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Réforme institutionnelle L’objectif reste celui du développement du Pays

Selon une dépêche de l’Agence France Presse, le rapport Bathélémy remis à Marie-Luce Penchard prévoit la possibilité « d’une phase d'accession à un référendum d'autodétermination d'ici 15-20 ans » qui serait un recours si la future loi organique ne réussissait pas à "stabiliser" les institutions polynésiennes.


Edouard Fritch (photo d'archives AFP)
Edouard Fritch (photo d'archives AFP)
Cette hypothèse n’a toutefois pas été mentionnée dans la synthèse effectuée par les services du ministère de l’outre-mer remise aux élus polynésiens, ce qui signifie sans doute qu’à ce stade, la ministre n’a pas retenu cette proposition de travail.

Interrogé ce mercredi par Radio 1, le vice-président Edouard Fritch s’est déclaré « surpris » par cette proposition qui n’avait pas été évoquée avec la mission Barthélémy.

Toujours préoccupé par la nécessité d’un retour à la stabilité politique nécessaire à la reprise du développement de la Polynésie, le vice-président ne s’est toutefois pas opposé à une telle éventualité. « Si la question était posée et si cela pouvait stabiliser la vie politique en Polynésie, pourquoi pas ? Se dire qu’aujourd’hui, pour éviter que les autonomistes et les indépendantistes continuent à se poser la question qui devient un frein, en fin de compte, au développement du Pays, pourquoi pas ? Au moins, si nous savons que dans 15 ans, ou dans 20 ans, cette question sera posée officiellement, je suppose que les autonomistes et les indépendantistes mettraient donc leurs disputes de côté ».

Mais pour le vice-président, cette question n’est pas prioritaire, d’autant que la réforme de la loi électorale, et plus globalement la révision de certaines dispositions du statut, doit par principe aboutir à la stabilisation de nos institutions, objectif indispensable pour retrouver la voie du développement.



Rédigé par communicatio de la VP le Mercredi 8 Septembre 2010 à 11:47 | Lu 320 fois