Tous les emplois relevant de la spécialité "sécurité civile" sont soumis à des conditions d'aptitude physique avec des notes qui peuvent être immédiatement éliminatoires. Sur cette photo d'archives, il s'agissait de candidats pour des postes de surveillants pénitentiaires.
TAIARAPU EST, le 29 février 2016. La commune de Taiarapu Est organisait, le 16 février dernier, des épreuves sportives au stade Pater afin de sélectionner des personnes en vue du recrutement de municipaux. Il y avait 195 candidats pour trois postes à pourvoir : aussi la sélection effectuée a été sévère. Une sélection dont les règles peuvent être soumises à interprétation.
Trouver un emploi en Polynésie française n'est pas facile. Dans la fonction publique (nationale, territoriale ou communale) encore moins. Aussi, chaque fois que des offres d'emploi sont publiées, c'est le raz-de-marée : le nombre de candidats aux concours de gendarmerie, de police ou dans l'administration pénitentiaire le révèle à chaque fois. Il en est de même lorsqu'une commune propose un emploi dans ses effectifs locaux. La preuve : pas moins de 195 candidats se sont présentés le 16 février dernier au stade Pater de Pirae pour passer les tests physiques en vue de les départager pour trois postes d'agent de police judiciaire adjoint.
Selon les textes en vigueur, "le candidat à un emploi relevant de la spécialité 'sécurité publique' doit être déclaré apte aux épreuves physiques et sportives suivantes : une épreuve de course à pied ; une épreuve physique choisie par le candidat lors de la procédure de recrutement parmi les disciplines suivantes : saut en hauteur, saut en longueur, lancer de poids ou natation". Dans les annexes de cet arrêté officiel de la Dipac (direction de l'ingénierie publique et des affaires communales) signé par le secrétaire général
du haut-commissariat en septembre 2013, il est précisé : "La somme des points de cotation obtenus dans les deux exercices est divisée par deux pour obtenir la note finale du candidat. Toute note inférieure à 8 entraîne l'élimination du candidat".
Mais cette formulation porte à interprétation et cause des incompréhensions de la part de candidats malheureux. Au Centre de formation et de gestion (CGF) de Polynésie, on nous précise que les communes interprètent le texte selon leur propre gré. Ainsi à Arue récemment, les candidats ont fait les deux épreuves physiques avant que leur note finale soit établie par la moyenne des deux. Mais, pour les candidats aux postes de policiers à Taiarapu Est, l'interprétation a été différente : les candidats qui ont eu moins de 8 à la première épreuve de course à pied ont été éliminés d'office. Au final, seuls 18 candidats ont pu passer le deuxième test physique. Ce que conteste l'une des candidates écartées dès l'issue de l'épreuve. "Le souci de cet arrêté est qu'il est soumis à deux interprétations différentes, suivant les communes. On attend une circulaire de l'Etat pour préciser les conditions" explique le responsable des concours au CGF. Du côté du Haut commissariat, on assure qu'un nouvel arrêté modificatif "est en cours de rédaction" pour modifier l'écriture de l'annexe qui cause bien des soucis depuis deux ans et demi.
Trouver un emploi en Polynésie française n'est pas facile. Dans la fonction publique (nationale, territoriale ou communale) encore moins. Aussi, chaque fois que des offres d'emploi sont publiées, c'est le raz-de-marée : le nombre de candidats aux concours de gendarmerie, de police ou dans l'administration pénitentiaire le révèle à chaque fois. Il en est de même lorsqu'une commune propose un emploi dans ses effectifs locaux. La preuve : pas moins de 195 candidats se sont présentés le 16 février dernier au stade Pater de Pirae pour passer les tests physiques en vue de les départager pour trois postes d'agent de police judiciaire adjoint.
Selon les textes en vigueur, "le candidat à un emploi relevant de la spécialité 'sécurité publique' doit être déclaré apte aux épreuves physiques et sportives suivantes : une épreuve de course à pied ; une épreuve physique choisie par le candidat lors de la procédure de recrutement parmi les disciplines suivantes : saut en hauteur, saut en longueur, lancer de poids ou natation". Dans les annexes de cet arrêté officiel de la Dipac (direction de l'ingénierie publique et des affaires communales) signé par le secrétaire général
du haut-commissariat en septembre 2013, il est précisé : "La somme des points de cotation obtenus dans les deux exercices est divisée par deux pour obtenir la note finale du candidat. Toute note inférieure à 8 entraîne l'élimination du candidat".
Mais cette formulation porte à interprétation et cause des incompréhensions de la part de candidats malheureux. Au Centre de formation et de gestion (CGF) de Polynésie, on nous précise que les communes interprètent le texte selon leur propre gré. Ainsi à Arue récemment, les candidats ont fait les deux épreuves physiques avant que leur note finale soit établie par la moyenne des deux. Mais, pour les candidats aux postes de policiers à Taiarapu Est, l'interprétation a été différente : les candidats qui ont eu moins de 8 à la première épreuve de course à pied ont été éliminés d'office. Au final, seuls 18 candidats ont pu passer le deuxième test physique. Ce que conteste l'une des candidates écartées dès l'issue de l'épreuve. "Le souci de cet arrêté est qu'il est soumis à deux interprétations différentes, suivant les communes. On attend une circulaire de l'Etat pour préciser les conditions" explique le responsable des concours au CGF. Du côté du Haut commissariat, on assure qu'un nouvel arrêté modificatif "est en cours de rédaction" pour modifier l'écriture de l'annexe qui cause bien des soucis depuis deux ans et demi.