« Aujourd’hui, l’objectif était d’accélérer les choses et j’ai senti que M. Bodin avait également le souci de faire avancer rapidement ce dossier et d’accompagner les maires dans la réflexion et la définition des activités qui devront compenser la diminution des retombées économiques consécutive au départ des militaires dans les communes concernées » a indiqué Edouard Fritch au sortir de la réunion.
Un travail d’identification des sites et des besoins des six communes intéressées (Taiarapu-est, Mahina, Arue, Pirae, Papeete, Faa’a) a d’ores et déjà été réalisé par le Pays, le Haut-commissariat et les maires. Ces derniers attendent désormais les conclusions de la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR) qui doit définir avec le ministère de la Défense un périmètre précis des espaces fonciers libérables et susceptibles d’accueillir des projets de dynamisation économique.
Médiation de la DATAR
Ce document s’appuiera sur les travaux de médiation réalisés par Patrick Cunin, chargé de mission pour la restructuration des forces armées auprès de la DATAR, lors de ses deux missions en Polynésie française, en novembre 2009 et avril 2010.
« C’est important car la DATAR a un rôle de médiateur entre la Défense qui dispose d’assiettes foncières et doit faire face à des contraintes de réorganisation de ses armées, et les maires qui ont des problèmes d’aménagement, d’équipement et de création d’infrastructures » explique Edouard Fritch. « C’est à partir de cette base de travail que les maires pourront aller plus en avant dans la définition de leurs projets » insiste-t-il, précisant que les édiles seront assistés dans leur réflexion par la SOFRED, cabinet de conseil auprès des collectivités territoriales et des entreprises, spécialisé dans la gestion des mutations économiques.
« Un signe fort de l’Etat »
Dans l’esprit du vice-président, il est en outre essentiel que les maires « s’approprient les projets et le problème qui va être posé demain par le départ des militaires. Nos maires ont leurs propres ambitions, leurs propres besoins et il faut les laisser s’exprimer. Le Pays aura un rôle d’accompagnement et viendra les soutenir financièrement et techniquement » développe Edouard Fritch. « Bien sûr, le Pays a aussi des gros projets comme celui de transport en site propre sur l’agglomération Mahina-Punaauia » souligne toutefois le vice-président.
Edouard Fritch dont l’objectif est d’aboutir à la signature du CRSD avant la fin de l’année attend désormais « un signe fort de l’Etat. La venue d’Hervé Morin serait pour nous la démonstration de l’intérêt que porte la Défense à la Polynésie française, malgré son retrait massif » estime-t-il.
Un travail d’identification des sites et des besoins des six communes intéressées (Taiarapu-est, Mahina, Arue, Pirae, Papeete, Faa’a) a d’ores et déjà été réalisé par le Pays, le Haut-commissariat et les maires. Ces derniers attendent désormais les conclusions de la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR) qui doit définir avec le ministère de la Défense un périmètre précis des espaces fonciers libérables et susceptibles d’accueillir des projets de dynamisation économique.
Médiation de la DATAR
Ce document s’appuiera sur les travaux de médiation réalisés par Patrick Cunin, chargé de mission pour la restructuration des forces armées auprès de la DATAR, lors de ses deux missions en Polynésie française, en novembre 2009 et avril 2010.
« C’est important car la DATAR a un rôle de médiateur entre la Défense qui dispose d’assiettes foncières et doit faire face à des contraintes de réorganisation de ses armées, et les maires qui ont des problèmes d’aménagement, d’équipement et de création d’infrastructures » explique Edouard Fritch. « C’est à partir de cette base de travail que les maires pourront aller plus en avant dans la définition de leurs projets » insiste-t-il, précisant que les édiles seront assistés dans leur réflexion par la SOFRED, cabinet de conseil auprès des collectivités territoriales et des entreprises, spécialisé dans la gestion des mutations économiques.
« Un signe fort de l’Etat »
Dans l’esprit du vice-président, il est en outre essentiel que les maires « s’approprient les projets et le problème qui va être posé demain par le départ des militaires. Nos maires ont leurs propres ambitions, leurs propres besoins et il faut les laisser s’exprimer. Le Pays aura un rôle d’accompagnement et viendra les soutenir financièrement et techniquement » développe Edouard Fritch. « Bien sûr, le Pays a aussi des gros projets comme celui de transport en site propre sur l’agglomération Mahina-Punaauia » souligne toutefois le vice-président.
Edouard Fritch dont l’objectif est d’aboutir à la signature du CRSD avant la fin de l’année attend désormais « un signe fort de l’Etat. La venue d’Hervé Morin serait pour nous la démonstration de l’intérêt que porte la Défense à la Polynésie française, malgré son retrait massif » estime-t-il.