Manille, Philippines | AFP | mercredi 16/03/2021 - Les Philippines vont fermer leurs frontières aux étrangers et réduire le nombre de leurs ressortissants autorisés à entrer dans le pays, et ce en raison d'une recrudescence de cas d'infection au coronavirus dans l'archipel.
Cette mesure temporaire a été prise car le nombre de nouveaux cas sur 24 heures a atteint lundi son plus haut niveau en sept mois à 5.404, un chiffre qui risque selon les experts de doubler d'ici la fin du mois.
La plupart de ces cas se trouvent dans la capitale et sa région, où ont été ordonnés des confinements ciblés, des couvre-feux nocturnes, alors que les enfants ont interdiction de sortir de chez eux.
L'interdiction d'entrée sur le territoire a été décidée mardi soir et entrera en vigueur le 20 mars.
Les Philippins travaillant à l'étranger seront épargnés par cette mesure, mais le nombre d'arrivées sera limitée à 1.500 par jour.
Les autorités ont imputé la hausse du nombre de contaminations à un manque de respect des consignes de distanciation sociale et à l'arrivée de variants plus contagieux.
Un an après le premier confinement ordonné pour lutter contre une pandémie qui a plombé l'économie, fait perdre leur emploi à trois millions de personnes et aggravé les problèmes de malnutrition, le président philippin Rodrigo Duterte a exhorté ses compatriotes à ne pas céder au "désespoir".
"C'est quelque chose de petit à l'échelle de nos vies. Nous avons vécu des choses beaucoup plus dures", a-t-il dit.
Des propos qui ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux et dans les rangs de l'opposition qui ont accusé le chef de l'Etat de minorer les souffrances de la population et les efforts des services de santé.
Plus de 630.000 personnes ont été contaminées par le coronavirus depuis le début de la pandémie. Et près de 13.000 décès ont été attribués au Covid-19.
Le gouvernement espère vacciner 70 millions de personnes cette année. Plus d'un million de doses des vaccins développés par Sinovac et AstraZeneca ont été livrés dans l'archipel ces deux dernières semaines.
Cette mesure temporaire a été prise car le nombre de nouveaux cas sur 24 heures a atteint lundi son plus haut niveau en sept mois à 5.404, un chiffre qui risque selon les experts de doubler d'ici la fin du mois.
La plupart de ces cas se trouvent dans la capitale et sa région, où ont été ordonnés des confinements ciblés, des couvre-feux nocturnes, alors que les enfants ont interdiction de sortir de chez eux.
L'interdiction d'entrée sur le territoire a été décidée mardi soir et entrera en vigueur le 20 mars.
Les Philippins travaillant à l'étranger seront épargnés par cette mesure, mais le nombre d'arrivées sera limitée à 1.500 par jour.
Les autorités ont imputé la hausse du nombre de contaminations à un manque de respect des consignes de distanciation sociale et à l'arrivée de variants plus contagieux.
Un an après le premier confinement ordonné pour lutter contre une pandémie qui a plombé l'économie, fait perdre leur emploi à trois millions de personnes et aggravé les problèmes de malnutrition, le président philippin Rodrigo Duterte a exhorté ses compatriotes à ne pas céder au "désespoir".
"C'est quelque chose de petit à l'échelle de nos vies. Nous avons vécu des choses beaucoup plus dures", a-t-il dit.
Des propos qui ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux et dans les rangs de l'opposition qui ont accusé le chef de l'Etat de minorer les souffrances de la population et les efforts des services de santé.
Plus de 630.000 personnes ont été contaminées par le coronavirus depuis le début de la pandémie. Et près de 13.000 décès ont été attribués au Covid-19.
Le gouvernement espère vacciner 70 millions de personnes cette année. Plus d'un million de doses des vaccins développés par Sinovac et AstraZeneca ont été livrés dans l'archipel ces deux dernières semaines.