Tokyo, Japon | AFP | samedi 05/10/2019 - L'Angleterre, première nation qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe du monde après sa victoire contre l'Argentine (39-10) samedi à Tokyo, se tourne vers la France, son adversaire dans une semaine pour la 1re place de la poule C.
"Nous sommes juste préoccupés par la France la semaine prochaine", a immédiatement déclaré le sélectionneur Eddie Jones après le succès bonifié des Anglais, le 3e en autant de matches, qui leur permet de tourner la page de l'élimination au premier tour et à domicile de 2015.
"La qualification pour les quarts de finale est actée mais nous voulons nous améliorer à chaque match", a ajouté Jones, dont l'objectif, en substance, est que son équipe soit prête pour un quart de finale contre l'Australie et le pays de Galles.
Mais auparavant, il y a la France, qui peut également se qualifier dimanche à la faveur d'un match nul - a minima - face aux Tonga. "C'est notre prochain match, donc c'est notre match le plus important. Nous voulons gagner chaque match", a décrété l'entraîneur australien.
Qui dit avoir été "impressionné" par la performance des Bleus lors de leur premier match contre l'Argentine (23-21). "Ils ont joué un bon rugby et marqué quelques essais dans un jeu déstructuré au début du match. Avec l'influence de (Fabien) Galthié sur leur coaching, ils ont l'air de plus revenir à leur jeu traditionnel, dans lequel leur structure déstructure le terrain, avec des passes après contact et du soutien (au porteur de balle). Nous allons devoir travailler dur sur le plan défensif la semaine prochaine", résume le technicien.
Inutile donc, pour les Français, d'espérer que Jones garde quelques cadres au frais en prévision du quart de finale. "Non, non, non", a-t-il insisté, voulant aligner "les 23 meilleurs joueurs. Comme je l'ai dit, nous sommes en construction, nous voulons être meilleurs (que samedi) la semaine prochaine".
Et qu'importe l'identité de l'ouvreur français, Romain Ntamack ou Camille Lopez. "Peu importe qui joue 10 pour la France, c'est une équipe très dangereuse", a balayé l'ouvreur anglais George Ford, assuré d'avoir ce même numéro dans le dos depuis qu'Owen Farrell a été repositionné au centre.
"Nous devons juste nous préparer à affronter la meilleure équipe française possible", a encore dit Ford, qui redoute également le "french flair" et les "offloads" qui vont avec.
Mais si l'Angleterre, vainqueur sans réellement impressionner des Argentins vite réduits à 14, se méfie de la France, les Bleus feraient bien de se méfier aussi. "Nous n'avons pas encore joué à notre meilleur niveau", acquiesce Jones. "C'est une bonne chose parce que c'est le principe de cette compétition." Sous entendu: en garder sous la pédale.
"Nous sommes juste préoccupés par la France la semaine prochaine", a immédiatement déclaré le sélectionneur Eddie Jones après le succès bonifié des Anglais, le 3e en autant de matches, qui leur permet de tourner la page de l'élimination au premier tour et à domicile de 2015.
"La qualification pour les quarts de finale est actée mais nous voulons nous améliorer à chaque match", a ajouté Jones, dont l'objectif, en substance, est que son équipe soit prête pour un quart de finale contre l'Australie et le pays de Galles.
Mais auparavant, il y a la France, qui peut également se qualifier dimanche à la faveur d'un match nul - a minima - face aux Tonga. "C'est notre prochain match, donc c'est notre match le plus important. Nous voulons gagner chaque match", a décrété l'entraîneur australien.
- "Impressionné" -
Qui dit avoir été "impressionné" par la performance des Bleus lors de leur premier match contre l'Argentine (23-21). "Ils ont joué un bon rugby et marqué quelques essais dans un jeu déstructuré au début du match. Avec l'influence de (Fabien) Galthié sur leur coaching, ils ont l'air de plus revenir à leur jeu traditionnel, dans lequel leur structure déstructure le terrain, avec des passes après contact et du soutien (au porteur de balle). Nous allons devoir travailler dur sur le plan défensif la semaine prochaine", résume le technicien.
Inutile donc, pour les Français, d'espérer que Jones garde quelques cadres au frais en prévision du quart de finale. "Non, non, non", a-t-il insisté, voulant aligner "les 23 meilleurs joueurs. Comme je l'ai dit, nous sommes en construction, nous voulons être meilleurs (que samedi) la semaine prochaine".
Et qu'importe l'identité de l'ouvreur français, Romain Ntamack ou Camille Lopez. "Peu importe qui joue 10 pour la France, c'est une équipe très dangereuse", a balayé l'ouvreur anglais George Ford, assuré d'avoir ce même numéro dans le dos depuis qu'Owen Farrell a été repositionné au centre.
"Nous devons juste nous préparer à affronter la meilleure équipe française possible", a encore dit Ford, qui redoute également le "french flair" et les "offloads" qui vont avec.
Mais si l'Angleterre, vainqueur sans réellement impressionner des Argentins vite réduits à 14, se méfie de la France, les Bleus feraient bien de se méfier aussi. "Nous n'avons pas encore joué à notre meilleur niveau", acquiesce Jones. "C'est une bonne chose parce que c'est le principe de cette compétition." Sous entendu: en garder sous la pédale.