L' Association RAINUIATEA s'insurge contre les méthodes d'élagage pratiquées par les services d'entretien à Raiatea, et les photos fournies par cette même association semblent légitimer cette réaction d'indignation.
Depuis quelques jours, les services de l'équipement procèdent à l'entretien des arbres de la route de ceinture entre Uturoa et l'aéroport. Il semblerait que les bucherons de ce service se défoulent largement au point de confondre élagage et massacre.
Les banians centenaires se retrouvent dénudés jusqu'au sol. Bien entendu, personne ne s'indigne devant ce saccage provoqué par des travailleurs blasés qui ne doivent pas connaître l'adéquation : arbre = oxygène = respect.
Avant ce nettoyage sommaire, ces banians apportaient l'équilibre ce cette zone très fréquentée par les oxydes de carbone, l'absorption des rejets nocifs des voitures et camions par ces végétaux permettaient aux habitations très proches de jouir d'une oxygénation importante. Aujourd'hui, la piste d'aéroport devient voisine immédiate de la zone urbaine et les dépôt de toxines vont directement sur les écoles très proches.
Est-ce que les responsables locaux pourraient réfléchir à l'impact de leurs travaux sur l'environnement ? J'invite la population à observer l'état de tous ces arbres et de cesser de ruminer des "ca va repousser" car il faudra au moins six à huit ans avant que ces végétaux aient retrouvé l'état dans lequel ils étaient hier. En attendant, c'est nous, le peuple, qui allons absorber les déchets de kérosène et les dioxyde de carbone.
Aucun cyclone n'aurait pu faire tomber ce banian dont le tronc mesure 2,40 m de circonférence, ses racines sont trop profondes.
Que nos visiteurs du raid Apetahi de ce week end pardonnent à nos dirigeants le paysage désertique qu'ils vont trouver à leur arrivée à l'aéroport de Raiatea et qu'ils soient rassurés, cette zone ne ressemble pas au mont Temehani sur lequel ils vont se balader.
"C'est sous le banian millénaire que les maîtres ont l'habitude de se réunir depuis la nuit des temps, l'énergie de cet arbre est sans nul doute, celle de toute une forêt - Source : La vie des maîtres - Spalding"
Pour information : Le banian joue un rôle mythique dans la culture mélanésienne où il est souvent cité dans la littérature orale ou écrite. Il est associé aux rites funéraires. En effet, pour honorer la mémoire des Chefs, leur dépouille était déposée dans l’entrelacs des racines du banian. C’est également l’arbre sous lequel les Chefs palabrent.
En médecine traditionnelle, le « lait » frais des banians possède des propriétés médicinales mais il devient caustique au bout de quelques jours.
Côté sport, le latex séché du Ficus prolixa sert à confectionner les balles de cricket.
La sève de banian recueillie dans des bouteilles durant 24 heures est mise à sécher sur des plaques de contreplaqué. Les languettes sont ensuite tournées sur elles-mêmes pour obtenir des balles très rondes qui ne font ni plus, ni moins de 7 centimètres.
Les racines tentaculaires du banian servent également à fabriquer des flotteurs de pirogue.
(source : Tourisme point sud Nouvelle Calédonie)
Depuis quelques jours, les services de l'équipement procèdent à l'entretien des arbres de la route de ceinture entre Uturoa et l'aéroport. Il semblerait que les bucherons de ce service se défoulent largement au point de confondre élagage et massacre.
Les banians centenaires se retrouvent dénudés jusqu'au sol. Bien entendu, personne ne s'indigne devant ce saccage provoqué par des travailleurs blasés qui ne doivent pas connaître l'adéquation : arbre = oxygène = respect.
Avant ce nettoyage sommaire, ces banians apportaient l'équilibre ce cette zone très fréquentée par les oxydes de carbone, l'absorption des rejets nocifs des voitures et camions par ces végétaux permettaient aux habitations très proches de jouir d'une oxygénation importante. Aujourd'hui, la piste d'aéroport devient voisine immédiate de la zone urbaine et les dépôt de toxines vont directement sur les écoles très proches.
Est-ce que les responsables locaux pourraient réfléchir à l'impact de leurs travaux sur l'environnement ? J'invite la population à observer l'état de tous ces arbres et de cesser de ruminer des "ca va repousser" car il faudra au moins six à huit ans avant que ces végétaux aient retrouvé l'état dans lequel ils étaient hier. En attendant, c'est nous, le peuple, qui allons absorber les déchets de kérosène et les dioxyde de carbone.
Aucun cyclone n'aurait pu faire tomber ce banian dont le tronc mesure 2,40 m de circonférence, ses racines sont trop profondes.
Que nos visiteurs du raid Apetahi de ce week end pardonnent à nos dirigeants le paysage désertique qu'ils vont trouver à leur arrivée à l'aéroport de Raiatea et qu'ils soient rassurés, cette zone ne ressemble pas au mont Temehani sur lequel ils vont se balader.
"C'est sous le banian millénaire que les maîtres ont l'habitude de se réunir depuis la nuit des temps, l'énergie de cet arbre est sans nul doute, celle de toute une forêt - Source : La vie des maîtres - Spalding"
Pour information : Le banian joue un rôle mythique dans la culture mélanésienne où il est souvent cité dans la littérature orale ou écrite. Il est associé aux rites funéraires. En effet, pour honorer la mémoire des Chefs, leur dépouille était déposée dans l’entrelacs des racines du banian. C’est également l’arbre sous lequel les Chefs palabrent.
En médecine traditionnelle, le « lait » frais des banians possède des propriétés médicinales mais il devient caustique au bout de quelques jours.
Côté sport, le latex séché du Ficus prolixa sert à confectionner les balles de cricket.
La sève de banian recueillie dans des bouteilles durant 24 heures est mise à sécher sur des plaques de contreplaqué. Les languettes sont ensuite tournées sur elles-mêmes pour obtenir des balles très rondes qui ne font ni plus, ni moins de 7 centimètres.
Les racines tentaculaires du banian servent également à fabriquer des flotteurs de pirogue.
(source : Tourisme point sud Nouvelle Calédonie)
