Parcours de Mme June Chave épouse Vivish
Adjoint administratif du chef des subdivisions administratives des îles du vent et des îles sous-le-vent, Mme June Chave épouse Vivish est à l’image même de cette femme moderne qui allie vie professionnelle et vie de famille. Aujourd’hui attachée d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, elle a gravi brillamment les échelons de la fonction publique par le biais des concours sans jamais faillir dans l’exercice des missions qui lui étaient confiées.
Mariée et mère de trois enfants, June Vivish obtient son baccalauréat série G au lycée Paul Gauguin. Quatre mois après, elle intègre la direction de l'assistance technique du haut-commissariat de la République en Polynésie française en qualité de secrétaire.
De janvier 1986 à août 1998, elle est en poste à la subdivision administrative des îles du vent où elle occupe respectivement les fonctions d’adjoint à la responsable de la cellule des affaires communales, de responsable de cette même cellule puis d’adjoint administratif au chef de subdivision.
En août 1998, elle quitte la Polynésie française pour la métropole où elle intègre l'institut régional d'administration de Lyon. Elle y suit une formation d'un an, à l'issue de laquelle elle assume les responsabilités d'adjoint au chef du bureau de l'aménagement du territoire, de l'environnement et de l'urbanisme au sein de la sous-préfecture de Palaiseau (Essonne).
De 2003 à juin 2009, elle a assuré les fonctions de chef du bureau du cabinet du haut-commissaire.
Le 8 juin 2009, elle retrouve la subdivision administrative des îles du vent ainsi que les fonctions d’adjoint administratif.
Son engagement, son abnégation et son professionnalisme sont constants depuis le début de sa carrière.
Adjoint administratif du chef des subdivisions administratives des îles du vent et des îles sous-le-vent, Mme June Chave épouse Vivish est à l’image même de cette femme moderne qui allie vie professionnelle et vie de famille. Aujourd’hui attachée d’administration de l’intérieur et de l’outre-mer, elle a gravi brillamment les échelons de la fonction publique par le biais des concours sans jamais faillir dans l’exercice des missions qui lui étaient confiées.
Mariée et mère de trois enfants, June Vivish obtient son baccalauréat série G au lycée Paul Gauguin. Quatre mois après, elle intègre la direction de l'assistance technique du haut-commissariat de la République en Polynésie française en qualité de secrétaire.
De janvier 1986 à août 1998, elle est en poste à la subdivision administrative des îles du vent où elle occupe respectivement les fonctions d’adjoint à la responsable de la cellule des affaires communales, de responsable de cette même cellule puis d’adjoint administratif au chef de subdivision.
En août 1998, elle quitte la Polynésie française pour la métropole où elle intègre l'institut régional d'administration de Lyon. Elle y suit une formation d'un an, à l'issue de laquelle elle assume les responsabilités d'adjoint au chef du bureau de l'aménagement du territoire, de l'environnement et de l'urbanisme au sein de la sous-préfecture de Palaiseau (Essonne).
De 2003 à juin 2009, elle a assuré les fonctions de chef du bureau du cabinet du haut-commissaire.
Le 8 juin 2009, elle retrouve la subdivision administrative des îles du vent ainsi que les fonctions d’adjoint administratif.
Son engagement, son abnégation et son professionnalisme sont constants depuis le début de sa carrière.
Discours du Haut-Commissaire de la République en Polynésie française
Remise des insignes de Chevalier
de l’Ordre national du Mérite
à
Madame June VIVISH
Jeudi 6 janvier 2011
à la Résidence de Papeete
A l’instant du départ le Haut-Commissaire de la République a habituellement à cœur de réunir toutes celles et ceux qui ont travaillé directement à ses côtés, pour leur exprimer sa gratitude pour le travail accompli, et sa confiance pour la suite du chemin qu’ils poursuivront sous l’autorité d’un nouveau Haut-Commissaire.
Mais notre dernière rencontre prend ce matin un tour particulier et une grande portée symbolique avec la remise des insignes de
Chevalier de l’Ordre national du Mérite à l’une de nos collègues, June VIVISH.
