Lundi 7 avril 2014, Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS), Nouméa, Nouvelle-Calédonie –
Le Pacifique est actuellement en proie à une épidémie galopante de maladies transmises par les moustiques. Préoccupée par ces risques sanitaires, la communauté internationale a ainsi décidé de braquer les projecteurs sur les maladies à transmission vectorielle à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée aujourd’hui.
Plus de la moitié de la population mondiale est exposée aux maladies transmises par les vecteurs (moustiques, tiques ou mouches).
Dans le Pacifique, pas moins de 21 flambées de maladies transmises par les moustiques ont été déclarées par 12 États et Territoires ces 15 derniers mois : 15 épidémies de dengue, trois de chikungunya et trois de virus Zika.
« Des milliers de personnes ont déjà été touchées par la vague épidémique qui frappe la région et nous estimons que le risque de propagation est élevé et pourrait subsister pendant plusieurs années à l’échelle régionale », a déclaré le docteur Yvan Souarès, Directeur par intérim de la Division santé publique du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS).
« Un certain nombre de facteurs corroborent cette analyse : populations faiblement immunisées, présence des moustiques qui véhiculent les virus incriminés dans la plus grande partie de la région, et forte mobilité des populations, en particulier grâce aux transports aériens, qui favorisent la propagation des maladies. »
Les pouvoirs publics et les collectivités disposent d’un arsenal de mesures qu’ils peuvent adopter pour réduire les risques et protéger les populations contre l’infection, qu’il s’agisse du renforcement des opérations de démoustication, de la surveillance des maladies, des analyses biologiques, ou encore des mesures de prévention et d’intervention.
« Les pays et les organisations régionales ont beaucoup œuvré en ce sens et accompli des progrès considérables ces dernières décennies sous l’égide du Réseau océanien de surveillance de la santé publique, mais la crise actuelle sans précédent exige qu’on en fasse beaucoup plus », a ajouté le docteur Souarès.
« Nous devons nous inspirer des expériences des régions voisines, notamment de l’océan Indien, qui a traversé des situations similaires ces dix dernières années. Par exemple, une importante épidémie de chikungunya qui a fait rage entre 2004 et 2007 a touché un tiers de la population de l’île de la Réunion et coûté plus de 60 millions d’euros. »
« Nous voulons éviter qu’une telle crise se produise dans le Pacifique. Nous continuerons donc d’accompagner au mieux les pays de la région qui s’efforcent de faire face à la situation actuelle. »
À titre personnel, chaque Océanien peut agir pour se prémunir contre ces maladies et en éviter la propagation. Il suffit à chacun de se protéger des piqûres de moustique lorsqu’il réside ou voyage dans des pays où les virus concernés sont en circulation.
Le Pacifique est actuellement en proie à une épidémie galopante de maladies transmises par les moustiques. Préoccupée par ces risques sanitaires, la communauté internationale a ainsi décidé de braquer les projecteurs sur les maladies à transmission vectorielle à l’occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée aujourd’hui.
Plus de la moitié de la population mondiale est exposée aux maladies transmises par les vecteurs (moustiques, tiques ou mouches).
Dans le Pacifique, pas moins de 21 flambées de maladies transmises par les moustiques ont été déclarées par 12 États et Territoires ces 15 derniers mois : 15 épidémies de dengue, trois de chikungunya et trois de virus Zika.
« Des milliers de personnes ont déjà été touchées par la vague épidémique qui frappe la région et nous estimons que le risque de propagation est élevé et pourrait subsister pendant plusieurs années à l’échelle régionale », a déclaré le docteur Yvan Souarès, Directeur par intérim de la Division santé publique du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS).
« Un certain nombre de facteurs corroborent cette analyse : populations faiblement immunisées, présence des moustiques qui véhiculent les virus incriminés dans la plus grande partie de la région, et forte mobilité des populations, en particulier grâce aux transports aériens, qui favorisent la propagation des maladies. »
Les pouvoirs publics et les collectivités disposent d’un arsenal de mesures qu’ils peuvent adopter pour réduire les risques et protéger les populations contre l’infection, qu’il s’agisse du renforcement des opérations de démoustication, de la surveillance des maladies, des analyses biologiques, ou encore des mesures de prévention et d’intervention.
« Les pays et les organisations régionales ont beaucoup œuvré en ce sens et accompli des progrès considérables ces dernières décennies sous l’égide du Réseau océanien de surveillance de la santé publique, mais la crise actuelle sans précédent exige qu’on en fasse beaucoup plus », a ajouté le docteur Souarès.
« Nous devons nous inspirer des expériences des régions voisines, notamment de l’océan Indien, qui a traversé des situations similaires ces dix dernières années. Par exemple, une importante épidémie de chikungunya qui a fait rage entre 2004 et 2007 a touché un tiers de la population de l’île de la Réunion et coûté plus de 60 millions d’euros. »
« Nous voulons éviter qu’une telle crise se produise dans le Pacifique. Nous continuerons donc d’accompagner au mieux les pays de la région qui s’efforcent de faire face à la situation actuelle. »
À titre personnel, chaque Océanien peut agir pour se prémunir contre ces maladies et en éviter la propagation. Il suffit à chacun de se protéger des piqûres de moustique lorsqu’il réside ou voyage dans des pays où les virus concernés sont en circulation.