PAPEETE, le 30 aout 2016 - Les étudiants de quatre filières du Pôle formation de la CCISM ont reçu ce mardi leurs diplômes de fin d'étude : l'Ecole de Commerce de Tahiti, la licence professionnelle, Attaché commercial en apprentissage et CAP cuisine en apprentissage. Une Graduation day à l'américaine hébergée par la Présidence.
Ils étaient 35, fiers comme des sous neufs dans leurs robes académiques, mortiers et simarres arborés crânement. Tous sont montés un par un sur l'estrade récupérer leurs diplômes (ou attestations, en attendant l'arrivée du précieux document de métropole) des mains des officiels présents, dont le président de la CCISM et le ministre de la Relance. L'occasion d'une photo-souvenir et d'un grand lancer de chapeau – pardon, de mortier – en guise d'adieu au monde étudiant.
Ils n'étaient que deux à ne pas avoir pu se présenter, bloqués en Métropole par la rentrée. En tous, ils sont donc 37 diplômés issus de quatre formations de la CCISM. 10 élèves de l'Ecole de Commerce de Tahiti, 10 étudiants de la Licence Droit-Eco-Gestion, 8 diplômés de la filière Attaché commercial en alternance et 9 élèves du CAP Cuisine en alternance. Un cru très féminin avec 28 filles pour 9 garçons. Marko Gabou, responsable des études à l'ECT, nous explique que "il y a au moins 65% de filles dans ces diplômés. Je n'ai pas vraiment d'explication, les filles sont peut-être un peu plus inquiètes de leur avenir que les garçons, elles sont peut-être aussi un petit peu plus matures… je ne sais pas."
"CA FAIT TRÈS PLAISIR AUX ÉTUDIANTS ET À LEURS FAMILLES"
Cette cérémonie, au départ imaginée pour les élèves de l'ECT, rassemble donc de plus en plus de filières de la nouvellement créée Université des métiers, puisque les deux formations d'un an en alternance se sont jointes aux festivités, après l'ajout de la licence l'année dernière. Il ne manque plus que les BTS qui ont leur propre cérémonie en juillet.
"Nous souhaitons élargir cette cérémonie le plus possible, parce que cela permet de créer une cohésion globale autour du centre de formation. C'est toujours l'ECT qui l'organise, mais ça permet de fédérer tout le monde, et ça fait très plaisir aux étudiants et à leurs familles" nous assure Marko Gabou. Et pour l'année prochaine, "il n'y aura pas beaucoup de changements, mais nous avons un gros recrutement pour l'ECT cette année avec 28 nouveau élèves qui entrent en première année, donc en soit c'est un gros challenge."
Ils étaient 35, fiers comme des sous neufs dans leurs robes académiques, mortiers et simarres arborés crânement. Tous sont montés un par un sur l'estrade récupérer leurs diplômes (ou attestations, en attendant l'arrivée du précieux document de métropole) des mains des officiels présents, dont le président de la CCISM et le ministre de la Relance. L'occasion d'une photo-souvenir et d'un grand lancer de chapeau – pardon, de mortier – en guise d'adieu au monde étudiant.
Ils n'étaient que deux à ne pas avoir pu se présenter, bloqués en Métropole par la rentrée. En tous, ils sont donc 37 diplômés issus de quatre formations de la CCISM. 10 élèves de l'Ecole de Commerce de Tahiti, 10 étudiants de la Licence Droit-Eco-Gestion, 8 diplômés de la filière Attaché commercial en alternance et 9 élèves du CAP Cuisine en alternance. Un cru très féminin avec 28 filles pour 9 garçons. Marko Gabou, responsable des études à l'ECT, nous explique que "il y a au moins 65% de filles dans ces diplômés. Je n'ai pas vraiment d'explication, les filles sont peut-être un peu plus inquiètes de leur avenir que les garçons, elles sont peut-être aussi un petit peu plus matures… je ne sais pas."
"CA FAIT TRÈS PLAISIR AUX ÉTUDIANTS ET À LEURS FAMILLES"
Cette cérémonie, au départ imaginée pour les élèves de l'ECT, rassemble donc de plus en plus de filières de la nouvellement créée Université des métiers, puisque les deux formations d'un an en alternance se sont jointes aux festivités, après l'ajout de la licence l'année dernière. Il ne manque plus que les BTS qui ont leur propre cérémonie en juillet.
"Nous souhaitons élargir cette cérémonie le plus possible, parce que cela permet de créer une cohésion globale autour du centre de formation. C'est toujours l'ECT qui l'organise, mais ça permet de fédérer tout le monde, et ça fait très plaisir aux étudiants et à leurs familles" nous assure Marko Gabou. Et pour l'année prochaine, "il n'y aura pas beaucoup de changements, mais nous avons un gros recrutement pour l'ECT cette année avec 28 nouveau élèves qui entrent en première année, donc en soit c'est un gros challenge."
