Tahiti, le 18 novembre 2023 – Ce samedi, quatre nouveaux académiciens du Fare Vana'a ont été intronisés à Papeete. Quatre nouveaux visages, qui vont désormais s'atteler à la lourde tâche de la traduction de la langue tahitienne.
"C'est toujours un bonheur d'accueillir de nouveaux membres", confie Emmanuel Nauta, l'un des vingt académiciens du Fare Vana'a. En effet, ce samedi, à l'occasion d'une chaleureuse cérémonie, l'Académie tahitienne a accueilli quatre nouveaux visages dans ces rangs : Julien Mahaa, Ludmilla Tapea-Chin Meun, Natiki Terai et Pascalino Tevero. À noter que ces nouveaux nommés viennent remplir les fauteuils laissés par quatre anciens académiciens, dont trois sont malheureusement décédés.
"On doit être vingt membres institutionnels, car sinon, nous ne pouvons pas assumer tout le travail que nous avons", nous explique Emmanuel Nauta, avant de rappeler les missions de l'académie. "Tout d'abord, il y a la traduction depuis la langue tahitienne vers le français, où l’on utilise notamment d'anciens ouvrages comme le dictionnaire tahitien-anglais de John Davies. Ensuite, il y a la traduction du français vers le tahitien, où là, on prend le Petit Robert ou le Larousse, mais ça demande énormément de travail. Enfin, nous devons continuellement mettre à jour le site du Fare Vana'a et son dictionnaire en ligne. Nous allons d'ailleurs proposer à deux des nouveaux académiciens, qui ont l'habitude des ordinateurs, de travailler là-dessus."
La langue tahitienne en porte-étendard
À l'occasion de la cérémonie, pour laquelle des adolescents d'une association de quartier avaient fait le déplacement pour chanter, Emmanuel Nauta a rappelé l'importance de la langue tahitienne et de connaître la langue de son pays. À notre micro, il se réjouit d'ailleurs de la volonté du gouvernement de mettre en avant les langues polynésiennes à l'école. "Oui, c'est sûr que nous, ça nous ravit", nous dit-il. "Je le disais déjà l'an passé lors de notre jubilé (50 ans de l'académie, NDLR), il y a l'importance du testament. C’est-à-dire ce que nous allons laisser à la nouvelle génération et notre langue doit en être (...) Il faut que tout le monde soit fier de parler tahitien", conclut-il.
"C'est toujours un bonheur d'accueillir de nouveaux membres", confie Emmanuel Nauta, l'un des vingt académiciens du Fare Vana'a. En effet, ce samedi, à l'occasion d'une chaleureuse cérémonie, l'Académie tahitienne a accueilli quatre nouveaux visages dans ces rangs : Julien Mahaa, Ludmilla Tapea-Chin Meun, Natiki Terai et Pascalino Tevero. À noter que ces nouveaux nommés viennent remplir les fauteuils laissés par quatre anciens académiciens, dont trois sont malheureusement décédés.
"On doit être vingt membres institutionnels, car sinon, nous ne pouvons pas assumer tout le travail que nous avons", nous explique Emmanuel Nauta, avant de rappeler les missions de l'académie. "Tout d'abord, il y a la traduction depuis la langue tahitienne vers le français, où l’on utilise notamment d'anciens ouvrages comme le dictionnaire tahitien-anglais de John Davies. Ensuite, il y a la traduction du français vers le tahitien, où là, on prend le Petit Robert ou le Larousse, mais ça demande énormément de travail. Enfin, nous devons continuellement mettre à jour le site du Fare Vana'a et son dictionnaire en ligne. Nous allons d'ailleurs proposer à deux des nouveaux académiciens, qui ont l'habitude des ordinateurs, de travailler là-dessus."
La langue tahitienne en porte-étendard
À l'occasion de la cérémonie, pour laquelle des adolescents d'une association de quartier avaient fait le déplacement pour chanter, Emmanuel Nauta a rappelé l'importance de la langue tahitienne et de connaître la langue de son pays. À notre micro, il se réjouit d'ailleurs de la volonté du gouvernement de mettre en avant les langues polynésiennes à l'école. "Oui, c'est sûr que nous, ça nous ravit", nous dit-il. "Je le disais déjà l'an passé lors de notre jubilé (50 ans de l'académie, NDLR), il y a l'importance du testament. C’est-à-dire ce que nous allons laisser à la nouvelle génération et notre langue doit en être (...) Il faut que tout le monde soit fier de parler tahitien", conclut-il.