SYDNEY, 30 mars 2011 (AFP) - La compagnie aérienne australienne Qantas va réduire le nombre de ses vols et ses effectifs d'encadrement, en raison de la hausse du prix du pétrole et d'une série de catastrophes naturelles qui ont amputé ses bénéfices, a-t-elle indiqué mercredi.
"La hausse significative et durable du prix du carburant est le défi le plus sérieux auquel Qantas est confronté depuis la crise financière mondiale", a déclaré le directeur général de la compagnie, Alan Joyce.
"Jamais le monde n'a été confronté à autant de catastrophes naturelles, qui toutes ont eu un coût financier significatif pour Qantas", a-t-il assuré dans un communiqué.
Les inondations et le cyclone Yasi dans le nord de l'Australie, fin 2010-début 2011, ont coûté 80 millions de dollars australiens (58,4 millions d'euros) à Qantas, tandis que le séisme et le tsunami du 11 mars au Japon devraient entamer les bénéfices de 45 millions AUSD.
Le tremblement de terre en Nouvelle-Zélande du 22 février a coûté 15 millions AUSD, a ajouté Alan Joyce.
L'explosion en plein vol d'un moteur sur un Airbus A380 de Qantas, en novembre dernier, qui avait entraîné l'immobilisation temporaire de la flotte de gros-porteurs de la compagnie, va réduire d'encore 80 millions AUSD le bénéfice pour l'exercice en cours 2010/11, clos fin juin, a-t-il précisé.
Cette série noire s'est accompagnée d'une forte hausse du prix du pétrole, qui a pris quelque 50% depuis septembre 2010, ce qui devrait renchérir les coûts de 2 milliards de AUSD pour la période janvier-juin, a souligné le patron de Qantas.
"Nous devons réagir avec détermination pour répondre à la hausse des coûts du pétrole et aux catastrophes, exactement comme nous l'avons fait pendant la crise financière mondiale, pour assurer la bonne continuation de nos activités", a-t-il déclaré.
Les hausses de tarifs décidées en début d'année ne seront pas suffisantes pour compenser l'augmentation des prix du carburant, selon Qantas.
Les capacités (taille des avions) de vols nationaux et internationaux vont être réduites, ainsi que le nombre des vols vers certaines destinations.
Les liaisons vers le Japon vont être réduites ou suspendues et le nombre de vols vers la Nouvelle-Zélande diminué, afin de réduire les coûts.
Les postes d'encadrement vont également être revus en baisse et deux Boeing 767, anciens, retirés de la flotte.
La compagnie australienne avait affiché au premier semestre de l'exercice en cours (juillet-décembre 2010) un bénéfice net quadruplé par rapport à un an auparavant, soit 241 millions AUSD.
En février, avec les séismes de Nouvelle-Zélande et du Japon, Qantas tablait sur un bénéfice avant impôts "sensiblement supérieur" à celui de 2010 qui avait atteint 377 millions AUSD, pour l'exercice 2010/11.
Qantas fait en outre face à une menace de grève d'une grande partie de ses 9.000 employés (des pilotes aux bagagistes) qui protestent notamment contre le recours à des contrats de travail moins avantageux.
ajc/ml/fmp/ep
"La hausse significative et durable du prix du carburant est le défi le plus sérieux auquel Qantas est confronté depuis la crise financière mondiale", a déclaré le directeur général de la compagnie, Alan Joyce.
"Jamais le monde n'a été confronté à autant de catastrophes naturelles, qui toutes ont eu un coût financier significatif pour Qantas", a-t-il assuré dans un communiqué.
Les inondations et le cyclone Yasi dans le nord de l'Australie, fin 2010-début 2011, ont coûté 80 millions de dollars australiens (58,4 millions d'euros) à Qantas, tandis que le séisme et le tsunami du 11 mars au Japon devraient entamer les bénéfices de 45 millions AUSD.
Le tremblement de terre en Nouvelle-Zélande du 22 février a coûté 15 millions AUSD, a ajouté Alan Joyce.
L'explosion en plein vol d'un moteur sur un Airbus A380 de Qantas, en novembre dernier, qui avait entraîné l'immobilisation temporaire de la flotte de gros-porteurs de la compagnie, va réduire d'encore 80 millions AUSD le bénéfice pour l'exercice en cours 2010/11, clos fin juin, a-t-il précisé.
Cette série noire s'est accompagnée d'une forte hausse du prix du pétrole, qui a pris quelque 50% depuis septembre 2010, ce qui devrait renchérir les coûts de 2 milliards de AUSD pour la période janvier-juin, a souligné le patron de Qantas.
"Nous devons réagir avec détermination pour répondre à la hausse des coûts du pétrole et aux catastrophes, exactement comme nous l'avons fait pendant la crise financière mondiale, pour assurer la bonne continuation de nos activités", a-t-il déclaré.
Les hausses de tarifs décidées en début d'année ne seront pas suffisantes pour compenser l'augmentation des prix du carburant, selon Qantas.
Les capacités (taille des avions) de vols nationaux et internationaux vont être réduites, ainsi que le nombre des vols vers certaines destinations.
Les liaisons vers le Japon vont être réduites ou suspendues et le nombre de vols vers la Nouvelle-Zélande diminué, afin de réduire les coûts.
Les postes d'encadrement vont également être revus en baisse et deux Boeing 767, anciens, retirés de la flotte.
La compagnie australienne avait affiché au premier semestre de l'exercice en cours (juillet-décembre 2010) un bénéfice net quadruplé par rapport à un an auparavant, soit 241 millions AUSD.
En février, avec les séismes de Nouvelle-Zélande et du Japon, Qantas tablait sur un bénéfice avant impôts "sensiblement supérieur" à celui de 2010 qui avait atteint 377 millions AUSD, pour l'exercice 2010/11.
Qantas fait en outre face à une menace de grève d'une grande partie de ses 9.000 employés (des pilotes aux bagagistes) qui protestent notamment contre le recours à des contrats de travail moins avantageux.
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