PAPEETE, le 07/05/2016 - La deuxième rencontre entre le gouvernement et l'intersyndicale, dans le cadre du préavis de grève général qui a été déposé mardi dernier, s'est tenue ce vendredi. Des débats constructifs, malgré quelques désaccords. Tout ce beau monde se retrouvera dès ce samedi matin à partir de 9 heures à la Présidence.
Gouvernement et intersyndicale se reverront ce samedi matin, pour continuer les négociations dans le cadre du préavis de grève général qui a été déposé mardi dernier. La journée de samedi pourrait être décisive, elle se déroulera en deux temps. À 9 heures, un petit comité, composé des membres du gouvernement et des secrétaires généraux des organisations syndicales, se réunira à la Présidence. Ensemble, ils débattront sur les points qui bloquent. À 11 heures, l'ensemble des partenaires sociaux les rejoindront.
La signature d'un protocole d'accord pourrait être envisagée, mais à entendre les syndicalistes, les avis divergent. Tandis que certains sont prêts à partir en grève lundi, d'autres veulent trouver une solution et éviter de se retrouver dans la rue, lundi matin.
Pour ce second échange, les discussions ont duré plus de 5 heures et le gouvernement a fait ses propositions :
- Concernant la PSG II, il réaffirme que rien n'a été arrêté à ce jour et il propose la constitution d'un comité de pilotage qui se réunira deux fois par semaine, jusqu'à la fin du mois de juin.
- Au sujet de la restitution du fond de solidarité exceptionnel (FSE) au profit des seuls salariés, le gouvernement propose de mettre en place une discussion tripartite.
- Il affirme également que la CPS restera une société de droit privé avec des missions de service public confiées par le Pays.
- En ce qui concerne l'Allocation complémentaire de retraite (ACR), le gouvernement s'engage à prendre en charge l'augmentation de cette allocation. "Si nous décidons d'augmenter l'allocation vieillesse, celle qui est payée au RSPF, il y a des conséquences sur la partie qui est prise en charge par les salariés. Nous prenons, donc, en charge cette partie supplémentaire, c'est normal. Si le politique prend la décision, il paie l'addition derrière. Toute dépense supplémentaire qui sera arrêté, programmée et votée par le politique, eh bien il faudra que ce même politique mette les moyens nécessaires et suffisants pour assurer cette responsabilité", souligne Edouard Fritch.
Des points qui pourraient être acceptés par les syndicalistes. "Nous avons rectifié certaines propositions. Nous avons, par exemple, rajouté la santé parce que dans les propositions du gouvernement, ce point n'apparaissait pas", explique Mahinui Temarii de la CSTP-FO.
- En revanche, il y a bien un sujet sur lequel les deux parties ont du mal à se mettre d'accord. "Sur la prise en charge de la dette cumulée du Pays" au régime général des salariés, "que l'on chiffre à un peu plus de vingt milliards. Là-dessus, je vous l'ai dit je suis intraitable, on ne peut pas, on n'a pas les moyens. Donc je ne peux pas donner droit à cette revendication", précise le Président du Pays, Edouard Fritch.
"Le gouvernement dit qu'il rembourse sa dette actuellement, mais il ne peut pas payer plus que ce qu'il fait déjà. S'il rembourse la dette d'un coup, cela aura des répercussions sur la population, comme la mise en place des nouvelles taxes, et nous ne voulons pas de cela", rassure Mahinui Temarii.
Est-ce que l'intersyndicale acceptera de revoir sa copie ? On le saura dans la journée.
Gouvernement et intersyndicale se reverront ce samedi matin, pour continuer les négociations dans le cadre du préavis de grève général qui a été déposé mardi dernier. La journée de samedi pourrait être décisive, elle se déroulera en deux temps. À 9 heures, un petit comité, composé des membres du gouvernement et des secrétaires généraux des organisations syndicales, se réunira à la Présidence. Ensemble, ils débattront sur les points qui bloquent. À 11 heures, l'ensemble des partenaires sociaux les rejoindront.
La signature d'un protocole d'accord pourrait être envisagée, mais à entendre les syndicalistes, les avis divergent. Tandis que certains sont prêts à partir en grève lundi, d'autres veulent trouver une solution et éviter de se retrouver dans la rue, lundi matin.
Pour ce second échange, les discussions ont duré plus de 5 heures et le gouvernement a fait ses propositions :
- Concernant la PSG II, il réaffirme que rien n'a été arrêté à ce jour et il propose la constitution d'un comité de pilotage qui se réunira deux fois par semaine, jusqu'à la fin du mois de juin.
- Au sujet de la restitution du fond de solidarité exceptionnel (FSE) au profit des seuls salariés, le gouvernement propose de mettre en place une discussion tripartite.
- Il affirme également que la CPS restera une société de droit privé avec des missions de service public confiées par le Pays.
- En ce qui concerne l'Allocation complémentaire de retraite (ACR), le gouvernement s'engage à prendre en charge l'augmentation de cette allocation. "Si nous décidons d'augmenter l'allocation vieillesse, celle qui est payée au RSPF, il y a des conséquences sur la partie qui est prise en charge par les salariés. Nous prenons, donc, en charge cette partie supplémentaire, c'est normal. Si le politique prend la décision, il paie l'addition derrière. Toute dépense supplémentaire qui sera arrêté, programmée et votée par le politique, eh bien il faudra que ce même politique mette les moyens nécessaires et suffisants pour assurer cette responsabilité", souligne Edouard Fritch.
Des points qui pourraient être acceptés par les syndicalistes. "Nous avons rectifié certaines propositions. Nous avons, par exemple, rajouté la santé parce que dans les propositions du gouvernement, ce point n'apparaissait pas", explique Mahinui Temarii de la CSTP-FO.
- En revanche, il y a bien un sujet sur lequel les deux parties ont du mal à se mettre d'accord. "Sur la prise en charge de la dette cumulée du Pays" au régime général des salariés, "que l'on chiffre à un peu plus de vingt milliards. Là-dessus, je vous l'ai dit je suis intraitable, on ne peut pas, on n'a pas les moyens. Donc je ne peux pas donner droit à cette revendication", précise le Président du Pays, Edouard Fritch.
"Le gouvernement dit qu'il rembourse sa dette actuellement, mais il ne peut pas payer plus que ce qu'il fait déjà. S'il rembourse la dette d'un coup, cela aura des répercussions sur la population, comme la mise en place des nouvelles taxes, et nous ne voulons pas de cela", rassure Mahinui Temarii.
Est-ce que l'intersyndicale acceptera de revoir sa copie ? On le saura dans la journée.