Oscar Temaru, le président du Pays accompagné notamment du sénateur Richard Tuheiava, est de nouveau en déplacement à New York pour plaider la cause de la réinscription de la Polynésie sur la liste des pays non autonomes de l’Onu.
Le président Temaru était déjà en déplacement à New York juste avant les fêtes de fin d’année à ce sujet. Il est repart, dès aujourd’hui en bataille sur son thème de prédilection, et reviendra sur le sol polynésien, juste à temps, pour accueillir le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, en visite officielle. Même s’il est resté très discret sur son programme, il semble que cette fois le président ait des rendez-vous concrets, que le précédent déplacement de décembre sont venus confirmer. En milieu de semaine, il s’exprimera devant 130 pays (sur les 193 actuellement membres de l’Onu) pour expliquer les motivations de ce qu’il définit lui-même comme un combat.
Durant la semaine, une quarantaine de rencontres avec des ambassades est prévue. Le but : faire du lobbying et convaincre des pays membres des Nations Unies du bien fondé de l’action du président polynésien. Car, la demande de réinscription ne peut être portée que par un pays membre pour être placée dans l’ordre du jour d’une Assemblée Générale, ce qui n’est pas gagné. Le plus simple serait que cette demande soit portée par la France, mais le président François Hollande a affirmé lors de ses vœux ultramarins, le 3 janvier dernier, qu’aucune demande ne lui avait été adressée. La démarche du président Temaru depuis un an et demi semble, petit à petit, porter ses fruits : selon des sources proches de la présidence, 120 pays sollicités auraient récemment réclamé des suppléments d’informations sur les motivations du président polynésien. La fenêtre ouverte à l’Onu est de courte durée, le président Temaru aura jusqu’en octobre prochain, durant la 68e session de l’Assemblée générale, pour convaincre…s’il est toujours président.
Le président Temaru était déjà en déplacement à New York juste avant les fêtes de fin d’année à ce sujet. Il est repart, dès aujourd’hui en bataille sur son thème de prédilection, et reviendra sur le sol polynésien, juste à temps, pour accueillir le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, en visite officielle. Même s’il est resté très discret sur son programme, il semble que cette fois le président ait des rendez-vous concrets, que le précédent déplacement de décembre sont venus confirmer. En milieu de semaine, il s’exprimera devant 130 pays (sur les 193 actuellement membres de l’Onu) pour expliquer les motivations de ce qu’il définit lui-même comme un combat.
Durant la semaine, une quarantaine de rencontres avec des ambassades est prévue. Le but : faire du lobbying et convaincre des pays membres des Nations Unies du bien fondé de l’action du président polynésien. Car, la demande de réinscription ne peut être portée que par un pays membre pour être placée dans l’ordre du jour d’une Assemblée Générale, ce qui n’est pas gagné. Le plus simple serait que cette demande soit portée par la France, mais le président François Hollande a affirmé lors de ses vœux ultramarins, le 3 janvier dernier, qu’aucune demande ne lui avait été adressée. La démarche du président Temaru depuis un an et demi semble, petit à petit, porter ses fruits : selon des sources proches de la présidence, 120 pays sollicités auraient récemment réclamé des suppléments d’informations sur les motivations du président polynésien. La fenêtre ouverte à l’Onu est de courte durée, le président Temaru aura jusqu’en octobre prochain, durant la 68e session de l’Assemblée générale, pour convaincre…s’il est toujours président.
16 entités déjà sur liste d’attente
La liste des territoires non autonomes de l'Onu rassemble des pays que l’organisation internationale considère comme non-décolonisés. La liste a été élaborée début 1946 et a été mise à jour régulièrement par l’Assemblée générale. En mai 2008, le Secrétaire général de l’Onu d’alors, Ban Ki-Moon appelait les puissances coloniales à «terminer le processus de décolonisation dans l’ensemble des seize territoires non autonomes restants, sans exception». Mais rien n’a changé depuis.
16 entités composent actuellement cette liste : le Sahara occidental (partagé entre le Maroc et la république arabe saharaouie démocratique, RASD) ; les îles Samoa américaines, Guam et les îles Vierges américaines (sous autorité des Etats-Unis) ; les îles Pitcairn, Anguilla, les Bermudes, les îles Vierges britanniques, les Caïmans, les Malouines, Gibraltar, Montserrat, Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha, Turks et Caicos (sous autorité du Royaume-Uni) ; Tokelau (sous autorité de la Nouvelle-Zélande) et la Nouvelle-Calédonie (sous autorité de la France).
16 entités composent actuellement cette liste : le Sahara occidental (partagé entre le Maroc et la république arabe saharaouie démocratique, RASD) ; les îles Samoa américaines, Guam et les îles Vierges américaines (sous autorité des Etats-Unis) ; les îles Pitcairn, Anguilla, les Bermudes, les îles Vierges britanniques, les Caïmans, les Malouines, Gibraltar, Montserrat, Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha, Turks et Caicos (sous autorité du Royaume-Uni) ; Tokelau (sous autorité de la Nouvelle-Zélande) et la Nouvelle-Calédonie (sous autorité de la France).
