui n’était pas souvent le cas avec les autres formules.”
Cette réorganisation a entraîné une fin de saison palpitante, car outre le beau champion que fut le club de Pirae, quatre équipes ont connu un dénouement cruel puisqu’elles descendent en Ligue 2. L’Olympique de Mahina, Papenoo et Temanava sont descendus directement après les play-down, alors que les Jeunes Tahitiens ont dû attendre le match de barrage pour être relégués. Restent en Ligue 1 Pirae (champion en titre), Tefana, Vénus, Dragon, Central Sport, Taiarapu, Pueu, Tamarii Punaruu, Mira et Manu Ura. Ces deux derniers ont, quant à eux, connu les joies de l’accession. Une montée directe pour le champion de Ligue 2, Mira, situé à Moorea, et une victoire en barrage contre les Jeunes Tahitiens pour Manu Ura, le club de Paea. Deux clubs qui ont fait chavirer de bonheur leurs supporters et leurs dirigeants, et qui comptent bien continuer leurs exploits en Ligue 1.
“Maintenant, il faut y rester”
“C’est une grande satisfaction d’être monté cette année. Cela fait plusieurs saisons que nous espérions mais rien n’est facile. Il faut se battre pour y arriver”, raconte avec émotion Jacob Tutavae, l’entraîneur de Manu Ura, vainqueur du dernier Festival des îles avec ses hommes. Surtout que le club a dû se restructurer autour notamment de sa section futsall. “Nous avons dû faire appel il y a quelques saisons à nos joueurs de futsall. Nous étions nombreux à venir de cette discipline. Nous avions envie de partager davantage, de nous voir plus souvent. C’est cet état d’esprit qui nous a fait franchir les étapes. Nous voulons continuer l’aventure mais surtout garder cette force en nous, cette envie d’écrire l’histoire du club ensemble. C’est primordial, bien plus que le résultat.”
Du côté de l’île Sœur, c’est Mira, l’autre club promu, qui est bien décidé à ne pas faire de la figuration cette année. “C’était l’un de nos rêves d’accéder à la Ligue 1. Maintenant, il faut y rester”, analyse le nouveau président, Irea Germain. D’autant plus que la bataille va être féroce, vu le niveau des clubs en complétion. Fort de leurs deux titres – championnat et Coupe de Ligue 2 –, les hommes du président Germain savent que le chemin sera long et difficile. “Nous nous attendons à la dureté de ce championnat. Il sera long avec plus de matchs. Nous nous sommes armés pour ça. D’anciens joueurs du club qui jouent encore, dont certains en Ligue 1, vont revenir pour nous renforcer. En gardant l’effectif déjà en place, l’équipe devrait avoir les moyens de rivaliser.” Et ce, dès le premier match samedi, face à une équipe bien connue. “C’est sûr que commencer le championnat face à l’équipe de Manu Ura, ce n’est pas le plus évident car nous nous connaissons par cœur. Nous avons joué trois fois l’un contre l’autre et nous savons que ça va être difficile.”
D’autres matchs sont à l’affiche ce week-end et notamment Vénus contre Tefana, respectivement deuxième et troisième du dernier exercice, qui se retrouveront ce vendredi à 19 heures au stade de Mahina pour l’ouverture de cette première journée.
Après la trêve hivernale, le championnat de Ligue 1 Vini est de retour. À noter parmi les nouvelles résolutions, le changement du nombre d’équipes proposé par la Fédération tahitienne de football. Ce sont dix équipes qui s’affronteront cette saison au lieu de 12 la saison dernière. Un choix fort plébiscité par les clubs et la fédération lors de la révision des règlements généraux de l’année dernière. Moins d’équipes, plus de matchs de qualité ont été les mots d’ordre pour entériner cette proposition. Le championnat va donc débuter avec deux équipes en moins, mais aussi avec une nouvelle formule : “Nous avons décidé de revenir à un format plus classique”, nous explique Naea Bennett, le directeur opérationnel de la fédération. “Un championnat comme on en voit en Europe, avec des matchs aller-retour”. “Une compétition plus équitable pour les joueurs et les clubs, où le champion sera le plus régulier de la saison, ce qui n’était pas souvent le cas avec les autres formules.”
Cette réorganisation a entraîné une fin de saison palpitante, car outre le beau champion que fut le club de Pirae, quatre équipes ont connu un dénouement cruel puisqu’elles descendent en Ligue 2. L’Olympique de Mahina, Papenoo et Temanava sont descendus directement après les play-down, alors que les Jeunes Tahitiens ont dû attendre le match de barrage pour être relégués. Restent en Ligue 1 Pirae (champion en titre), Tefana, Vénus, Dragon, Central Sport, Taiarapu, Pueu, Tamarii Punaruu, Mira et Manu Ura. Ces deux derniers ont, quant à eux, connu les joies de l’accession. Une montée directe pour le champion de Ligue 2, Mira, situé à Moorea, et une victoire en barrage contre les Jeunes Tahitiens pour Manu Ura, le club de Paea. Deux clubs qui ont fait chavirer de bonheur leurs supporters et leurs dirigeants, et qui comptent bien continuer leurs exploits en Ligue 1.
“Maintenant, il faut y rester”
“C’est une grande satisfaction d’être monté cette année. Cela fait plusieurs saisons que nous espérions mais rien n’est facile. Il faut se battre pour y arriver”, raconte avec émotion Jacob Tutavae, l’entraîneur de Manu Ura, vainqueur du dernier Festival des îles avec ses hommes. Surtout que le club a dû se restructurer autour notamment de sa section futsall. “Nous avons dû faire appel il y a quelques saisons à nos joueurs de futsall. Nous étions nombreux à venir de cette discipline. Nous avions envie de partager davantage, de nous voir plus souvent. C’est cet état d’esprit qui nous a fait franchir les étapes. Nous voulons continuer l’aventure mais surtout garder cette force en nous, cette envie d’écrire l’histoire du club ensemble. C’est primordial, bien plus que le résultat.”
Du côté de l’île Sœur, c’est Mira, l’autre club promu, qui est bien décidé à ne pas faire de la figuration cette année. “C’était l’un de nos rêves d’accéder à la Ligue 1. Maintenant, il faut y rester”, analyse le nouveau président, Irea Germain. D’autant plus que la bataille va être féroce, vu le niveau des clubs en complétion. Fort de leurs deux titres – championnat et Coupe de Ligue 2 –, les hommes du président Germain savent que le chemin sera long et difficile. “Nous nous attendons à la dureté de ce championnat. Il sera long avec plus de matchs. Nous nous sommes armés pour ça. D’anciens joueurs du club qui jouent encore, dont certains en Ligue 1, vont revenir pour nous renforcer. En gardant l’effectif déjà en place, l’équipe devrait avoir les moyens de rivaliser.” Et ce, dès le premier match samedi, face à une équipe bien connue. “C’est sûr que commencer le championnat face à l’équipe de Manu Ura, ce n’est pas le plus évident car nous nous connaissons par cœur. Nous avons joué trois fois l’un contre l’autre et nous savons que ça va être difficile.”
D’autres matchs sont à l’affiche ce week-end et notamment Vénus contre Tefana, respectivement deuxième et troisième du dernier exercice, qui se retrouveront ce vendredi à 19 heures au stade de Mahina pour l’ouverture de cette première journée.