Tahiti, le 17 septembre 2024 – Un café des parents organisé sur une journée par quatre associations des parents d’élèves (APE) du primaire et du collège, c’est la formule mise en œuvre à Teva i Uta avec des conférences, des ateliers et des activités animés par des professionnels. Si cette édition, mardi, était consacrée aux mamans, une prochaine invitation devrait être lancée aux papas.
En cette semaine de vacances scolaires, le collège Tinomana-Ebb n’a pas totalement fermé ses portes. Ce mardi, l’établissement a accueilli un café des parents inédit, organisé dans le cadre d’un partenariat entre les quatre associations des parents d’élèves des écoles primaires et du collège de Teva i Uta.
Une initiative saluée et soutenue par la principale, Barbara Bellorget : “C'est important que les parents comprennent qu'ils sont les bienvenus. Des événements de cette ampleur, ça ne paraît pas, mais ça demande du travail, d'où l'avantage de s'unir à plusieurs APE pour toucher le plus de monde possible. On aura d'autres projets en commun. Il faut continuer, car ce n'est pas toujours facile de faire venir les parents. Ça permet de toucher des personnes-relais, ce qui fonctionne plutôt bien, généralement.”
En cette semaine de vacances scolaires, le collège Tinomana-Ebb n’a pas totalement fermé ses portes. Ce mardi, l’établissement a accueilli un café des parents inédit, organisé dans le cadre d’un partenariat entre les quatre associations des parents d’élèves des écoles primaires et du collège de Teva i Uta.
Une initiative saluée et soutenue par la principale, Barbara Bellorget : “C'est important que les parents comprennent qu'ils sont les bienvenus. Des événements de cette ampleur, ça ne paraît pas, mais ça demande du travail, d'où l'avantage de s'unir à plusieurs APE pour toucher le plus de monde possible. On aura d'autres projets en commun. Il faut continuer, car ce n'est pas toujours facile de faire venir les parents. Ça permet de toucher des personnes-relais, ce qui fonctionne plutôt bien, généralement.”
Interventions de professionnels
Au programme de la journée : des conférences ponctuées d’ateliers et des activités sportives, toutes animées par des professionnels. Infirmière, psychologue clinicienne, enseignantes et éducatrices spécialisées étaient au rendez-vous, comme Heitini Haoatai du Fare Tama Hau, basée à la Maison de l’adolescent de Taravao. “Notre intervention vise à aider les parents à accompagner leurs enfants pour une scolarité réussie. L'adolescence, c'est une période de chamboulements physiques et psychologiques. C'est important de comprendre le développement du cerveau pour comprendre certains comportements, et savoir comment intervenir pour aider son enfant à bien vivre cette période”, explique l’éducatrice spécialisée, impressionnée par le nombre de parents mobilisés, bien que deux fois moins nombreux que prévu.
Pour cette édition, l’invitation avait été lancée aux mamans, qui ont été une petite cinquantaine à faire le déplacement, par leurs propres moyens ou grâce au mini-bus affrété pour l’occasion. Secrétaire de l’APE de l’école Mairipehe, Temanuata Cheng a apprécié la démarche. “Je suis maman de jumeaux, un garçon et une fille. Nous venons de remettre en place une APE à Mairipehe, où l’association n'avait pas été renouvelée depuis deux ans. C'est la première fois que je participe à ce type d'action. Je pense qu'on a beaucoup à donner et à apprendre. J'aime le fait que les idées fusent. Tout le monde participe librement et on partage nos idées autour de la relation avec nos enfants : c'est très instructif ! On va essayer de faire pareil dans l'école pour recréer du lien”, nous a-t-elle confié.
Que les papas se rassurent, une prochaine édition leur sera dédiée. Plusieurs d’entre eux étaient d’ailleurs présents sur place pour accueillir les participantes et assurer la logistique.
Adeline Sabatier, présidente de l'APE du collège de Teva i Uta et secrétaire de la Fapep : “Comprendre les défis et apporter des outils”
“C'est notre deuxième édition, après le harcèlement en milieu scolaire et les méfaits des réseaux sociaux, l'an dernier. C'est une force d'être plusieurs pour organiser ce genre d'événement. On est à l'initiative, au départ pour avoir une communication avec les autres APE et accompagner nos enfants tout au long de leur scolarité. On cherche à se rassembler pour comprendre les défis et apporter des outils, selon les besoins de chaque élève. Ce n'est pas facile : parfois, on ne sait pas vers qui se tourner. Il y a des obstacles sur le chemin, comme pour mettre en place un PAP, ou plan d'aide personnalisé, pour les enfants qui ont des troubles dys. C’est pour ça qu’on invite plus de parents à se mobiliser dans les APE.”