PAPEETE, mardi 29 janvier 2013. De retour de New York, le président de la Polynésie Oscar Temaru s’est exprimé en direct, hier soir, dans le journal télévisé du lundi 28 janvier de TNTV durant trois minutes sur son déplacement aux Etats-Unis. Il a expliqué sa démarche face au journaliste, SamTeinaore.
Vous revenez d’un voyage à New York durant lequel vous avez plébiscité à nouveau la réinscription de la Polynésie sur la liste de l’Onu des pays non autonomes. Vous vous êtes exprimé devant le groupe des nations non alignées, qu’en est-il ressorti ? Est-ce que ces états vous soutiennent dans cette démarche.
Oscar Temaru : Je voudrais tout d’abord remercier tous ceux qui nous ont soutenus, principalement toutes les confessions religieuses de notre Pays, de la région Pacifique et de l’organisation mondiale des Eglises et vous savez que ce sont des organisations qui ont des relations avec tous les pays qui sont membres de l’organisation des Nations Unies et cela nous a permis également de rencontrer le président de ce pays-là qui nous a ouvert ses portes et la demande a été faite par un des pays membres de la région du Pacifique et c’est comme ça que j’ai pu faire mon intervention le 7 janvier, je pense que ça restera une date historique, dans les annales de l’histoire de notre pays.
Nous avons le soutien de la majorité de ces pays-là que nous avons rencontrés. Simplement le problème c’est que… il y a deux résolutions qui ont été proposées. Première résolution qui pourrait avoir, je dirai qui est plus consensuelle, que la France soutiendrait, mais c’est une résolution qui restera entre les pays du Pacifique, la France et nous-mêmes pour ensuite mettre en place les accords de Papeete. Et ça nous l’avons refusé, parce que ce n’est pas ce que nous souhaitons.
Nous souhaitons que la communauté internationale puisse avoir un droit de regard sur tout ce qui se passe chez nous et qu’on mette également ce qui s’est passé chez nous les années passées. D’ailleurs c’est le contenu de mon intervention.
Vous ne craignez pas que cette deuxième résolution, vous fâche un petit peu avec le gouvernement français ?
Oscar Temaru : Je pense que la France est un pays démocratique où il y a la liberté d’expression. D’ailleurs avant d’aller à New York, je suis d’abord allé à Paris pour prévenir que j’allais à New York.
Nous avons entendu récemment le ministre des outre-mer qui a rencontré notamment le vice-président de la Polynésie, car vous étiez à New York et il parlait d’un émissaire qui avait été envoyé aux Nations Unies pour venir contrecarrer votre projet. Est-ce vrai ? Est-ce que Fidji a reçu quelques pressions de la France pour ne pas vous soutenir dans cette démarche ?
Oscar Temaru : C’est un combat diplomatique à un très haut niveau, je sais très bien ce qui se passe derrière le rideau, c’est pas la première fois que je vais à l’Onu, j’y suis allé pour la première fois en 1978, je sais très bien ce qui se passe. La décision finale reviendra aux pays membres des Nations Unies, mais simplement il faut d’abord que cette résolution soit déposée au secrétariat général des Nations Unies.
Quand est-ce que ça va être fait ?
Oscar Temaru : ça peut être fait le mois prochain, le mois d’après, la séance est ouverte jusqu’au mois de septembre.
Retrouver le journal de TNTV sur TNTVreplay
Vous revenez d’un voyage à New York durant lequel vous avez plébiscité à nouveau la réinscription de la Polynésie sur la liste de l’Onu des pays non autonomes. Vous vous êtes exprimé devant le groupe des nations non alignées, qu’en est-il ressorti ? Est-ce que ces états vous soutiennent dans cette démarche.
Oscar Temaru : Je voudrais tout d’abord remercier tous ceux qui nous ont soutenus, principalement toutes les confessions religieuses de notre Pays, de la région Pacifique et de l’organisation mondiale des Eglises et vous savez que ce sont des organisations qui ont des relations avec tous les pays qui sont membres de l’organisation des Nations Unies et cela nous a permis également de rencontrer le président de ce pays-là qui nous a ouvert ses portes et la demande a été faite par un des pays membres de la région du Pacifique et c’est comme ça que j’ai pu faire mon intervention le 7 janvier, je pense que ça restera une date historique, dans les annales de l’histoire de notre pays.
Nous avons le soutien de la majorité de ces pays-là que nous avons rencontrés. Simplement le problème c’est que… il y a deux résolutions qui ont été proposées. Première résolution qui pourrait avoir, je dirai qui est plus consensuelle, que la France soutiendrait, mais c’est une résolution qui restera entre les pays du Pacifique, la France et nous-mêmes pour ensuite mettre en place les accords de Papeete. Et ça nous l’avons refusé, parce que ce n’est pas ce que nous souhaitons.
Nous souhaitons que la communauté internationale puisse avoir un droit de regard sur tout ce qui se passe chez nous et qu’on mette également ce qui s’est passé chez nous les années passées. D’ailleurs c’est le contenu de mon intervention.
Vous ne craignez pas que cette deuxième résolution, vous fâche un petit peu avec le gouvernement français ?
Oscar Temaru : Je pense que la France est un pays démocratique où il y a la liberté d’expression. D’ailleurs avant d’aller à New York, je suis d’abord allé à Paris pour prévenir que j’allais à New York.
Nous avons entendu récemment le ministre des outre-mer qui a rencontré notamment le vice-président de la Polynésie, car vous étiez à New York et il parlait d’un émissaire qui avait été envoyé aux Nations Unies pour venir contrecarrer votre projet. Est-ce vrai ? Est-ce que Fidji a reçu quelques pressions de la France pour ne pas vous soutenir dans cette démarche ?
Oscar Temaru : C’est un combat diplomatique à un très haut niveau, je sais très bien ce qui se passe derrière le rideau, c’est pas la première fois que je vais à l’Onu, j’y suis allé pour la première fois en 1978, je sais très bien ce qui se passe. La décision finale reviendra aux pays membres des Nations Unies, mais simplement il faut d’abord que cette résolution soit déposée au secrétariat général des Nations Unies.
Quand est-ce que ça va être fait ?
Oscar Temaru : ça peut être fait le mois prochain, le mois d’après, la séance est ouverte jusqu’au mois de septembre.
Retrouver le journal de TNTV sur TNTVreplay
