« Il faut l’avouer depuis un certain temps nos relations avec l’AFD n’étaient pas au beau fixe. J’avais même déclaré dans la presse que l’AFD ne jouait pas pleinement son rôle pour appuyer la Polynésie française dans sa relance économique », a convenu le Président du Pays au sortir de son entretien de deux heures avec Dov ZERAH.
Cette rencontre aura permis de « mettre à plat tous ces problèmes » et de revenir à l’essentiel, à savoir le financement du budget d’investissement. Le budget d’investissement du Pays se monte à 50 milliards de Fcfp. Sur les 19,5 milliards de Fcfp, financés par des prêts bancaires, huit sont accordés et signés. « Il en manque donc 11, a déclaré Gaston TONG SANG, et sur les 11 j’ai demandé cinq milliards de Fcfp à l’AFD ».
Rencontre déterminante avec Christine LAGARDE
Le ministère de Christine LAGARDE, en charge de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, avait déjà été informé de ce souhait du gouvernement de la Polynésie française. Il a, d’ores et déjà, répondu au président TONG SANG que l’AFD n’était pas opposée à ce prêt, mais que son octroi serait assorti des conditions du rapport BOLLIET.
Le Président TONG SANG a indiqué ne pas avoir eu connaissance, dans l’instant, des recommandations définitives de ce rapport. Tel devrait être le cas en fin de semaine. Il a jugé que quoiqu’il en soit sa rencontre, jeudi avec Christine LAGARDE, serait « déterminante pour ce prêt ».
Le Président de la Polynésie a tenu à préciser, de surcroît, qu’il n’avait pas attendu de connaître ces recommandations pour réduire le train de vie du Pays : « Je l’ai déjà fait. Le budget de 2010 a été diminué de 10% par rapport à 2009 sans augmenter la pression fiscale. Et en 2011 la baisse des dépenses de fonctionnement va se poursuivre : 3% sur la masse salariale, 6% sur le budget de fonctionnement et 10% sur les transferts du budget du Pays vers les satellites ».
Interrogé sur la mise en place éventuelle d’un impôt sur le revenu Gaston Tong Sang a indiqué, qu’à sa connaissance, le rapport BOLLIET ne le recommandait pas et que « de toute façon nous avons déjà un impôt sur le revenu avec la CST ».
Une participation de l’AFD
Lors de cette échange avec Dov ZERAH, le Président du Pays a rappelé que le bouclage des opérations d’investissements était « indispensable si l’on veut maintenir l’économie à niveau pour éviter des destructions d’emploi ».
L’AFD par la voix de son directeur général a rejoint la position de Mme Lagarde : « Il n’y aura donc pas d’obstruction à ce que l’AFD participe au financement de ces opérations comme elle a participé l’année dernière au financement des opérations du Pays » a jugé Gaston TONG SANG.
Il manquera encore six à sept milliards de Fcfp pour boucler le budget d’investissement. Ce dont a convenu le Président du Pays : « Malheureusement, nous serons obligés de faire appel à des marchés obligataires. Forcément plus coûteux ».
Par ailleurs, Gaston TONG SANG a plaidé en faveur du secteur privé auprès du directeur général de l’AFD : « Il faut les aider car ils peuvent avoir besoin d’un financement par le bailleurs de fonds pour compléter leurs montages financiers. J’ai demandé à l’AFD au travers de la Socredo d’être plus attentive aux demandes du secteur économique ».
Cette rencontre aura permis de « mettre à plat tous ces problèmes » et de revenir à l’essentiel, à savoir le financement du budget d’investissement. Le budget d’investissement du Pays se monte à 50 milliards de Fcfp. Sur les 19,5 milliards de Fcfp, financés par des prêts bancaires, huit sont accordés et signés. « Il en manque donc 11, a déclaré Gaston TONG SANG, et sur les 11 j’ai demandé cinq milliards de Fcfp à l’AFD ».
Rencontre déterminante avec Christine LAGARDE
Le ministère de Christine LAGARDE, en charge de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, avait déjà été informé de ce souhait du gouvernement de la Polynésie française. Il a, d’ores et déjà, répondu au président TONG SANG que l’AFD n’était pas opposée à ce prêt, mais que son octroi serait assorti des conditions du rapport BOLLIET.
Le Président TONG SANG a indiqué ne pas avoir eu connaissance, dans l’instant, des recommandations définitives de ce rapport. Tel devrait être le cas en fin de semaine. Il a jugé que quoiqu’il en soit sa rencontre, jeudi avec Christine LAGARDE, serait « déterminante pour ce prêt ».
Le Président de la Polynésie a tenu à préciser, de surcroît, qu’il n’avait pas attendu de connaître ces recommandations pour réduire le train de vie du Pays : « Je l’ai déjà fait. Le budget de 2010 a été diminué de 10% par rapport à 2009 sans augmenter la pression fiscale. Et en 2011 la baisse des dépenses de fonctionnement va se poursuivre : 3% sur la masse salariale, 6% sur le budget de fonctionnement et 10% sur les transferts du budget du Pays vers les satellites ».
Interrogé sur la mise en place éventuelle d’un impôt sur le revenu Gaston Tong Sang a indiqué, qu’à sa connaissance, le rapport BOLLIET ne le recommandait pas et que « de toute façon nous avons déjà un impôt sur le revenu avec la CST ».
Une participation de l’AFD
Lors de cette échange avec Dov ZERAH, le Président du Pays a rappelé que le bouclage des opérations d’investissements était « indispensable si l’on veut maintenir l’économie à niveau pour éviter des destructions d’emploi ».
L’AFD par la voix de son directeur général a rejoint la position de Mme Lagarde : « Il n’y aura donc pas d’obstruction à ce que l’AFD participe au financement de ces opérations comme elle a participé l’année dernière au financement des opérations du Pays » a jugé Gaston TONG SANG.
Il manquera encore six à sept milliards de Fcfp pour boucler le budget d’investissement. Ce dont a convenu le Président du Pays : « Malheureusement, nous serons obligés de faire appel à des marchés obligataires. Forcément plus coûteux ».
Par ailleurs, Gaston TONG SANG a plaidé en faveur du secteur privé auprès du directeur général de l’AFD : « Il faut les aider car ils peuvent avoir besoin d’un financement par le bailleurs de fonds pour compléter leurs montages financiers. J’ai demandé à l’AFD au travers de la Socredo d’être plus attentive aux demandes du secteur économique ».