June m’avait fait l’honneur de me demander d’être son parrain. L’annonce de mon départ a fait craindre que les pouvoirs du Chancelier de l’Ordre n’arrivent pas à temps, mais la Chancellerie a fait diligence, ce qui me donne le plaisir, au dernier jour de mon séjour, de remettre cette croix.
L’estime, l’amitié, l’affection qui entourent June VIVISH me permettent d’affirmer que nous nous sentons tous honorés par la distinction que lui confère la République. La seule qui serait capable de s’en étonner, ce serait encore June elle-même. Et si je l’avais écoutée, nous aurions procédé à cette cérémonie dans la plus stricte intimité familiale, bien à l’abri des regards, en catimini.
Eh bien non ! Cette croix, chère June, ne vous appartient pas exclusivement. Vous devez aux missions que vous assurez, à vos collègues de travail, aux multiples partenaires du Haut-Commissariat d’affronter ce moment publiquement, avec bonne grâce et stoïcisme.
Il y a quelques semaines, évoquant le décor de notre nouveau bâtiment en construction, j’exprimais le vœu d’installer dans le hall d’accueil une Marianne polynésienne. Elle pourrait, chère June, avoir vos traits, tant vous incarnez par votre compétence, votre droiture, vos valeurs humaines, votre disponibilité, votre sens du contact et le souci de servir toujours l’intérêt général, indépendamment des partis pris et des clans, l’idéal de la République.
A dire vrai, les visages de Marianne sont multiples, et j’en reconnais beaucoup dans cette maison, dans une très grande diversité de talents, mais avec un point commun : le service de nos concitoyens, vécu avec une exigence de rigueur,
d’égalité de traitement, de neutralité et d’impartialité.
C’est ce que nos concitoyens attendent de nous, et c’est ce qu’ils trouvent ici. Vous méritez, collectivement, la confiance des Polynésiens et de leurs élus et des multiples acteurs de la vie économique, sociale et culturelle du Pays. Je suis frappé en particulier de la qualité de la relation que vous entretenez les uns et les autres avec les maires, quelle que soit leur étiquette politique. Je sais aussi que les simples particuliers trouvent toujours auprès de vous aide et conseils – et le plus souvent bonne humeur ! Vous donnez, collectivement et individuellement, un visage humain à notre administration.
Mais si je ne sépare pas June VIVISH de ses collègues de travail et de notre maison je ne peux passer sous silence ses mérites particuliers.
Nous devons saluer d’abord un très remarquable parcours professionnel. Qui pourrait
imaginer que June a déjà accompli un peu plus de 25 années de service ? Mais à quel âge a-t-elle donc commencé à travailler ?
Très vite de vraies responsabilités lui ont été confiées au sein de la subdivision administrative
des Iles du Vent. June pouvait vivre facilement sur l’acquis, et espérer progresser peu à peu, sur place. Elle a fait le choix de la mobilité, se présentant avec succès au concours des Instituts régionaux d’administration. Elle a eu le bon goût de choisir celui de Lyon – le plus sérieux.
Après sa formation June VIVISH exercera deux années durant au sein de la sous-préfecture de Palaiseau, dans le département de l’Essonne.
June illustre ce que peut être, ce que doit être aussi souvent que possible l’ « océanisation des cadres » - pour reprendre une expression familière : ne pas hésiter à quitter le fenua, quand la chance en est offerte, se confronter à d’autres problèmes et à d’autres cultures, se former, et apporter le moment venu une nouvelle expérience et un solide savoir-faire à sa terre natale.
J’ai fait la connaissance de June en juillet 2008 quand elle était encore chef de cabinet. Elle l’était depuis 2003. Constatant ses qualités et son potentiel je l’ai immédiatement incitée à bouger, alors que la solution de facilité, pour elle et pour moi, était évidemment de la garder là où elle était. Elle est ainsi devenue adjointe du chef de la subdivision administrative des Iles du Vent.
Tous ceux qui ont eu la chance d’avoir June VIVISH comme collaborateur apprécient quelques solides qualités fondamentales : une vraie puissance de travail, une excellente capacité d’analyse, un sens développé du management et de l’animation d’équipe.
