Après avoir présenté les comptes modifiés de la CCISM en Conseil des Ministres, le ministre de tutelle, dans un communiqué de presse, habituel pour tous les dossiers soumis au conseil des ministres, a synthétisé ces comptes qui font apparaître un déficit de 41 millions F cfp.
Le Président de la CCISM, M. Gilles YAU, dans des déclarations faites aux médias, prête au ministre de la reconversion économique, l’intention de « politiser » la gestion de la chambre.
C’est oublier que cet établissement public, même de statut particulier, est soumis, notamment dans son administration financière, à des procédures très strictes, d’ailleurs détaillées au titre III de l’arrêté n°1257/CM du 4 septembre 2000 portant organisation de la CCISM.
A en croire les informations que le ministre reçoit depuis plusieurs mois, il semble d’ailleurs que M. YAU se soit affranchi de nombreuses règles et procédures depuis longtemps.
Rappelons que deux élus du bureau de la chambre consulaire ont déjà démissionné, reprochant au président sa gestion « très personnelle » et ses écarts financiers et procéduraux.
Mais refusant de s’immiscer dans les affaires internes et la gestion quotidienne, le ministre, resté silencieux jusqu’alors, ne pouvait passer sous silence les résultats découverts lors de la transmission de la deuxième modification des comptes de la CCISM.
Il ne fait qu’exercer les devoirs de sa charge ministérielle exerçant une tutelle neutre sur les choix opérationnels, mais vigilante sur la gestion financière.
Il ne peut en être autrement, car la CCISM ne gère pas des fonds privés (ce que laisse entendre M. YAU lorsqu’il parle des « cotisations des patentés »), mais des deniers publics, le produit des centimes additionnels représentant l’essentiel des recettes de la CCISM.
D’ailleurs, saisi récemment par la CGPME qui reproche à M. YAU des « voyages organisés déficitaires, des cocktails à des prix exorbitants, déficit et augmentation des charges disproportionnées », le ministre consultera à nouveau le Conseil des Ministres, sur la suite à réserver à la demande de cette organisation de diligenter une enquête de la Chambre territoriale des comptes.
Tout au long de l’année 2010, plusieurs rendez-vous ont eu lieu entre les membres de la Chambre de commerce et le ministère de la reconversion économique, ces portes resteront ouvertes en 2011.
Teva Rohfritsch, Ministre de la Reconversion économique
Lire le communiqué de Gilles Yau
Le Président de la CCISM, M. Gilles YAU, dans des déclarations faites aux médias, prête au ministre de la reconversion économique, l’intention de « politiser » la gestion de la chambre.
C’est oublier que cet établissement public, même de statut particulier, est soumis, notamment dans son administration financière, à des procédures très strictes, d’ailleurs détaillées au titre III de l’arrêté n°1257/CM du 4 septembre 2000 portant organisation de la CCISM.
A en croire les informations que le ministre reçoit depuis plusieurs mois, il semble d’ailleurs que M. YAU se soit affranchi de nombreuses règles et procédures depuis longtemps.
Rappelons que deux élus du bureau de la chambre consulaire ont déjà démissionné, reprochant au président sa gestion « très personnelle » et ses écarts financiers et procéduraux.
Mais refusant de s’immiscer dans les affaires internes et la gestion quotidienne, le ministre, resté silencieux jusqu’alors, ne pouvait passer sous silence les résultats découverts lors de la transmission de la deuxième modification des comptes de la CCISM.
Il ne fait qu’exercer les devoirs de sa charge ministérielle exerçant une tutelle neutre sur les choix opérationnels, mais vigilante sur la gestion financière.
Il ne peut en être autrement, car la CCISM ne gère pas des fonds privés (ce que laisse entendre M. YAU lorsqu’il parle des « cotisations des patentés »), mais des deniers publics, le produit des centimes additionnels représentant l’essentiel des recettes de la CCISM.
D’ailleurs, saisi récemment par la CGPME qui reproche à M. YAU des « voyages organisés déficitaires, des cocktails à des prix exorbitants, déficit et augmentation des charges disproportionnées », le ministre consultera à nouveau le Conseil des Ministres, sur la suite à réserver à la demande de cette organisation de diligenter une enquête de la Chambre territoriale des comptes.
Tout au long de l’année 2010, plusieurs rendez-vous ont eu lieu entre les membres de la Chambre de commerce et le ministère de la reconversion économique, ces portes resteront ouvertes en 2011.
Teva Rohfritsch, Ministre de la Reconversion économique
Lire le communiqué de Gilles Yau
