Sortant de 60 jours de silence, trahi seulement par les annonces de retards et de changements d’horaires incessants, le King Tamatoa refait surface, pour annoncer, à cors et à cris, la cessation de ses rotations jusqu’au 30 juin prochain et menace même de quitter le Fenua… s’il n’obtient du gouvernement, la réponse à sa demande de défiscalisation.
Cette réponse est connue depuis le 17 septembre 2009. Elle émane de la bouche même d’Oscar TEMARU, alors Président du Pays, qui, dans son discours d’ouverture de la session budgétaire de l’assemblée, expliquait son choix de donner la licence d’exploitation au King Tamatoa, sans pour autant accorder la détaxe de carburant et encore moins la défiscalisation.
Hier, la direction du King Tamatoa a continué sa campagne de désinformation portée à l’encontre du Président Gaston TONG SANG en citant son courrier, adressé le 18 septembre 2009 à Oscar TEMARU, alors Président du Pays, pour lui rappeler qu’en « l’état actuel de notre règlementation », il ne pouvait « refuser le bénéfice des dispositifs de soutien tels que la défiscalisation et la détaxe carburant ».
Il n’y a eu alors, aucune réponse, ni d’Oscar TEMARU, ni de Bill RAVEL, qui estime, encore aujourd’hui, être dans son bon droit. Trois mois plus tard, toujours aucune réaction… si ce n’est la décision de louer le bateau plutôt que de l’acheter. Changement de « braquet » que l’armateur omet, bien évidemment, de signaler aux autorités locales, alors qu’il était dans l’obligation de le faire, s’agissant d’un changement des conditions d'octroi de sa licence (lettre de rappel du ministre des transports intérieurs le 09 février 2010).
Par la suite, Monsieur RAVEL veut faire croire à tout le monde, qu’il peut bénéficier du pavillon international français, lui permettant de ne pas embaucher sous le régime local des lois du travail, et donc de prendre des marins étrangers et bon marché. La direction nationale des affaires maritimes lui répond par un refus catégorique.
L’armateur demande, ensuite, la détaxe totale de son carburant. Ce qu’il obtient, grâce à une loi du Pays « taillée sur mesure ».
Aujourd'hui, huit mois après avoir obtenu sa licence et trois mois après avoir débuté ses rotations, l’armateur demande une défiscalisation qu’il sait ne pas pouvoir obtenir, puisqu’il n’est pas propriétaire du bateau. La loi du Pays n°2009-7 du 1er avril 2009 est claire, le bateau doit être acquis pour prétendre à la défiscalisation. Pour rappel, ce dispositif a pour vocation de soutenir un projet de développement et non pas à combler les trous d’une exploitation mal évaluée.
Car si les rotations ont été stoppées, sous prétexte de blocage du gouvernement sur la défiscalisation, la réalité est bien moins reluisante, notamment celle concernant le nombre réel de passagers et de voitures transportés sur chaque voyage, selon les chiffres fournis par l’armateur à la direction polynésienne des affaires maritimes :
31/03/10 : 1er voyage Papeete – Iles Sous-le-Vent : 774 passagers et 128 véhicules ;
19/05/10 : 14ème voyage Papeete – Iles Sous-le-Vent : 281 passagers et 44 véhicules.
Au regard de sa démesure, ce projet ne pouvait que laisser perplexe sur sa rentabilité. Nul besoin d’une boule de cristal, en effet, pour prédire le destin d’un bateau dispendieux, avec une consommation en carburant beaucoup trop élevée (17 millions de litres) en 2010, déclarée année de la biodiversité, qui n’était même pas rentable en Corse, un territoire qui recense 300 000 habitants et qui reçoit 3 millions de touristes, alors que les Iles Sous-le-Vent et ses 30 000 habitants, n’accueillent que 60 000 touristes.
Depuis le début, Bill RAVEL met la charrue avant les bœufs, en conduisant un projet mal ficelé sur un modèle économique mal calculé, faisant, sans cesse, de notre population, un objet de chantage.
Chantage pour la licence d’armateur, chantage pour la défiscalisation, chantage pour la détaxe carburant, chantage pour le système d’imposition, chantage pour l’immatriculation et le pavillon, chantage pour la mise aux normes des infrastructures maritimes d’accueil, chantage avec « la surtaxe GTS », chantage pour la loi du Pays NGV... Chantage encore aujourd’hui pour une nouvelle demande de défiscalisation qui ne peut être octroyée. Le chantage de trop ? La population nous le dira.
« Chantage », c’est en effet le nom qu’on pourrait donner au King Tamatoa qui ne cesse de prétendre à des droits, sans vouloir assumer les devoirs. Un chantage, qui aujourd’hui, ne fait plus sourire personne… et qui fait même grincer des dents aux passagers dont on a empoché l’argent et qui n’ont qu’à demander à se faire rembourser, car pour l’heure, ils ont, tout bonnement, été dupés.
Ce sont également des milliers de jeunes prévus pour le grand rassemblement de la jeunesse protestante, prévu très prochainement, qui doivent maintenant trouver un autre moyen de transport, car ne pouvant plus compter sur le King Tamatoa qui arrête ses rotations, sans préavis aucun.