Votre conscience professionnelle, votre loyauté inébranlable, votre intelligence des situations font de vous le plus sûr collaborateur, le plus estimable, le plus digne de confiance.
J’ajoute que votre personnalité rieuse aide à accueillir avec gaieté et égalité d’âme les inévitables contrariétés inhérentes à la vie professionnelle.
De quoi cependant pourrais-je donc vous faire grief ? D’une excessive modestie, d’une trop grande réserve en public, de votre scrupule constant à vous mettre en avant.
Je vous invite ce matin, chère June, à prendre pleinement conscience de ce que vous valez, et de tout ce que vous pouvez apporter au service de l’Etat. De ce point de vue, la croix que je vais vous remettre vous oblige. Elle met vos qualités professionnelles en pleine lumière. Vous devenez un exemple, un modèle certifié par la République. Votre réussite peut susciter d’autres
vocations, et donner confiance à celles et ceux qui, comme vous, ont chevillés au corps le sens de l’intérêt général et le goût du service de nos concitoyens.
A titre personnel je sais ce que je dois à June VIVISH. Mais je ne la sépare pas de cette maison
que j’ai aimée, où j’ai été heureux, et dont la direction m’aura été confiée trente mois durant.
De l’hommage convaincu et reconnaissant que je rends ce matin à June VIVISH, chacune et chacun d’entre vous doit avoir sa part. Et c’est bien ainsi, j’en suis sûr, que June l’entend.
Nous n’existons vraiment, collectivement, que dans le travail d’équipes soudées, cohérentes, solidaires. J’ai le sentiment de quitter aujourd’hui une excellente équipe. June en est ce matin la figure de proue.
Je vous remercie.
de l’Ordre national du Mérite
à
Madame June VIVISH
Jeudi 6 janvier 2011
à la Résidence de Papeete
A l’instant du départ le Haut-Commissaire de la République a habituellement à cœur de réunir toutes celles et ceux qui ont travaillé directement à ses côtés, pour leur exprimer sa gratitude pour le travail accompli, et sa confiance pour la suite du chemin qu’ils poursuivront sous l’autorité d’un nouveau Haut-Commissaire.
Mais notre dernière rencontre prend ce matin un tour particulier et une grande portée symbolique avec la remise des insignes de
Chevalier de l’Ordre national du Mérite à l’une de nos collègues, June VIVISH.
June m’avait fait l’honneur de me demander d’être son parrain. L’annonce de mon départ a fait craindre que les pouvoirs du Chancelier de l’Ordre n’arrivent pas à temps, mais la Chancellerie a fait diligence, ce qui me donne le plaisir, au dernier jour de mon séjour, de remettre cette croix.
L’estime, l’amitié, l’affection qui entourent June VIVISH me permettent d’affirmer que nous nous sentons tous honorés par la distinction que lui confère la République. La seule qui serait capable de s’en étonner, ce serait encore June elle-même. Et si je l’avais écoutée, nous aurions procédé à cette cérémonie dans la plus stricte intimité familiale, bien à l’abri des regards, en catimini.
Eh bien non ! Cette croix, chère June, ne vous appartient pas exclusivement. Vous devez aux missions que vous assurez, à vos collègues de travail, aux multiples partenaires du Haut-Commissariat d’affronter ce moment publiquement, avec bonne grâce et stoïcisme.
Il y a quelques semaines, évoquant le décor de notre nouveau bâtiment en construction, j’exprimais le vœu d’installer dans le hall d’accueil une Marianne polynésienne. Elle pourrait, chère June, avoir vos traits, tant vous incarnez par votre compétence, votre droiture, vos valeurs humaines, votre disponibilité, votre sens du contact et le souci de servir toujours l’intérêt général, indépendamment des partis pris et des clans, l’idéal de la République.
A dire vrai, les visages de Marianne sont multiples, et j’en reconnais beaucoup dans cette maison, dans une très grande diversité de talents, mais avec un point commun : le service de nos concitoyens, vécu avec une exigence de rigueur,
d’égalité de traitement, de neutralité et d’impartialité.
