TAHA'A, le 4 novembre 2017 - C'est la deuxième participation de cette équipe japonaise à la Hawaiki Nui Va'a. Ces rameurs sont dans la course pour se donner au maximum, mais n'ont que peu d'espoir de l'emporter. Amoureux de la culture polynésienne et de la pirogue, ils veulent surtout progresser et s'immerger dans notre culture.
Sur les 141 équipes inscrites à la Hawaiki Nui Va'a 2017, onze sont métropolitaines ou étrangères. Ce n'est pas encore un engouement planétaire, mais le signe que notre sport national continue de faire son chemin dans le cœur des sportifs de tous les pays marins.
Parmi ces visiteurs, nous avons rencontré à Taha'a l'équipe Ocean Va'a Japan, venue tout droit du Pays du soleil levant. Habitués des courses tahitiennes et hawaiiennes, ces rameurs sont avant tout des amoureux de la pirogue et de toute la culture associée, comme en témoignent les tatouages arborés fièrement par le doyen de l'équipe.
Parmi ces visiteurs, nous avons rencontré à Taha'a l'équipe Ocean Va'a Japan, venue tout droit du Pays du soleil levant. Habitués des courses tahitiennes et hawaiiennes, ces rameurs sont avant tout des amoureux de la pirogue et de toute la culture associée, comme en témoignent les tatouages arborés fièrement par le doyen de l'équipe.
Kenny Kaneko, membre de l'équipe Ocean Va'a Japan
"C'est la course la plus difficile que nous ayons jamais faite"
(interview traduite de l'anglais)
Vous êtes venus spécialement pour la course ?
Oui, nous sommes arrivés samedi dernier et nous repartons ce dimanche. Donc nous restons juste pour la semaine de la Hawaiki Nui Va'a.
Quand avez-vous créé votre équipe ?
Notre club existe depuis sept ans, mais chaque année nous accueillons de nouveaux rameurs. Donc ici nous avons certains rameurs qui pratiquent depuis 10 ans, et en parallèle des rameurs qui ont commencé il y a moins d'un an. Nous sommes venus à 12 rameurs.
Est-ce votre premier voyage en Polynésie ?
Non, c'est notre deuxième participation à la Hawaiki Nui Va'a, donc notre deuxième voyage à Tahiti. Nous avons aussi été à Hawaii pour différentes courses, mais c'est vraiment la Hawaiki Nui qui est la plus dure. C'est la course la plus difficile que nous ayons jamais faite, et nous la faisons donc une deuxième fois ! Mais nous aimons le fait que ce ne soit pas une simple course, qu'elle connecte les îles entre elles. C'est comme un voyage en plus d'une course, et il y a un énorme aspect culturel.
Je vois que certains membres de l'équipe sont tatoués, ce qui est très rare au Japon. Vous aimez beaucoup la culture polynésienne ?
Oui, nous l'aimons beaucoup. Cet homme tatoué est mon père ! (NDLR : en photo avec Kenny) En fait nous aimons toute cette culture de la pirogue, du voyage et de la rame. C'est la raison pour laquelle nous ne sommes pas venus aux championnats du monde. C'était plus comme les Jeux Olympiques, alors que là, à la Hawaiki Nui, c'est vraiment une découverte de la culture polynésienne, la visite des îles… Et finalement beaucoup plus d'équipes locales, avec un bien meilleur niveau !
Vous étiez en 70ème position après la première journée, espériez-vous un meilleur résultat ?
Nous continuons de ramer aussi bien que nous le pouvons, et nous essaierons de doubler autant d'équipes que possible ! Nous sommes ici pour nous améliorer. L'année dernière nous étions je crois 81ème, ou 82ème, nous allons essayer de faire mieux ! Et à la Hawaiki Nui il y a vraiment du niveau, c'est une vraie motivation pour continuer à nous entraîner et nous surpasser. C'est toujours incroyable de voir à quel point les rameurs sont bons ici, ils ont une technique incroyable. Je pense que c'est lié au fait qu'ici tout le monde grandit en pratiquant ce sport, c'est une vraie culture. Alors que la plupart d'entre nous avons commencé à ramer dans notre vingtaine ou notre trentaine. C'est différent, mais nous essayons toujours de faire du mieux que nous le pouvons.
