MANILLE, lundi 18 juillet 2011 (Flash d'Océanie) – Les performances économiques des États insulaires de la zone Pacifique pour 2011 et 2012 seront contrastées, à l’image de cette vaste région, a estimé la Banque Asiatique de Développement (ADB, basée à Manille, Philippines) dans son dernier rapport économique prévisionnel rendu public lundi.
Dans ce rapport, les deux pays bénéficiant des taux de croissance les plus forts sont une nouvelle fois la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Timor oriental, principalement en raison de leurs importantes ressources naturelles, qu’elles exportent, mais aussi de la construction, toujours en cours, d’importants projets liés à ces ressources, sous forme d’investissements et d’emplois induits.
Ces bonnes performances sont portées par le maintien à un niveau élevé des prix de ces matières premières (pétrole en tête), selon ce rapport (http://beta.adb.org/publications/pacific-economic-monitor-july-2011.
Pour ces deux économies, les taux de croissance 2011 devraient atteindre 8,5 et 10 pour cent respectivement.
Selon les chiffres estimés de l’ADB, en moyenne, le taux de croissance des treize pays pris en compte dans cette zone devrait être de l’ordre de 6,4 pour cent pour 2011 et redescendre légèrement à 5,5 pour cent pour 2012.
Par contraste, les autres pays de la région sont distancés, à part les îles Salomon, dot l’industrie forestière (mais aussi la remise en exploitation de site aurifères) permet à l’économie de cet archipel mélanésien d’afficher pour 2011 un taux de croissance de 7,5 pour cent.
Pour le reste des économies évaluées (îles Cook, Fidji, États Fédérés de Micronésie, Kiribati, Nauru, îles Marshall, Palau, Samoa, Tonga, Tuvalu, et Vanuatu), les prévisions de cette banque régionale évoquent des taux de croissance beaucoup moins élevés : 1,5 pour cent pour 2011 et 1,9 pour cent pour 2012.
Alors que pour les pays exportateurs de matières à fort prix sur les marchés mondiaux bénéficient de ces conditions, en sens inverse, les pays dont la balance commerciale est largement déficitaire ont, ces derniers mois encore, subi de plein fouet les effets d’une inflation importée.
Robert Wihtol, qui dirige la division Océanie de l’ADB, dans ces conditions, redoute que les écarts entre ces économies et celles de la grande région, à commencer par l’Asie, ne se creuse encore plus.
« Pour éviter ce scénario, les gouvernements du Pacifique doivent se concentrer sur les fonctions essentielles de la bonne gouvernance : améliorer l’éducation et fournir un environnement propice aux investissements », a-t-il conseillé.
« Plus les économies océaniennes sont petites, isolées et fortement dépendantes des importations, comme celles du Pacifique Nord, plus elles sont sensibles à la hausse des prix internationaux de la nourriture et du carburant et plus elles sont donc touchées aussi par l’inflation », note l’ADB qui ajoute comme effet aggravant la dépréciation de la plupart des devises régionales contre le dollar US.
pad
*** Le rapport est accessible à l’adresse suivante (en Anglais) :
http://beta.adb.org/sites/default/files/PEM-July2011_0.pdf
Dans ce rapport, les deux pays bénéficiant des taux de croissance les plus forts sont une nouvelle fois la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Timor oriental, principalement en raison de leurs importantes ressources naturelles, qu’elles exportent, mais aussi de la construction, toujours en cours, d’importants projets liés à ces ressources, sous forme d’investissements et d’emplois induits.
Ces bonnes performances sont portées par le maintien à un niveau élevé des prix de ces matières premières (pétrole en tête), selon ce rapport (http://beta.adb.org/publications/pacific-economic-monitor-july-2011.
Pour ces deux économies, les taux de croissance 2011 devraient atteindre 8,5 et 10 pour cent respectivement.
Selon les chiffres estimés de l’ADB, en moyenne, le taux de croissance des treize pays pris en compte dans cette zone devrait être de l’ordre de 6,4 pour cent pour 2011 et redescendre légèrement à 5,5 pour cent pour 2012.
Par contraste, les autres pays de la région sont distancés, à part les îles Salomon, dot l’industrie forestière (mais aussi la remise en exploitation de site aurifères) permet à l’économie de cet archipel mélanésien d’afficher pour 2011 un taux de croissance de 7,5 pour cent.
Pour le reste des économies évaluées (îles Cook, Fidji, États Fédérés de Micronésie, Kiribati, Nauru, îles Marshall, Palau, Samoa, Tonga, Tuvalu, et Vanuatu), les prévisions de cette banque régionale évoquent des taux de croissance beaucoup moins élevés : 1,5 pour cent pour 2011 et 1,9 pour cent pour 2012.
Alors que pour les pays exportateurs de matières à fort prix sur les marchés mondiaux bénéficient de ces conditions, en sens inverse, les pays dont la balance commerciale est largement déficitaire ont, ces derniers mois encore, subi de plein fouet les effets d’une inflation importée.
Robert Wihtol, qui dirige la division Océanie de l’ADB, dans ces conditions, redoute que les écarts entre ces économies et celles de la grande région, à commencer par l’Asie, ne se creuse encore plus.
« Pour éviter ce scénario, les gouvernements du Pacifique doivent se concentrer sur les fonctions essentielles de la bonne gouvernance : améliorer l’éducation et fournir un environnement propice aux investissements », a-t-il conseillé.
« Plus les économies océaniennes sont petites, isolées et fortement dépendantes des importations, comme celles du Pacifique Nord, plus elles sont sensibles à la hausse des prix internationaux de la nourriture et du carburant et plus elles sont donc touchées aussi par l’inflation », note l’ADB qui ajoute comme effet aggravant la dépréciation de la plupart des devises régionales contre le dollar US.
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*** Le rapport est accessible à l’adresse suivante (en Anglais) :
http://beta.adb.org/sites/default/files/PEM-July2011_0.pdf