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Rangiroa fête le surf


Max Wasna, Gaël Vaast et Kevin Bourez, trois piliers forts de la Fédération tahitienne de surf.
Max Wasna, Gaël Vaast et Kevin Bourez, trois piliers forts de la Fédération tahitienne de surf.

Tahiti, le 23 février 2025 - Du 24 février au 7 mars, l'archipel des Tuamotu vivra au rythme du sport emblématique de la Polynésie française : le surf. Grâce à la dynamique Fédération tahitienne de surf, deux compétitions majeures se préparent : l'Air Tahiti Rairoa Horue et l'Air Tahiti Rangiroa Pro. Cette dernière fait son retour sur le circuit WQS pour le plus grand bonheur de tous les amoureux de surf. Quinze jours qui promettent de mettre en lumière les meilleurs talents locaux et internationaux sur l'un des spots les plus emblématiques du monde : la droite tubulaire de Avatoru. 

 

 

La Fédération tahitienne de surf (FTS) organise, du 24 février au 7 mars, l’Air Tahiti Rairoa Horue et l’Air Tahiti Rangiroa Pro sur le spot de Avatoru, à Rangiroa. Deux événements d'une telle envergure sur la même période et au même endroit, c'est assez rare. Il faut beaucoup de préparation et d'investissements humains et financiers ; ce n'est pas une tâche facile. Mais le président de la FTS, Max Wasna, et toute son équipe ne voulaient pas que ces arguments soient un frein : “Nous tenions beaucoup au retour de la Rangiroa Pro. C'est une étape du WQS qui est importante pour notre surf. Même si ce n'est pas simple, le surf polynésien en avait besoin.” Car pouvoir bénéficier d'une étape du WSL (World Surf League) est sans aucun doute une chance pour tous ceux qui peuvent y participer. “Ce sera l'occasion de donner une visibilité internationale aux talents locaux. On a un tel vivier ici qu'il faut tout faire pour leur permettre d'éclore”, nous expliquait Gaël Vaast, chargé des compétitions et des relations internationales avec la WSL.  

 

Cette fête du surf débutera le lundi 24 février avec la compétition locale, l'Air Tahiti Rairoa Horue. Elle est ouverte aux surfeurs et bodyboardeurs locaux. Cet événement, véritable institution du surf polynésien, sera l'occasion pour les talents de Tahiti, Rangiroa et des îles des Tuamotu de s'affronter sur la mythique droite de Avatoru. Tous les meilleurs surfeurs polynésiens se retrouveront sur ce site unique pour un challenge intense, dans une ambiance conviviale et chaleureuse, fidèle à la culture du surf local. “L'Air Tahiti Rairoa Horue est pour nous une occasion de voir nos surfeurs sur une vague différente. C'est une vague de récif, mais qui casse proche de la plage. Ce sont des conditions particulières et ça va nous permettre de continuer à superviser nos surfeurs et surfeuses”, analysait Kevin Bourez, le tout nouveau cadre technique de la fédération.  

 

Car pour la FTS, l'année s'annonce riche en projets. Des projets qui seront mis en place pour permettre à nos futurs talents d'aller le plus haut possible, et pourquoi pas sur le WQS pour commencer.  

 

Mihimana Braye revient prendre sa revanche 

 

Outre l'Air Tahiti Rairoa Horue, le spot de Avatoru accueillera également l'Air Tahiti Rangiroa Pro, une compétition régionale qui, après un an d'absence, revient pour le plus grand bonheur de tous. Divisé en sept régions dans le monde, le championnat QS (Qualifying Series) est la troisième division du surf mondial. Il permet à ses meilleurs surfeurs d'accéder au championnat CS (Challenger Series), la division supérieure. Et cette année, la Rangiroa Pro clôture le championnat régional Hawaii/Tahiti Nui. Elle sera donc décisive pour l'acquisition des places en CS.  

 

De sérieux candidats seront présents et prêts à en découdre pour atteindre leurs objectifs. C'est le cas du Hawaiien Shion Crawford, leader du classement QS Hawaii/Tahiti Nui et tenant du titre. On pourra aussi compter sur le régional de l'étape, Mihimana Braye, finaliste en 2023, qui viendra prendre sa revanche. Joshua Moniz de Hawaii, récent vainqueur du HIC Haleiwa Pro, sera aussi un sérieux candidat au titre. Et il ne faut surtout pas oublier les surfeurs locaux de talent comme Tereva David et Turo Ariitu, qui viendront perturber la hiérarchie. Tout ce beau monde aura une carte à jouer, surtout que les conditions s'annoncent idéales.  

 

Ces quinze prochains jours devraient être intenses et, surtout, au-delà de la compétition, permettront un échange culturel entre les différentes nations présentes. Une belle visibilité pour toute la Polynésie. C'est aussi le début d'une saison qui verra une série d'épreuves internationales rythmer un calendrier fédéral dense. Entre les QS de Taapuna et de Papara, la Tahiti Pro (étape du CT, le plus haut niveau du surf mondial) et les compétitions locales, la toute nouvelle équipe de la FTS aura du travail. Mais au vu de la passion qui l’anime, le surf polynésien est entre de bonnes mains. 

 


Mihimana Braye, finaliste en 2023, tentera cette fois-ci de remporter le titre.
Mihimana Braye, finaliste en 2023, tentera cette fois-ci de remporter le titre.

Rédigé par Manu Rodor le Dimanche 23 Février 2025 à 19:20 | Lu 1298 fois