Pensez-vous que les Japonais pourrons atteindre un bon niveau ?
Oui, je pense que les Japonais pourrons atteindre ce niveau dans 10 ou 20 ans, quand nos enfants grandirons. Ils rament avec nous déjà, et avec un peu de chance quand ils seront adultes ils reviendront et seront compétitifs.
Y-a-t-il beaucoup de pratiquants du va'a au Japon ?
La pirogue tahitienne, pas tellement. Peut-être 500 ou 600 au maximum. Mais comme les sports de rame deviennent de plus en plus populaires, avec l'émergence du Stand-up Paddle et des champions du monde de ce sport au Japon, il y a du potentiel. Il faudrait juste que plus de gens s'intéressent au va'a.
(interview traduite de l'anglais)
Vous êtes venus spécialement pour la course ?
Oui, nous sommes arrivés samedi dernier et nous repartons ce dimanche. Donc nous restons juste pour la semaine de la Hawaiki Nui Va'a.
Quand avez-vous créé votre équipe ?
Notre club existe depuis sept ans, mais chaque année nous accueillons de nouveaux rameurs. Donc ici nous avons certains rameurs qui pratiquent depuis 10 ans, et en parallèle des rameurs qui ont commencé il y a moins d'un an. Nous sommes venus à 12 rameurs.
Est-ce votre premier voyage en Polynésie ?
Non, c'est notre deuxième participation à la Hawaiki Nui Va'a, donc notre deuxième voyage à Tahiti. Nous avons aussi été à Hawaii pour différentes courses, mais c'est vraiment la Hawaiki Nui qui est la plus dure. C'est la course la plus difficile que nous ayons jamais faite, et nous la faisons donc une deuxième fois ! Mais nous aimons le fait que ce ne soit pas une simple course, qu'elle connecte les îles entre elles. C'est comme un voyage en plus d'une course, et il y a un énorme aspect culturel.
Je vois que certains membres de l'équipe sont tatoués, ce qui est très rare au Japon. Vous aimez beaucoup la culture polynésienne ?
Oui, nous l'aimons beaucoup. Cet homme tatoué est mon père ! (NDLR : en photo avec Kenny) En fait nous aimons toute cette culture de la pirogue, du voyage et de la rame. C'est la raison pour laquelle nous ne sommes pas venus aux championnats du monde. C'était plus comme les Jeux Olympiques, alors que là, à la Hawaiki Nui, c'est vraiment une découverte de la culture polynésienne, la visite des îles… Et finalement beaucoup plus d'équipes locales, avec un bien meilleur niveau !
Vous étiez en 70ème position après la première journée, espériez-vous un meilleur résultat ?
Nous continuons de ramer aussi bien que nous le pouvons, et nous essaierons de doubler autant d'équipes que possible ! Nous sommes ici pour nous améliorer. L'année dernière nous étions je crois 81ème, ou 82ème, nous allons essayer de faire mieux ! Et à la Hawaiki Nui il y a vraiment du niveau, c'est une vraie motivation pour continuer à nous entraîner et nous surpasser. C'est toujours incroyable de voir à quel point les rameurs sont bons ici, ils ont une technique incroyable. Je pense que c'est lié au fait qu'ici tout le monde grandit en pratiquant ce sport, c'est une vraie culture. Alors que la plupart d'entre nous avons commencé à ramer dans notre vingtaine ou notre trentaine. C'est différent, mais nous essayons toujours de faire du mieux que nous le pouvons.
Pensez-vous que les Japonais pourrons atteindre un bon niveau ?
Oui, je pense que les Japonais pourrons atteindre ce niveau dans 10 ou 20 ans, quand nos enfants grandirons. Ils rament avec nous déjà, et avec un peu de chance quand ils seront adultes ils reviendront et seront compétitifs.
Y-a-t-il beaucoup de pratiquants du va'a au Japon ?
La pirogue tahitienne, pas tellement. Peut-être 500 ou 600 au maximum. Mais comme les sports de rame deviennent de plus en plus populaires, avec l'émergence du Stand-up Paddle et des champions du monde de ce sport au Japon, il y a du potentiel. Il faudrait juste que plus de gens s'intéressent au va'a.