Débarrassé des structures temporaires, le site est prêt à passer à l’étape suivante (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 1er octobre 2024 – C’est la question qui taraude les riverains, à Teahupo’o. Si un retour à une exploitation agricole semble compromis, l’agro-transformation ferait partie des pistes envisagées.
En début d’année, à la demande du Pays, une enquête a été menée auprès des habitants de Teahupo’o pour collecter un maximum d’avis quant à l’avenir du domaine Rose, viabilisé pour accueillir la base arrière des Jeux olympiques sur près de deux hectares. Cette consultation visait à affiner les décisions en matière d’héritage olympique.
Près de deux mois après la fin des épreuves de surf de Paris 2024, les structures temporaires ont été démontées. Sur place, il ne subsiste que quelques containers et matériels bien rangés, ainsi qu’un local technique. Ce mardi, une entreprise de BTP de la Presqu’île mettait la touche finale à ses travaux. “C’est notre dernier jour : on a fini de déplacer la clôture”, explique un ouvrier.
En début d’année, à la demande du Pays, une enquête a été menée auprès des habitants de Teahupo’o pour collecter un maximum d’avis quant à l’avenir du domaine Rose, viabilisé pour accueillir la base arrière des Jeux olympiques sur près de deux hectares. Cette consultation visait à affiner les décisions en matière d’héritage olympique.
Près de deux mois après la fin des épreuves de surf de Paris 2024, les structures temporaires ont été démontées. Sur place, il ne subsiste que quelques containers et matériels bien rangés, ainsi qu’un local technique. Ce mardi, une entreprise de BTP de la Presqu’île mettait la touche finale à ses travaux. “C’est notre dernier jour : on a fini de déplacer la clôture”, explique un ouvrier.
La piste de l’agro-transformation
Et ensuite ? C’est la question qui taraude les riverains, en commençant par une femme à vélo venue se renseigner directement sur place, en vain. “Je n’ai pas d’envie précise, plus des inquiétudes du fait qu’on ne soit pas du tout informé par rapport à ce qui va se faire ici. Tout est démonté, donc maintenant, on aimerait bien savoir ce qui est prévu pour la suite. Je ne suis pas la seule à me poser la question. Personnellement, je pense qu’il faudrait faire quelque chose d’utile à la population en général, et aussi pour les jeunes et les enfants. Pour l’instant, c’est flou et on reste dans l’attente”, confie-t-elle.
Culture, loisirs, secteur primaire ? Si un retour à une exploitation agricole semble compromis, l’agro-transformation ferait partie des pistes envisagées. Cette perspective est notamment défendue par Elvis Parker, ancien exploitant de la tarodière du domaine Rose. “J’en ai parlé à la ministre des Sports et au ministre de l’Agriculture, qui m’avait apporté son soutien. J’ai la matière première et je transforme déjà, mais j’ai besoin d’un plus grand laboratoire. Ce sera aussi une source d’emplois. La question, c’est qui va faire et financer le projet ? Si ça traine trop, je ne vais pas attendre. J’ai un terrain de 2 hectares juste à côté, donc je suis aussi prêt à le faire moi-même”, remarque l’entrepreneur, qui écoulerait 4 tonnes de produits locaux par mois.
La commune de Teahupo’o, et plus largement de Taiarapu-Ouest, est également favorable au développement de l’agro-transformation. À ce stade, la municipalité reste toutefois en attente d’une réunion de concertation avec les ministères concernés.