PUNAAUIA, le 25 juillet 2014 - Lancé en 2010, le "PISAN", Programme d'Insertion Social par les Activités de la Natation a été mis en place pour favoriser les enfants de familles très modestes recensées et identifiées dans les quartiers prioritaires. Jusqu'à aujourd'hui, plus de 550 enfants ont bénéficié de cette action animée par 60 animateurs de quartier.
Le "PISAN" ? Kézako ? La Fédération Tahitienne de Natation explique dans un communiqué adressé aux rédactions qu'il s'agit de stages de natation à vocation préventive qui se déroulent pendant les périodes de vacances scolaires en faveur des enfants défavorisés."
Grâce à des soutiens fidèles tels que le CUCS, Contrat Urbain de Cohésion Sociale ou encore de l'IJSPF, l'Institut de la Jeunesse et des Sports en Polynésie Française, la Fédération Tahitienne de Natation a réussi un pari qui n'était pas gagné d'avance, celui de permettre à de jeunes enfants issus des quartiers prioritaires, de nager. Le concept peut paraître simpliste mais au départ, les organisateurs de ce programme , né un jour au bord du bassin de la piscine de Pater, ont constaté trois facteurs constituant de véritables "barrières".
Le premier a été le facteur social. Pour les familles sollicitées, la natation est resté un sport réservé aux classes sociales aisées. Le facteur financier a été celui qui a pesé le plus dans la balance. En effet, la fréquentation d'une piscine requiert forcément l'achat de maillots, de lunettes et le paiement d'une cotisation annuelle, choses impossibles pour ces ces mêmes familles. Enfin, les plages et rivières, étant des zones souvent très éloignées des lotissements, restent inaccessible, ce qui a eu pour effet de démotiver les foyers.
Mais la Fédération a persévéré et a réussi au fil du temps à créer une synergie des forces vives tels que les communes, afin de mettre en place un programme qui réglerait, au moins pendant les vacances, les problématiques citées précédemment. En quatre ans, 35 stages ont été organisés avec des animateurs.
Prévision et précision
Dans ses prévisions pour 2014, la Fédération avait prévu de toucher "plus de 208 enfants issus des communes de Puna'auia, Faa'a, Pa'ea, Arue et Mo'orea." Le coût du programme, estimé à 6 millions de francs pacifiques, est pris en charge par l'IJSPF (23%), Les mairies des communes d'où sont originaires les enfants concernés (22,50%), le CUCS (22,50%), Le Ministère de l'Artisanat et de l'Art Traditionnel (5%), l'association AHR (15%). Des sponsors divers apportent également leur contribution pour les 12% restant,
La Fédération tient cependant à préciser que " les stages du PISAN ne sont pas des stages d'animation. Ils ont de réels objectifs en matière d'apprentissage de la natation. Pour cette raison, la FTN a fixé des conditions d'intervention cadrées.Ces dernières fixent par exemple le nombre de séances de natation de 1h30 à une dizaine ou encore, les groupes participant aux stages se composeront de 12 à 16 enfants maximum. D'autre part, les enfants auront droit à un goûter "à l'issue de chaque séance." précise encore le communiqué.
Des animateurs mieux formés.
A travers ce programme, la FTN poursuit également un autre objectif, celui de former des animateurs qui n'ont pas toujours le niveau de compétence requis pour encadrer les groupes d'enfants. Ses responsables expliquent :" La formation de secourisme est un pré-requis indispensable aux formations du sport et des métiers de l'animation. Former les accompagnateurs de quartier permettrait de les positionner en personnes ressources au sein de leur quartier et de leur offrir des débouchés sur les formations de secourisme et de sauvetage."
5ème édition du Aito Swimming
A l'issue des quatre semaines de stages PISAN, la FTN va organiser une compétition qui regroupera tous les enfants ayant participé aux séances, le "Aito Swimming" qui en sera à sa cinquième édition. L'évènement est programmé pour le samedi 2 août prochain à la piscine Pater. Ce sera là l'occasion pour les enfants de dévoiler leur talent et de s'exprimer pleinement à leur manière, avec leur coeur.
