Tachkent, Ouzbékistan | AFP | mercredi 15/11/2023 - L'ONU a alerté mercredi contre l'augmentation "dramatique" des tempêtes de sable et de poussière (TSP) dans le monde, notamment en Asie centrale, un phénomène nocif pour la santé et lié au dérèglement climatique entraîné par les activités humaines.
"Les tempêtes de sable et de poussière sont un problème sous-estimé dont la fréquence a considérablement augmenté dans certaines régions du monde", a déploré la Convention onusienne contre la désertification (CNULCD) dans un rapport publié mercredi en marge d'un congrès à Samarcande, en Ouzbékistan, à deux semaines de l'ouverture de la COP28.
D'après la Convention, "au moins 25% du phénomène est attribué aux activités humaines".
Les TSP vont crescendo depuis plusieurs années dans plusieurs régions du monde, dont l'Asie centrale et le Moyen-Orient, et il n'y a aucune raison d'espérer une amélioration, selon les experts.
Les scientifiques ont déjà établi qu'avec le réchauffement de la planète, les évènements extrêmes (tempêtes, sécheresses, incendies, etc.) allaient se multiplier sur toute la planète.
En Asie centrale, recouverte à 80% de déserts et de steppes, le changement climatique, provoquant des sécheresses durables et l'augmentation de la fréquence des vents, participe à la multiplication des TSP, qui recouvrent les villes d'un voile grisâtre ou jaune.
"La vue de nuages sombres et roulants de sable et de poussière engloutissant tout sur leur passage et transformant le jour en nuit est l'un des spectacles les plus intimidants de la nature", a relevé le chef de la CNULCD, le Mauritanien Ibrahim Thiaw, évoquant "un phénomène coûteux qui fait des ravages partout".
"Toutefois, si les tempêtes de sable et de poussière sont exacerbées par les activités humaines, elles peuvent également être réduites par des actions humaines", a-t-il souligné.
Mais "la reconnaissance mondiale des TSP en tant que danger est généralement faible, en partie à cause de leur complexité" et "des données limitées", précise le rapport.
Les gouvernements, bien qu'appelant régulièrement leur population à rester à l'abri lors de ces phénomènes, manquent de moyens pour lutter.
La CNULCD a ainsi mis en garde contre la "menace vitale" des TSP, qui "aggravent" les maladies respiratoires et cardio-vasculaires à cause des particules fines inhalées.
Les TSP ont également un impact économique, en dégradant les sols de zones agricoles.
"Le monde perd près d'un million de kilomètres carrés de terres saines et productives chaque année", soit 4,2 millions de km2 entre 2015 et 2019, l'équivalent de la superficie des cinq ex-républiques soviétiques d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan), explique le rapport.
Plusieurs réunions sur le sujet sont prévues jusqu'à vendredi à Samarcande, avant l'ouverture de la COP28 le 30 novembre à Dubaï.
"Les tempêtes de sable et de poussière sont un problème sous-estimé dont la fréquence a considérablement augmenté dans certaines régions du monde", a déploré la Convention onusienne contre la désertification (CNULCD) dans un rapport publié mercredi en marge d'un congrès à Samarcande, en Ouzbékistan, à deux semaines de l'ouverture de la COP28.
D'après la Convention, "au moins 25% du phénomène est attribué aux activités humaines".
Les TSP vont crescendo depuis plusieurs années dans plusieurs régions du monde, dont l'Asie centrale et le Moyen-Orient, et il n'y a aucune raison d'espérer une amélioration, selon les experts.
Les scientifiques ont déjà établi qu'avec le réchauffement de la planète, les évènements extrêmes (tempêtes, sécheresses, incendies, etc.) allaient se multiplier sur toute la planète.
En Asie centrale, recouverte à 80% de déserts et de steppes, le changement climatique, provoquant des sécheresses durables et l'augmentation de la fréquence des vents, participe à la multiplication des TSP, qui recouvrent les villes d'un voile grisâtre ou jaune.
"La vue de nuages sombres et roulants de sable et de poussière engloutissant tout sur leur passage et transformant le jour en nuit est l'un des spectacles les plus intimidants de la nature", a relevé le chef de la CNULCD, le Mauritanien Ibrahim Thiaw, évoquant "un phénomène coûteux qui fait des ravages partout".
"Toutefois, si les tempêtes de sable et de poussière sont exacerbées par les activités humaines, elles peuvent également être réduites par des actions humaines", a-t-il souligné.
Mais "la reconnaissance mondiale des TSP en tant que danger est généralement faible, en partie à cause de leur complexité" et "des données limitées", précise le rapport.
Les gouvernements, bien qu'appelant régulièrement leur population à rester à l'abri lors de ces phénomènes, manquent de moyens pour lutter.
La CNULCD a ainsi mis en garde contre la "menace vitale" des TSP, qui "aggravent" les maladies respiratoires et cardio-vasculaires à cause des particules fines inhalées.
Les TSP ont également un impact économique, en dégradant les sols de zones agricoles.
"Le monde perd près d'un million de kilomètres carrés de terres saines et productives chaque année", soit 4,2 millions de km2 entre 2015 et 2019, l'équivalent de la superficie des cinq ex-républiques soviétiques d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan), explique le rapport.
Plusieurs réunions sur le sujet sont prévues jusqu'à vendredi à Samarcande, avant l'ouverture de la COP28 le 30 novembre à Dubaï.