M. Jacques BARTHELEMY, conseiller d'Etat, accompagné de M. Xavier BARROIS, adjoint au chef du service des affaires juridiques et institutionnelles à la Délégation générale à l'Outre-mer,
et de M. Xavier PENEAU, directeur adjoint de la modernisation et de l'action territoriale au sein du Secrétariat général du Ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer et de collectivités territoriales on entamé leur première journée de travail autour de la réforme du mode de scrutin et du fonctionnement institutionnel local.
Cette mission poursuivra ses travaux jusqu'au 1er juin, a-t-on appris auprès du Haut-Commissariat de la République à Papeete.
Douze gouvernements se sont succédés en Polynésie depuis 2004 et la situation ne s'est pas améliorée depuis deux ans avec la réforme électorale Estrosi de 2007 qui avait écarté une prime majoritaire pour la liste arrivée en tête aux élections territoriales.
Le 19 janvier, Nicolas Sarkozy avait promis une réforme du mode de scrutin et du fonctionnement institutionnel en Polynésie en 2010 pour "garantir plus de stabilité aux majorités élues".
"La Polynésie a le droit au sérieux de ses élus et non pas à une vaste comédie où les ennemis d'hier deviennent les alliés d'aujourd'hui", avait souligné le chef de l'Etat.
Après de nouvelles péripéties, M. Sarkozy avait refusé d'abréger le mandat de l'assemblée élue pour cinq ans en février 2008, comme lui demandait l'actuel président polynésien Gaston Tong Sang, "tant que les changements institutionnels nécessaires ne seront pas intervenus".
Les réformes pourraient porter sur la diminution du nombre d'élus à l'assemblée (57 aujourd'hui), l'organisation de circonscriptions électorales, ou encore la limitation du nombre de motions de défiance déposées par mandature.
M. Barthélémy va rencontrer les élus locaux, les principaux partis et les partenaires sociaux.
"Un mécanisme institutionnel ne remplace jamais l'action des hommes à lui seul, mais il peut parfois l'encadrer un peu", a-t-il déclaré à l'AFP.
M. Tong Sang a milité pour une meilleure formation de la classe politique et réclamé des moyens pour les partis. "Ce n'est pas à l'assemblée qu'on découvre ce que c'est qu'un élu, avec ses responsabilités, ce n'est pas à l'assemblée qu'on découvre ce qu'est l'intérêt général, le service public", a-t-il affirmé à l'issue de sa rencontre avec M. Barthélémy.
Le rapport de la mission sera remis à la ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard fin juin. Un projet de loi pourrait être soumis au vote consultatif de l'assemblée locale à l'automne.
Après avoir été accueillis Par Adoplh Colrat, Haut-Commissaire de la République, le comité a été reçu par le Président du Pays, Gaston Tong Sang
et de M. Xavier PENEAU, directeur adjoint de la modernisation et de l'action territoriale au sein du Secrétariat général du Ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer et de collectivités territoriales on entamé leur première journée de travail autour de la réforme du mode de scrutin et du fonctionnement institutionnel local.
Cette mission poursuivra ses travaux jusqu'au 1er juin, a-t-on appris auprès du Haut-Commissariat de la République à Papeete.
Douze gouvernements se sont succédés en Polynésie depuis 2004 et la situation ne s'est pas améliorée depuis deux ans avec la réforme électorale Estrosi de 2007 qui avait écarté une prime majoritaire pour la liste arrivée en tête aux élections territoriales.
Le 19 janvier, Nicolas Sarkozy avait promis une réforme du mode de scrutin et du fonctionnement institutionnel en Polynésie en 2010 pour "garantir plus de stabilité aux majorités élues".
"La Polynésie a le droit au sérieux de ses élus et non pas à une vaste comédie où les ennemis d'hier deviennent les alliés d'aujourd'hui", avait souligné le chef de l'Etat.
Après de nouvelles péripéties, M. Sarkozy avait refusé d'abréger le mandat de l'assemblée élue pour cinq ans en février 2008, comme lui demandait l'actuel président polynésien Gaston Tong Sang, "tant que les changements institutionnels nécessaires ne seront pas intervenus".
Les réformes pourraient porter sur la diminution du nombre d'élus à l'assemblée (57 aujourd'hui), l'organisation de circonscriptions électorales, ou encore la limitation du nombre de motions de défiance déposées par mandature.
M. Barthélémy va rencontrer les élus locaux, les principaux partis et les partenaires sociaux.
"Un mécanisme institutionnel ne remplace jamais l'action des hommes à lui seul, mais il peut parfois l'encadrer un peu", a-t-il déclaré à l'AFP.
M. Tong Sang a milité pour une meilleure formation de la classe politique et réclamé des moyens pour les partis. "Ce n'est pas à l'assemblée qu'on découvre ce que c'est qu'un élu, avec ses responsabilités, ce n'est pas à l'assemblée qu'on découvre ce qu'est l'intérêt général, le service public", a-t-il affirmé à l'issue de sa rencontre avec M. Barthélémy.
Le rapport de la mission sera remis à la ministre de l'Outre-mer Marie-Luce Penchard fin juin. Un projet de loi pourrait être soumis au vote consultatif de l'assemblée locale à l'automne.
Après avoir été accueillis Par Adoplh Colrat, Haut-Commissaire de la République, le comité a été reçu par le Président du Pays, Gaston Tong Sang
La journée a continué par un entretien avec des représentants du To tatou ai'a :
- M. Robert TANSEAU, Président du groupe « To tatou ai’a » à l’APF
- Mme Eléanor PARKER, Représentante « To tatou ai’a » à l’APF
- M. Nicolas BERTHOLON, Représentant « To tatou ai’a » à l’APF
- M. Philippe LEMONNIER, Collaborateur du groupe « To tatou ai’a »
- M. Robert TANSEAU, Président du groupe « To tatou ai’a » à l’APF
- Mme Eléanor PARKER, Représentante « To tatou ai’a » à l’APF
- M. Nicolas BERTHOLON, Représentant « To tatou ai’a » à l’APF
- M. Philippe LEMONNIER, Collaborateur du groupe « To tatou ai’a »
Puis rencontre avec les représentants des Etats Généraux
Enfin c'est avec les représentants des syndicats des communes que se sont achevées les rencontres de la journée:
Entretien avec :
- M. Teriitepaiatua MAIHI, Président du Syndicat pour la promotion des communes de la Polynésie française (SPC)
- Mme Valentina CROSS, Vice-Présidente du SPC, Représentante UPLD à l’APF et Maire de Teva i Uta
- M. Jean SILVESTRO, Directeur du SPC
Les entretiens redémarreront demain ( programme en pièce jointe sous réserve de modification)
Entretien avec :
- M. Teriitepaiatua MAIHI, Président du Syndicat pour la promotion des communes de la Polynésie française (SPC)
- Mme Valentina CROSS, Vice-Présidente du SPC, Représentante UPLD à l’APF et Maire de Teva i Uta
- M. Jean SILVESTRO, Directeur du SPC
Les entretiens redémarreront demain ( programme en pièce jointe sous réserve de modification)