Ce sont aussi, hélas, 44 personnes qui demain se retrouveront sur le marché du travail, licenciées pour payer le choix d’un homme, qui, en parfaite connaissance de cause, s’est acharné à mettre en service un navire inadapté pour notre Fenua.
Cette réponse est connue depuis le 17 septembre 2009. Elle émane de la bouche même d’Oscar TEMARU, alors Président du Pays, qui, dans son discours d’ouverture de la session budgétaire de l’assemblée, expliquait son choix de donner la licence d’exploitation au King Tamatoa, sans pour autant accorder la détaxe de carburant et encore moins la défiscalisation.
Hier, la direction du King Tamatoa a continué sa campagne de désinformation portée à l’encontre du Président Gaston TONG SANG en citant son courrier, adressé le 18 septembre 2009 à Oscar TEMARU, alors Président du Pays, pour lui rappeler qu’en « l’état actuel de notre règlementation », il ne pouvait « refuser le bénéfice des dispositifs de soutien tels que la défiscalisation et la détaxe carburant ».
Il n’y a eu alors, aucune réponse, ni d’Oscar TEMARU, ni de Bill RAVEL, qui estime, encore aujourd’hui, être dans son bon droit. Trois mois plus tard, toujours aucune réaction… si ce n’est la décision de louer le bateau plutôt que de l’acheter. Changement de « braquet » que l’armateur omet, bien évidemment, de signaler aux autorités locales, alors qu’il était dans l’obligation de le faire, s’agissant d’un changement des conditions d'octroi de sa licence (lettre de rappel du ministre des transports intérieurs le 09 février 2010).
Par la suite, Monsieur RAVEL veut faire croire à tout le monde, qu’il peut bénéficier du pavillon international français, lui permettant de ne pas embaucher sous le régime local des lois du travail, et donc de prendre des marins étrangers et bon marché. La direction nationale des affaires maritimes lui répond par un refus catégorique.
L’armateur demande, ensuite, la détaxe totale de son carburant. Ce qu’il obtient, grâce à une loi du Pays « taillée sur mesure ».
Aujourd'hui, huit mois après avoir obtenu sa licence et trois mois après avoir débuté ses rotations, l’armateur demande une défiscalisation qu’il sait ne pas pouvoir obtenir, puisqu’il n’est pas propriétaire du bateau. La loi du Pays n°2009-7 du 1er avril 2009 est claire, le bateau doit être acquis pour prétendre à la défiscalisation. Pour rappel, ce dispositif a pour vocation de soutenir un projet de développement et non pas à combler les trous d’une exploitation mal évaluée.
Car si les rotations ont été stoppées, sous prétexte de blocage du gouvernement sur la défiscalisation, la réalité est bien moins reluisante, notamment celle concernant le nombre réel de passagers et de voitures transportés sur chaque voyage, selon les chiffres fournis par l’armateur à la direction polynésienne des affaires maritimes :
31/03/10 : 1er voyage Papeete – Iles Sous-le-Vent : 774 passagers et 128 véhicules ;
19/05/10 : 14ème voyage Papeete – Iles Sous-le-Vent : 281 passagers et 44 véhicules.
Au regard de sa démesure, ce projet ne pouvait que laisser perplexe sur sa rentabilité. Nul besoin d’une boule de cristal, en effet, pour prédire le destin d’un bateau dispendieux, avec une consommation en carburant beaucoup trop élevée (17 millions de litres) en 2010, déclarée année de la biodiversité, qui n’était même pas rentable en Corse, un territoire qui recense 300 000 habitants et qui reçoit 3 millions de touristes, alors que les Iles Sous-le-Vent et ses 30 000 habitants, n’accueillent que 60 000 touristes.
Depuis le début, Bill RAVEL met la charrue avant les bœufs, en conduisant un projet mal ficelé sur un modèle économique mal calculé, faisant, sans cesse, de notre population, un objet de chantage.
Chantage pour la licence d’armateur, chantage pour la défiscalisation, chantage pour la détaxe carburant, chantage pour le système d’imposition, chantage pour l’immatriculation et le pavillon, chantage pour la mise aux normes des infrastructures maritimes d’accueil, chantage avec « la surtaxe GTS », chantage pour la loi du Pays NGV... Chantage encore aujourd’hui pour une nouvelle demande de défiscalisation qui ne peut être octroyée. Le chantage de trop ? La population nous le dira.
« Chantage », c’est en effet le nom qu’on pourrait donner au King Tamatoa qui ne cesse de prétendre à des droits, sans vouloir assumer les devoirs. Un chantage, qui aujourd’hui, ne fait plus sourire personne… et qui fait même grincer des dents aux passagers dont on a empoché l’argent et qui n’ont qu’à demander à se faire rembourser, car pour l’heure, ils ont, tout bonnement, été dupés.
Ce sont également des milliers de jeunes prévus pour le grand rassemblement de la jeunesse protestante, prévu très prochainement, qui doivent maintenant trouver un autre moyen de transport, car ne pouvant plus compter sur le King Tamatoa qui arrête ses rotations, sans préavis aucun.
Ce sont aussi, hélas, 44 personnes qui demain se retrouveront sur le marché du travail, licenciées pour payer le choix d’un homme, qui, en parfaite connaissance de cause, s’est acharné à mettre en service un navire inadapté pour notre Fenua.