PAPEETE, le 4 avril 2019 - Les 57 représentants juniors se sont retrouvés ce jeudi matin dans l'hémicycle pour débattre de deux délibérations préparées par leurs soins. Le premier, concerne le cyberharcèlement et le second, porte sur le tri sélectif des déchets dans les écoles. Après des échanges avec les ministres concernés, les deux textes ont été adoptés.
La séance a démarré peu après 9 heures. Au menu de la matinée, l'examen des deux propositions de délibération concernant le cyberharcèlement et le tri sélectif des déchets.
Durant la séance, les enfants ont pris leurs rôles au sérieux et les ministres concernés par les deux thèmes étaient présents pour répondre à leurs interrogations.
LE CYBERHARCÈLEMENT : 8 ENFANTS SUR 10 TOUCHES PAR CE FLÉAU
En première partie de séance, les représentants juniors ont abordé le thème du cyberharcèlement. D'après les élèves de CM2 de l'école Nahoata à Pirae, porteurs de cette délibération, "huit élèves sur dix ont été harcelés et six d'entre eux n'ont pas trouvé d'aide auprès d'un membre de leur famille ou de la communauté éducative". "Il faut vraiment s'en inquiéter, et je suis contente qu'ils en prennent conscience et qu'ils ont décidé de voter une loi contre le cyberharcèlement. Ce sont des enfants qui réfléchissent à leurs situations et pour la ministre de l’Éducation, c'est quelque chose d'intéressant", déclare Christelle Lehartel, ministre de l’Éducation.
Un message largement partagé. "Il y en a même qui disent que leurs parents ne les écoutent pas et qu'ils ne s'intéressent pas à ce qu'ils font, c'est très alarmant", s'inquiète Sylvana Puhetini, 1ère vice-présidente de l'assemblée. Et les parents ont un rôle important à jouer pour éviter tout cela : "J'ai été horrifiée par le rapport. Il y a plusieurs messages qui sont diffusés dans les médias pour que les parents puissent être sensibilisés. Tous ces messages d'alerte pourront fonctionner dès lors que la responsabilité individuelle est mise en œuvre", rajoute Tea Frogier, ministre en charge de l'Economie numérique.
Dans la délibération, les représentants juniors demandent à ce qu'une réunion d'informations soit organisée dans les écoles et qu'une communication soit diffusée pour prévenir contre ce fléau. Ils demandent aussi à ce qu'un numéro vert soit mis en place pour aider les victimes. Après les échanges avec les ministres de l’Éducation et de l’Économie numérique, les représentants juniors ont adopté le texte, et avant de passer au dossier suivant, une représentante junior a demandé à la ministre de l’Éducation de faire en sorte que ce texte soit appliqué dans les établissements scolaires au fenua. "On va faire en sorte que cette règle soit appliquée dans tous les établissements scolaires de la Polynésie française. Ce n'est pas un jeu que nous sommes en train de vivre, c'est réellement l'assemblée junior. Donc, on va les valoriser et prendre tout cela en considération. Il ne faut pas oublier qu'ils ont travaillé sur le sujet avant d'arriver ici, et c'est certainement des questions sérieuses qui émanent des établissements scolaires", répond Christelle Lehartel.
LE TRI SÉLECTIF DOIT S'APPRENDRE A L’ÉCOLE
"L'incivisme humain", conséquence réelle de la pollution de notre fenua, voilà le constat que font les élèves de la classe CM1-CM2 de l'école Moenoa à Ti'arei et c'est d'ailleurs sur leur texte que se sont penchés les 57 représentants juniors, ce jeudi matin à Taraho'i, en deuxième partie de séance.
Dans cette délibération, les représentants en herbe demandent à ce que le tri sélectif des déchets soit obligatoire dans toutes les écoles de Polynésie et que l'apprentissage du tri soit inscrit dans les programmes scolaires dès le 1er degré. Il est également demandé au pays d'accompagner les collectivités dans la gestion des déchets produits par les écoles et les établissements scolaires publics.