C’est ce que nos concitoyens attendent de nous, et c’est ce qu’ils trouvent ici. Vous méritez, collectivement, la confiance des Polynésiens et de leurs élus et des multiples acteurs de la vie économique, sociale et culturelle du Pays. Je suis frappé en particulier de la qualité de la relation que vous entretenez les uns et les autres avec les maires, quelle que soit leur étiquette politique. Je sais aussi que les simples particuliers trouvent toujours auprès de vous aide et conseils – et le plus souvent bonne humeur ! Vous donnez, collectivement et individuellement, un visage humain à notre administration.
Mais si je ne sépare pas June VIVISH de ses collègues de travail et de notre maison je ne peux passer sous silence ses mérites particuliers.
Nous devons saluer d’abord un très remarquable parcours professionnel. Qui pourrait
imaginer que June a déjà accompli un peu plus de 25 années de service ? Mais à quel âge a-t-elle donc commencé à travailler ?
Très vite de vraies responsabilités lui ont été confiées au sein de la subdivision administrative
des Iles du Vent. June pouvait vivre facilement sur l’acquis, et espérer progresser peu à peu, sur place. Elle a fait le choix de la mobilité, se présentant avec succès au concours des Instituts régionaux d’administration. Elle a eu le bon goût de choisir celui de Lyon – le plus sérieux.
Après sa formation June VIVISH exercera deux années durant au sein de la sous-préfecture de Palaiseau, dans le département de l’Essonne.
June illustre ce que peut être, ce que doit être aussi souvent que possible l’ « océanisation des cadres » - pour reprendre une expression familière : ne pas hésiter à quitter le fenua, quand la chance en est offerte, se confronter à d’autres problèmes et à d’autres cultures, se former, et apporter le moment venu une nouvelle expérience et un solide savoir-faire à sa terre natale.
J’ai fait la connaissance de June en juillet 2008 quand elle était encore chef de cabinet. Elle l’était depuis 2003. Constatant ses qualités et son potentiel je l’ai immédiatement incitée à bouger, alors que la solution de facilité, pour elle et pour moi, était évidemment de la garder là où elle était. Elle est ainsi devenue adjointe du chef de la subdivision administrative des Iles du Vent.
Tous ceux qui ont eu la chance d’avoir June VIVISH comme collaborateur apprécient quelques solides qualités fondamentales : une vraie puissance de travail, une excellente capacité d’analyse, un sens développé du management et de l’animation d’équipe.
Votre conscience professionnelle, votre loyauté inébranlable, votre intelligence des situations font de vous le plus sûr collaborateur, le plus estimable, le plus digne de confiance.
J’ajoute que votre personnalité rieuse aide à accueillir avec gaieté et égalité d’âme les inévitables contrariétés inhérentes à la vie professionnelle.
De quoi cependant pourrais-je donc vous faire grief ? D’une excessive modestie, d’une trop grande réserve en public, de votre scrupule constant à vous mettre en avant.
Je vous invite ce matin, chère June, à prendre pleinement conscience de ce que vous valez, et de tout ce que vous pouvez apporter au service de l’Etat. De ce point de vue, la croix que je vais vous remettre vous oblige. Elle met vos qualités professionnelles en pleine lumière. Vous devenez un exemple, un modèle certifié par la République. Votre réussite peut susciter d’autres
vocations, et donner confiance à celles et ceux qui, comme vous, ont chevillés au corps le sens de l’intérêt général et le goût du service de nos concitoyens.
A titre personnel je sais ce que je dois à June VIVISH. Mais je ne la sépare pas de cette maison
que j’ai aimée, où j’ai été heureux, et dont la direction m’aura été confiée trente mois durant.
De l’hommage convaincu et reconnaissant que je rends ce matin à June VIVISH, chacune et chacun d’entre vous doit avoir sa part. Et c’est bien ainsi, j’en suis sûr, que June l’entend.
Nous n’existons vraiment, collectivement, que dans le travail d’équipes soudées, cohérentes, solidaires. J’ai le sentiment de quitter aujourd’hui une excellente équipe. June en est ce matin la figure de proue.
Je vous remercie.
