BRUXELLES, 15 mai 2013 (AFP) - Les ministres européens de la Pêche ont accouché au forceps, tôt mercredi, d'un accord pour rendre la pêche européenne plus durable, susceptible d'accommoder le Parlement européen, très déterminé à mettre fin à la surpêche dans l'Union européenne.
L'Irlande, qui assure la présidence semestrielle de l'UE, avait proposé aux Etats de revoir leur position sur la réforme de la politique commune de la pêche (PCP), censée s'appliquer dès 2014, afin de répondre aux inquiétudes du Parlement sur cet épineux dossier.
"Nous sommes tombés d'accord à une très large majorité", a déclaré le ministre irlandais de la Pêche, Simon Coveney, après deux jours et une nuit entière de négociations.
Au terme de longs bras de fer entre les Etats, très divisés, le Conseil des ministres a finalement accepté de limiter progressivement à 5%, contre 7% dans sa position précédente en février, la quantité de poissons pêchés pouvant être rejetée en mer.
Le Parlement est favorable a une interdiction totale des rejets, une pratique consistant à rejeter par-dessus bord les captures non commercialisables car trop petits, abîmés ou hors quotas, afin d'inciter les pêcheurs à une plus grande sélectivité. La plupart des poissons ainsi rejetés, qui représentent jusqu'à 25% des prises de l'UE, meurent par la suite.
Le compromis de la présidence irlandaise a reçu le soutien de 26 Etats membres, dont celui de grandes puissances de pêche comme la France et l'Espagne. Seule la Suède est restée attachée à une approche plus stricte.
Il devra désormais être discuté avec le Parlement européen, avec l'objectif de parvenir à un accord global d'ici à la fin mai.
"J'espère que nous sommes à la veille d'un accord définitif concernant la réforme de la Politique commune de la pêche", a dit M. Coveney lors d'une conférence de presse. "Il s'agira d'une réforme fondamentale dans la façon dont nous pêchons", a-t-il ajouté.
La présidence irlandaise avait averti mardi que si le Conseil ne parvenait pas à assouplir sa position, la réforme serait compromise.
Comme la France, elle a souhaité que cette réforme soit "durable", mais aussi "applicable et pratique pour l'industrie de la pêche".
La Commission européenne a de son côté salué l'attitude constructive des Etats. "Aujourd'hui, le Conseil a fait un pas en avant. Il a véritablement essayé de se rapprocher du Parlement afin d'essayer de dégager une base commune et je crois qu'un accord est possible", s'est réjouie le commissaire européenne en charge du dossier, Maria Damanaki.
L'Irlande, qui assure la présidence semestrielle de l'UE, avait proposé aux Etats de revoir leur position sur la réforme de la politique commune de la pêche (PCP), censée s'appliquer dès 2014, afin de répondre aux inquiétudes du Parlement sur cet épineux dossier.
"Nous sommes tombés d'accord à une très large majorité", a déclaré le ministre irlandais de la Pêche, Simon Coveney, après deux jours et une nuit entière de négociations.
Au terme de longs bras de fer entre les Etats, très divisés, le Conseil des ministres a finalement accepté de limiter progressivement à 5%, contre 7% dans sa position précédente en février, la quantité de poissons pêchés pouvant être rejetée en mer.
Le Parlement est favorable a une interdiction totale des rejets, une pratique consistant à rejeter par-dessus bord les captures non commercialisables car trop petits, abîmés ou hors quotas, afin d'inciter les pêcheurs à une plus grande sélectivité. La plupart des poissons ainsi rejetés, qui représentent jusqu'à 25% des prises de l'UE, meurent par la suite.
Le compromis de la présidence irlandaise a reçu le soutien de 26 Etats membres, dont celui de grandes puissances de pêche comme la France et l'Espagne. Seule la Suède est restée attachée à une approche plus stricte.
Il devra désormais être discuté avec le Parlement européen, avec l'objectif de parvenir à un accord global d'ici à la fin mai.
"J'espère que nous sommes à la veille d'un accord définitif concernant la réforme de la Politique commune de la pêche", a dit M. Coveney lors d'une conférence de presse. "Il s'agira d'une réforme fondamentale dans la façon dont nous pêchons", a-t-il ajouté.
La présidence irlandaise avait averti mardi que si le Conseil ne parvenait pas à assouplir sa position, la réforme serait compromise.
Comme la France, elle a souhaité que cette réforme soit "durable", mais aussi "applicable et pratique pour l'industrie de la pêche".
La Commission européenne a de son côté salué l'attitude constructive des Etats. "Aujourd'hui, le Conseil a fait un pas en avant. Il a véritablement essayé de se rapprocher du Parlement afin d'essayer de dégager une base commune et je crois qu'un accord est possible", s'est réjouie le commissaire européenne en charge du dossier, Maria Damanaki.