TP
Le "PISAN" ? Kézako ? La Fédération Tahitienne de Natation explique dans un communiqué adressé aux rédactions qu'il s'agit de stages de natation à vocation préventive qui se déroulent pendant les périodes de vacances scolaires en faveur des enfants défavorisés."
Grâce à des soutiens fidèles tels que le CUCS, Contrat Urbain de Cohésion Sociale ou encore de l'IJSPF, l'Institut de la Jeunesse et des Sports en Polynésie Française, la Fédération Tahitienne de Natation a réussi un pari qui n'était pas gagné d'avance, celui de permettre à de jeunes enfants issus des quartiers prioritaires, de nager. Le concept peut paraître simpliste mais au départ, les organisateurs de ce programme , né un jour au bord du bassin de la piscine de Pater, ont constaté trois facteurs constituant de véritables "barrières".
Le premier a été le facteur social. Pour les familles sollicitées, la natation est resté un sport réservé aux classes sociales aisées. Le facteur financier a été celui qui a pesé le plus dans la balance. En effet, la fréquentation d'une piscine requiert forcément l'achat de maillots, de lunettes et le paiement d'une cotisation annuelle, choses impossibles pour ces ces mêmes familles. Enfin, les plages et rivières, étant des zones souvent très éloignées des lotissements, restent inaccessible, ce qui a eu pour effet de démotiver les foyers.
Mais la Fédération a persévéré et a réussi au fil du temps à créer une synergie des forces vives tels que les communes, afin de mettre en place un programme qui réglerait, au moins pendant les vacances, les problématiques citées précédemment. En quatre ans, 35 stages ont été organisés avec des animateurs.
Prévision et précision
Dans ses prévisions pour 2014, la Fédération avait prévu de toucher "plus de 208 enfants issus des communes de Puna'auia, Faa'a, Pa'ea, Arue et Mo'orea." Le coût du programme, estimé à 6 millions de francs pacifiques, est pris en charge par l'IJSPF (23%), Les mairies des communes d'où sont originaires les enfants concernés (22,50%), le CUCS (22,50%), Le Ministère de l'Artisanat et de l'Art Traditionnel (5%), l'association AHR (15%). Des sponsors divers apportent également leur contribution pour les 12% restant,
La Fédération tient cependant à préciser que " les stages du PISAN ne sont pas des stages d'animation. Ils ont de réels objectifs en matière d'apprentissage de la natation. Pour cette raison, la FTN a fixé des conditions d'intervention cadrées.Ces dernières fixent par exemple le nombre de séances de natation de 1h30 à une dizaine ou encore, les groupes participant aux stages se composeront de 12 à 16 enfants maximum. D'autre part, les enfants auront droit à un goûter "à l'issue de chaque séance." précise encore le communiqué.
Des animateurs mieux formés.
A travers ce programme, la FTN poursuit également un autre objectif, celui de former des animateurs qui n'ont pas toujours le niveau de compétence requis pour encadrer les groupes d'enfants. Ses responsables expliquent :" La formation de secourisme est un pré-requis indispensable aux formations du sport et des métiers de l'animation. Former les accompagnateurs de quartier permettrait de les positionner en personnes ressources au sein de leur quartier et de leur offrir des débouchés sur les formations de secourisme et de sauvetage."
5ème édition du Aito Swimming
A l'issue des quatre semaines de stages PISAN, la FTN va organiser une compétition qui regroupera tous les enfants ayant participé aux séances, le "Aito Swimming" qui en sera à sa cinquième édition. L'évènement est programmé pour le samedi 2 août prochain à la piscine Pater. Ce sera là l'occasion pour les enfants de dévoiler leur talent et de s'exprimer pleinement à leur manière, avec leur coeur.
TP