Le ministre de l'environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu s'est félicité de cette initiative et il se dit rassurer de voir que la jeune génération s'intéresse à ce sujet.
La majorité des représentants ont adopté le texte, en fin de matinée.
La séance a démarré peu après 9 heures. Au menu de la matinée, l'examen des deux propositions de délibération concernant le cyberharcèlement et le tri sélectif des déchets.
Durant la séance, les enfants ont pris leurs rôles au sérieux et les ministres concernés par les deux thèmes étaient présents pour répondre à leurs interrogations.
LE CYBERHARCÈLEMENT : 8 ENFANTS SUR 10 TOUCHES PAR CE FLÉAU
En première partie de séance, les représentants juniors ont abordé le thème du cyberharcèlement. D'après les élèves de CM2 de l'école Nahoata à Pirae, porteurs de cette délibération, "huit élèves sur dix ont été harcelés et six d'entre eux n'ont pas trouvé d'aide auprès d'un membre de leur famille ou de la communauté éducative". "Il faut vraiment s'en inquiéter, et je suis contente qu'ils en prennent conscience et qu'ils ont décidé de voter une loi contre le cyberharcèlement. Ce sont des enfants qui réfléchissent à leurs situations et pour la ministre de l’Éducation, c'est quelque chose d'intéressant", déclare Christelle Lehartel, ministre de l’Éducation.
Un message largement partagé. "Il y en a même qui disent que leurs parents ne les écoutent pas et qu'ils ne s'intéressent pas à ce qu'ils font, c'est très alarmant", s'inquiète Sylvana Puhetini, 1ère vice-présidente de l'assemblée. Et les parents ont un rôle important à jouer pour éviter tout cela : "J'ai été horrifiée par le rapport. Il y a plusieurs messages qui sont diffusés dans les médias pour que les parents puissent être sensibilisés. Tous ces messages d'alerte pourront fonctionner dès lors que la responsabilité individuelle est mise en œuvre", rajoute Tea Frogier, ministre en charge de l'Economie numérique.
Dans la délibération, les représentants juniors demandent à ce qu'une réunion d'informations soit organisée dans les écoles et qu'une communication soit diffusée pour prévenir contre ce fléau. Ils demandent aussi à ce qu'un numéro vert soit mis en place pour aider les victimes. Après les échanges avec les ministres de l’Éducation et de l’Économie numérique, les représentants juniors ont adopté le texte, et avant de passer au dossier suivant, une représentante junior a demandé à la ministre de l’Éducation de faire en sorte que ce texte soit appliqué dans les établissements scolaires au fenua. "On va faire en sorte que cette règle soit appliquée dans tous les établissements scolaires de la Polynésie française. Ce n'est pas un jeu que nous sommes en train de vivre, c'est réellement l'assemblée junior. Donc, on va les valoriser et prendre tout cela en considération. Il ne faut pas oublier qu'ils ont travaillé sur le sujet avant d'arriver ici, et c'est certainement des questions sérieuses qui émanent des établissements scolaires", répond Christelle Lehartel.
LE TRI SÉLECTIF DOIT S'APPRENDRE A L’ÉCOLE
"L'incivisme humain", conséquence réelle de la pollution de notre fenua, voilà le constat que font les élèves de la classe CM1-CM2 de l'école Moenoa à Ti'arei et c'est d'ailleurs sur leur texte que se sont penchés les 57 représentants juniors, ce jeudi matin à Taraho'i, en deuxième partie de séance.
Dans cette délibération, les représentants en herbe demandent à ce que le tri sélectif des déchets soit obligatoire dans toutes les écoles de Polynésie et que l'apprentissage du tri soit inscrit dans les programmes scolaires dès le 1er degré. Il est également demandé au pays d'accompagner les collectivités dans la gestion des déchets produits par les écoles et les établissements scolaires publics.
Le ministre de l'environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu s'est félicité de cette initiative et il se dit rassurer de voir que la jeune génération s'intéresse à ce sujet.
La majorité des représentants ont adopté le texte, en fin de matinée.