Paris, France | AFP | mercredi 15/07/2015 - Des syndicats d'ostéopathes ont appelé le gouvernement à faire preuve de la plus "grande fermeté" face aux contestations émanant d'écoles récemment privées de leur droit à enseigner la profession, en vertu d'une réforme de leur formation, dans un courrier consulté mercredi par l'AFP.
Ces dernières années, les écoles habilitées à former des ostéopathes se sont multipliées, avec une cinquantaine d'écoles et une quinzaine de formations universitaires, faisant craindre une détérioration de la formation et un marché saturé.
Environ 23.000 professionnels, selon le syndicats des ostéopathes de France (SFDO) exercent ainsi cette discipline qui consiste à manipuler le système musculo-squelettique des patients pour soulager certains troubles.
Fruit d'une concertation engagé en 2013 par Marisol Touraine, ministre de la Santé, avec les organisations syndicales, une liste de 23 établissements agréés par le gouvernement a été publiée jeudi dernier au Journal officiel, s'appuyant sur de précédents décrets redéfinissant le contenu de la formation et les critères à remplir pour la dispenser.
Or 37 établissements avaient soumis un dossier. Une dizaine d'entre eux ont ainsi perdu leur droit à délivrer des diplômes, et ce dès la rentrée 2015, ce qui laisse présager "beaucoup de recours juridiques", selon Philippe Sterlingot, président du SFDO et partisan de la réforme.
Avec des frais d'inscription compris "entre 7.500 à 8.000 euros par an", "on touche là à des intérêts financiers importants", fait valoir le syndicaliste, qui dit soutenir Marisol Touraine et l'appelle à ne pas céder "aux pressions".
Sept organisations syndicales, dont la sienne, ont ainsi adressé mardi un courrier à la ministre.
Rappelant que la commission chargée d'étudier les dossiers des établissements était "composée pour moitié des représentants des syndicats représentatifs de l’ostéopathie", elles invitent ses services à "maintenir la plus grande fermeté face aux réactions normales et attendues d’entreprises privées qui voient leur activité économique menacée".
De fait, certains font déjà entendre leur voix, à l'instar d'Ostéobio, école francilienne privée d'agrément pour 2015.
Les arguments retenus contre l'école sont "fallacieux", assure son directeur adjoint David Dessauge, qui se dit victime d'une "cabale" et compte porter l'affaire devant la justice. "Nos étudiants sont paniqués", dénonce-t-il.
Ces derniers devront se renseigner pour savoir où se réorienter s'ils souhaitent poursuivre leur formation, le gouvernement leur garantissant des places "en priorité" dans les établissements agréés.
"Aucun étudiant ne sera laissé sur le carreau", croit pour sa part Philippe Sterlingot.
Ces dernières années, les écoles habilitées à former des ostéopathes se sont multipliées, avec une cinquantaine d'écoles et une quinzaine de formations universitaires, faisant craindre une détérioration de la formation et un marché saturé.
Environ 23.000 professionnels, selon le syndicats des ostéopathes de France (SFDO) exercent ainsi cette discipline qui consiste à manipuler le système musculo-squelettique des patients pour soulager certains troubles.
Fruit d'une concertation engagé en 2013 par Marisol Touraine, ministre de la Santé, avec les organisations syndicales, une liste de 23 établissements agréés par le gouvernement a été publiée jeudi dernier au Journal officiel, s'appuyant sur de précédents décrets redéfinissant le contenu de la formation et les critères à remplir pour la dispenser.
Or 37 établissements avaient soumis un dossier. Une dizaine d'entre eux ont ainsi perdu leur droit à délivrer des diplômes, et ce dès la rentrée 2015, ce qui laisse présager "beaucoup de recours juridiques", selon Philippe Sterlingot, président du SFDO et partisan de la réforme.
Avec des frais d'inscription compris "entre 7.500 à 8.000 euros par an", "on touche là à des intérêts financiers importants", fait valoir le syndicaliste, qui dit soutenir Marisol Touraine et l'appelle à ne pas céder "aux pressions".
Sept organisations syndicales, dont la sienne, ont ainsi adressé mardi un courrier à la ministre.
Rappelant que la commission chargée d'étudier les dossiers des établissements était "composée pour moitié des représentants des syndicats représentatifs de l’ostéopathie", elles invitent ses services à "maintenir la plus grande fermeté face aux réactions normales et attendues d’entreprises privées qui voient leur activité économique menacée".
De fait, certains font déjà entendre leur voix, à l'instar d'Ostéobio, école francilienne privée d'agrément pour 2015.
Les arguments retenus contre l'école sont "fallacieux", assure son directeur adjoint David Dessauge, qui se dit victime d'une "cabale" et compte porter l'affaire devant la justice. "Nos étudiants sont paniqués", dénonce-t-il.
Ces derniers devront se renseigner pour savoir où se réorienter s'ils souhaitent poursuivre leur formation, le gouvernement leur garantissant des places "en priorité" dans les établissements agréés.
"Aucun étudiant ne sera laissé sur le carreau", croit pour sa part Philippe Sterlingot.