Montréal, Canada, le vendredi 31 mars 2017 - Le gouvernement du Québec a appelé vendredi les patrons du groupe aéronautique Bombardier, sous perfusion des autorités, à revenir sur leur décision de s'octroyer des hausses excessives de leurs rémunérations.
Au total, les six plus hauts dirigeants du constructeur aéronautique et de matériels ferroviaires ont touché plus de 40 millions de dollars canadiens (30 millions d'euros) l'an dernier, soit un bond de près de 50% sur un an.
Les pouvoirs publics canadiens ont injecté 1,7 milliard de dollars canadiens pour éviter la faillite de Bombardier, qui a annoncé la suppression de près de 15.000 emplois depuis quatre ans.
"J'invite le conseil d'administration (de Bombardier) à revoir sa politique de rémunération", a déclaré vendredi le ministre québécois des Finances, Carlos Leitao.
Son Premier ministre Philippe Couillard, après avoir évité toute critique la veille, a cette fois appelé les patrons de Bombardier à réévaluer leur décision.
"Les dirigeants de Bombardier sont des Québécois comme nous et ils entendent ce que disent les Québécois. Alors je pense qu'ils vont certainement être capables d'avoir au moins une réflexion sur la question", a dit M. Couillard.
Interrogé jeudi, le Premier ministre canadien n'avait pas clairement condamné la politique salariale de Bombardier.
Le gouvernement canadien a "une responsabilité pour s'assurer que les investissements réalisés avec l'argent des contribuables conduisent à de bons emplois et de la croissance qui auront un impact sur la classe moyenne".
Mais, avait-il ajouté, "nous respectons la libre entreprise et les choix que les entreprises font".
Le PDG du groupe, Alain Bellemare, a touché 12,5 millions de dollars (+47%) et le président du conseil d'administration Pierre Beaudoin, ancien PDG écarté en février 2015 au profit de M. Bellemare, 6,8 millions (+36%).
Pour la ministre québécoise de l'Economie Dominique Anglade, "force est de constater que la décision qui est prise choque la population, et avec raison".
Le groupe Bombardier est englué dans les difficultés en raison des retards et des faibles commandes pour son dernier avion, le CSeries dont le coût du programme a doublé à plus de 5 milliards de dollars.
Fin 2015, le gouvernement du Québec avait injecté près de 1,4 milliard de dollars canadiens pour une participation de 49,5% dans une filiale dont la seule activité est l'avion CSeries.
Le mois dernier, c'était au tour du gouvernement fédéral d'accorder un prêt de 372,5 millions de dollars canadiens à Bombardier.
Au total, les six plus hauts dirigeants du constructeur aéronautique et de matériels ferroviaires ont touché plus de 40 millions de dollars canadiens (30 millions d'euros) l'an dernier, soit un bond de près de 50% sur un an.
Les pouvoirs publics canadiens ont injecté 1,7 milliard de dollars canadiens pour éviter la faillite de Bombardier, qui a annoncé la suppression de près de 15.000 emplois depuis quatre ans.
"J'invite le conseil d'administration (de Bombardier) à revoir sa politique de rémunération", a déclaré vendredi le ministre québécois des Finances, Carlos Leitao.
Son Premier ministre Philippe Couillard, après avoir évité toute critique la veille, a cette fois appelé les patrons de Bombardier à réévaluer leur décision.
"Les dirigeants de Bombardier sont des Québécois comme nous et ils entendent ce que disent les Québécois. Alors je pense qu'ils vont certainement être capables d'avoir au moins une réflexion sur la question", a dit M. Couillard.
Interrogé jeudi, le Premier ministre canadien n'avait pas clairement condamné la politique salariale de Bombardier.
Le gouvernement canadien a "une responsabilité pour s'assurer que les investissements réalisés avec l'argent des contribuables conduisent à de bons emplois et de la croissance qui auront un impact sur la classe moyenne".
Mais, avait-il ajouté, "nous respectons la libre entreprise et les choix que les entreprises font".
Le PDG du groupe, Alain Bellemare, a touché 12,5 millions de dollars (+47%) et le président du conseil d'administration Pierre Beaudoin, ancien PDG écarté en février 2015 au profit de M. Bellemare, 6,8 millions (+36%).
Pour la ministre québécoise de l'Economie Dominique Anglade, "force est de constater que la décision qui est prise choque la population, et avec raison".
Le groupe Bombardier est englué dans les difficultés en raison des retards et des faibles commandes pour son dernier avion, le CSeries dont le coût du programme a doublé à plus de 5 milliards de dollars.
Fin 2015, le gouvernement du Québec avait injecté près de 1,4 milliard de dollars canadiens pour une participation de 49,5% dans une filiale dont la seule activité est l'avion CSeries.
Le mois dernier, c'était au tour du gouvernement fédéral d'accorder un prêt de 372,5 millions de dollars canadiens à Bombardier.