Amélie Chune, major de promo à l'ECT
"Je me suis beaucoup investie dans mes stages, or ce sont les stages qui rapportent le plus de points, c'est comme ça que je suis major de promo aujourd'hui ! Et une entreprise dans laquelle j'ai été accueillie lors de mes derniers stages m'a fait une proposition d'embauche, et je démarre en CDI dès septembre dans un grossiste-exportateur de perles, Orau Pearls. Travailler dans le marketing du luxe c'est ce que je voulais faire dès le départ, et c'est une bonne opportunité puisque ça me permettra de voyager à Hong Kong, de faire beaucoup l'Asie puisque nous faisons des salons de bijouterie internationaux. Je pense vraiment que c'est grâce à l'ECT que j'ai trouvé cette opportunité, une école de commerce en métropole ne m'aurait pas permis de rencontrer aussi facilement les entreprises locales. C'est pour les stages que j'avais choisi l'ECT, parce que sur les trois ans de formation il y a un an et demi de stages."
"Je me suis beaucoup investie dans mes stages, or ce sont les stages qui rapportent le plus de points, c'est comme ça que je suis major de promo aujourd'hui ! Et une entreprise dans laquelle j'ai été accueillie lors de mes derniers stages m'a fait une proposition d'embauche, et je démarre en CDI dès septembre dans un grossiste-exportateur de perles, Orau Pearls. Travailler dans le marketing du luxe c'est ce que je voulais faire dès le départ, et c'est une bonne opportunité puisque ça me permettra de voyager à Hong Kong, de faire beaucoup l'Asie puisque nous faisons des salons de bijouterie internationaux. Je pense vraiment que c'est grâce à l'ECT que j'ai trouvé cette opportunité, une école de commerce en métropole ne m'aurait pas permis de rencontrer aussi facilement les entreprises locales. C'est pour les stages que j'avais choisi l'ECT, parce que sur les trois ans de formation il y a un an et demi de stages."
Tokahi Faatuarai, élève de l'ECT
"Alors je pars dès septembre pour Lyon, pour un Master en Finance. C'est plutôt rare dans cette promotion, mais j'aime les maths, les chiffres. Avec un master en finance, spécialisé en gestion de patrimoine, mon projet ce serait d'ouvrir un cabinet de gestion de patrimoine à Tahiti. Mais d'abord je voudrais travailler en France pendant environ cinq ans pour acquérir plus d'expérience. En tout cas je ne m'en fais pas pour mon niveau, je pense avoir un bon niveau grâce à l'école de commerce de Tahiti et aux nombreux stages qu'on a pu effectuer. J'ai fait un stage dans une banque et un stage à l'Assemblée de la Polynésie française dans un service financier."
"Alors je pars dès septembre pour Lyon, pour un Master en Finance. C'est plutôt rare dans cette promotion, mais j'aime les maths, les chiffres. Avec un master en finance, spécialisé en gestion de patrimoine, mon projet ce serait d'ouvrir un cabinet de gestion de patrimoine à Tahiti. Mais d'abord je voudrais travailler en France pendant environ cinq ans pour acquérir plus d'expérience. En tout cas je ne m'en fais pas pour mon niveau, je pense avoir un bon niveau grâce à l'école de commerce de Tahiti et aux nombreux stages qu'on a pu effectuer. J'ai fait un stage dans une banque et un stage à l'Assemblée de la Polynésie française dans un service financier."
Ritia Tehio (accompagnée de Djeryna Tetopata et de Ioane Tumahai), formation en alternance d'Attaché commercial
"Cette formation a duré un an, et là nous recevons le diplôme, qui nous donne un Bac+2. Là on nous a enseigné le métier de la vente, et principalement tout ce qui est à l'extérieur, donc la vente sur le terrain. La formation était à moitié pratique et à moitié théorique, donc une semaine d'école pour trois semaines en entreprise. En un an nous n'avons pas eu de vacances ! Ça a été beaucoup de travail.
On ne s'attendait pas à avoir une cérémonie comme celle-là, mais ça fait plaisir. On est mis en valeur ! Dans la promotion, certains ont déjà trouvé des postes fixes, d'autres cherchent et certains veulent approfondir encore leur formation."
"Cette formation a duré un an, et là nous recevons le diplôme, qui nous donne un Bac+2. Là on nous a enseigné le métier de la vente, et principalement tout ce qui est à l'extérieur, donc la vente sur le terrain. La formation était à moitié pratique et à moitié théorique, donc une semaine d'école pour trois semaines en entreprise. En un an nous n'avons pas eu de vacances ! Ça a été beaucoup de travail.
On ne s'attendait pas à avoir une cérémonie comme celle-là, mais ça fait plaisir. On est mis en valeur ! Dans la promotion, certains ont déjà trouvé des postes fixes, d'autres cherchent et certains veulent approfondir encore leur formation."