WASHINGTON, 3 janvier 2012 (AFP) - La chirurgie bariatrique, qui vise à réduire la capacité de l'estomac chez les obèses, contribue à réduire les accidents cardio-vasculaires et la mortalité, selon les résultats provisoires d'une étude suédoise publiés mardi aux Etats-Unis.
La plupart des recherches épidémiologiques montrent une relation entre l'obésité et un risque accru d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux ainsi que de décès, soulignent les auteurs de cette communication parue dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).
De ce fait, "une perte de poids pourrait avoir des effets protecteurs mais jusqu'alors il n'y avait pas suffisamment de données solidement établies pour appuyer ces observations", ajoutent-ils.
L'étude, encore en cours, est menée dans 25 services de chirurgie et 480 centres de soins auprès de 2.010 participants obèses ayant subi une intervention bariatrique, ainsi qu'auprès d'un groupe témoin de 2.037 obèses suivant les soins habituels non chirurgicaux.
Les patients ont été enrôlés dans cette étude de 1987 à 2001 et étaient alors âgés de 37 à 60 ans avec un indice de masse corporelle d'au-moins 34 kg/m2 pour les hommes et 38 kg/m2 pour les femmes.
L'analyse a été effectuée sur des données recueillies au 31 décembre 2009 représentant une période de suivi de 14,7 ans en moyenne.
Les patients ayant subi une gastroplastie, dont 13,2% une dérivation de l'estomac, 18,7% la pose d'un anneau gastrique et 68,7% une combinaison des deux, ont perdu après deux, dix, quinze et vingt ans respectivement 23%, 17%, 16% et 18% de leur poids initial comparativement à quasiment rien chez ceux du groupe témoin.
Durant la période de suivi, les chercheurs ont constaté 49 décès provoqués par un accident cardiovasculaire chez les patients du groupe témoin comparativement à 28 chez ceux ayant subi une chirurgie bariatrique.
Au total, il y a eu 234 accidents cardiovasculaires mortels et non-mortels dans le groupe témoin contre 199 chez ceux ayant subi une gastroplastie.
Aux Etats-Unis, où environ un tiers de la population adulte est obèse, on dénombre 200.000 gastroplasties annuellement.
js/sf/eg
La plupart des recherches épidémiologiques montrent une relation entre l'obésité et un risque accru d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux ainsi que de décès, soulignent les auteurs de cette communication parue dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).
De ce fait, "une perte de poids pourrait avoir des effets protecteurs mais jusqu'alors il n'y avait pas suffisamment de données solidement établies pour appuyer ces observations", ajoutent-ils.
L'étude, encore en cours, est menée dans 25 services de chirurgie et 480 centres de soins auprès de 2.010 participants obèses ayant subi une intervention bariatrique, ainsi qu'auprès d'un groupe témoin de 2.037 obèses suivant les soins habituels non chirurgicaux.
Les patients ont été enrôlés dans cette étude de 1987 à 2001 et étaient alors âgés de 37 à 60 ans avec un indice de masse corporelle d'au-moins 34 kg/m2 pour les hommes et 38 kg/m2 pour les femmes.
L'analyse a été effectuée sur des données recueillies au 31 décembre 2009 représentant une période de suivi de 14,7 ans en moyenne.
Les patients ayant subi une gastroplastie, dont 13,2% une dérivation de l'estomac, 18,7% la pose d'un anneau gastrique et 68,7% une combinaison des deux, ont perdu après deux, dix, quinze et vingt ans respectivement 23%, 17%, 16% et 18% de leur poids initial comparativement à quasiment rien chez ceux du groupe témoin.
Durant la période de suivi, les chercheurs ont constaté 49 décès provoqués par un accident cardiovasculaire chez les patients du groupe témoin comparativement à 28 chez ceux ayant subi une chirurgie bariatrique.
Au total, il y a eu 234 accidents cardiovasculaires mortels et non-mortels dans le groupe témoin contre 199 chez ceux ayant subi une gastroplastie.
Aux Etats-Unis, où environ un tiers de la population adulte est obèse, on dénombre 200.000 gastroplasties annuellement.
js/sf/eg