PARIS, 12 avr 2012 (AFP) - Les produits non-alimentaires dans un panier moyen des ménages en France représentent 11% du poids total des courses mais contribuent à hauteur de 26% de son contenu carbone, selon la première étude du genre publiée jeudi par le ministère du Développement durable.
Pour les fruits et légumes c'est l'inverse: ils pèsent lourd en poids (20%) mais n'impactent le contenu carbone qu'à hauteur de 7%, selon les résultats de cette étude auprès de 20.000 ménages basée sur les données de 2009, les dernières disponibles, selon le ministère.
Chaque Français a ainsi acheté en moyenne 700 kg de nourriture, boissons, produits d'hygiène et d'entretiens et/ou d'aliments pour animaux cette année-là, ce qui s'est traduit par une contribution annuelle de 1,4 tonne d'équivalent carbone (eq.CO2).
A noter que les seuls emballages comptent pour 8% du contenu carbone de ce panier des ménages, ce qui représente une production annuelle de 100 kg de papiers, plastiques, verre et cartons. La contribution carbone la plus forte vient des eaux minérales, boissons gazeuses, alcools et produits laitiers.
L'origine socio-culturelle du ménage fait également la différence en terme de "bilan carbone". L'agriculture qui consomme largement les produits de sa ferme, oeufs, légumes, volailles etc... affichera un contenu carbone bien plus faible de son panier (-23%) par rapport au panier moyen alors que celui d'un retraité peut être jusqu'à un quart supérieur parce qu'il se prépare essentiellement ses repas à domicile avec des produits achetés.
Dans le même ordre d'idée un couple avec deux enfants adolescents consommera plus de viandes et produits laitiers avec un plus lourd contenu carbone qu'un couple de personnes âgées plus porté sur les fruits et légumes et poissons et produits pour animaux.
L'évaluation du contenu carbone a été effectuée sur la base de l'analyse du cycle de vie et d'un millier de produits génériques réalisée par le cabinet Greenext appliquant les critères de l'Ademe. Seules les émissions de gaz à effets de serre liés à la production, la distribution et l'usage des produits ont été pris en compte. En revanche les émissions en rapport avec le déplacement des ménages pour faire leurs courses n'ont pas été intégrées.
Pour les fruits et légumes c'est l'inverse: ils pèsent lourd en poids (20%) mais n'impactent le contenu carbone qu'à hauteur de 7%, selon les résultats de cette étude auprès de 20.000 ménages basée sur les données de 2009, les dernières disponibles, selon le ministère.
Chaque Français a ainsi acheté en moyenne 700 kg de nourriture, boissons, produits d'hygiène et d'entretiens et/ou d'aliments pour animaux cette année-là, ce qui s'est traduit par une contribution annuelle de 1,4 tonne d'équivalent carbone (eq.CO2).
A noter que les seuls emballages comptent pour 8% du contenu carbone de ce panier des ménages, ce qui représente une production annuelle de 100 kg de papiers, plastiques, verre et cartons. La contribution carbone la plus forte vient des eaux minérales, boissons gazeuses, alcools et produits laitiers.
L'origine socio-culturelle du ménage fait également la différence en terme de "bilan carbone". L'agriculture qui consomme largement les produits de sa ferme, oeufs, légumes, volailles etc... affichera un contenu carbone bien plus faible de son panier (-23%) par rapport au panier moyen alors que celui d'un retraité peut être jusqu'à un quart supérieur parce qu'il se prépare essentiellement ses repas à domicile avec des produits achetés.
Dans le même ordre d'idée un couple avec deux enfants adolescents consommera plus de viandes et produits laitiers avec un plus lourd contenu carbone qu'un couple de personnes âgées plus porté sur les fruits et légumes et poissons et produits pour animaux.
L'évaluation du contenu carbone a été effectuée sur la base de l'analyse du cycle de vie et d'un millier de produits génériques réalisée par le cabinet Greenext appliquant les critères de l'Ademe. Seules les émissions de gaz à effets de serre liés à la production, la distribution et l'usage des produits ont été pris en compte. En revanche les émissions en rapport avec le déplacement des ménages pour faire leurs courses n'ont pas été intégrées.