Social. Le monde de la pêche se réveille et après une conférence de presse tenue mardi pour dénoncer les modifications à venir dans le statut des marins pêcheurs, les syndicats CSTP-FO et Otahi ont décidé de déposer un préavis de grève au sein des sociétés Wild Tahitian Tuna, Vini Vini et Ocean Procuct.
Cette grève illimitée prendra effet mercredi prochain à 00h00 si les négociations ne donnent pas satisfaction aux syndicats.
En cause, les promesses non tenues par le Tavini et le gouvernement lors de la campagne des élections territoriales. « Le gouvernement a été lu sur un programme qui visait le triplement de l’activité pêche et doit respecter ce programme », explique le premier point de revendication.
Le second point découle naturellement du premier car les syndicats saisissent le gouvernement pour appliquer une vraie politique de souveraineté alimentaire. « Capitaines et pêcheurs tiennent à ce que le principe fondamental du partage à la part soit maintenu », explique le préavis de grève. « Pêcheurs, capitaines ou simples stagiaires ne comprennent pas et n’acceptent pas les atteintes graves au développement de leurs entreprises et de leur statut. »
Autre problème, celui des restrictions des zones de pêches. « Le zonage correspondant à la restriction des zones de pêche doit être abandonné », demandent les professionnels de la pêche. Les stocks de thoniers, poissons hauturiers sans frontières ne sont pas menacés au niveau du Pacifique sud, cette solution de zonage limitée à notre zone économique exclusive bénéficierait qu’aux grands palangriers et senneurs étrangers qui n’attendent que ça », explique le communiqué.
Enfin, dernier point, la demande « de protection de la filière pêche par des mesures concrètes » comme annoncé dans le programme des dernières élections.
Les pêcheurs demandent pour cela la mise en place d’une défiscalisation exceptionnelle, la création de la protection des droits des pêcheurs professionnels et une meilleure écoute de la part des autorités à travers la création d’un observatoire économique de la pêche propre au fenua.
Moetai Brotherson, en déplacement en France, puis aux Etats-Unis, et qui n’a plus donné signe de vie depuis cinq jours maintenant, devra suivre ce dossier aussi économique que politique, en compagnie du ministre concerné, Taivini Teai.
Cette grève illimitée prendra effet mercredi prochain à 00h00 si les négociations ne donnent pas satisfaction aux syndicats.
En cause, les promesses non tenues par le Tavini et le gouvernement lors de la campagne des élections territoriales. « Le gouvernement a été lu sur un programme qui visait le triplement de l’activité pêche et doit respecter ce programme », explique le premier point de revendication.
Le second point découle naturellement du premier car les syndicats saisissent le gouvernement pour appliquer une vraie politique de souveraineté alimentaire. « Capitaines et pêcheurs tiennent à ce que le principe fondamental du partage à la part soit maintenu », explique le préavis de grève. « Pêcheurs, capitaines ou simples stagiaires ne comprennent pas et n’acceptent pas les atteintes graves au développement de leurs entreprises et de leur statut. »
Autre problème, celui des restrictions des zones de pêches. « Le zonage correspondant à la restriction des zones de pêche doit être abandonné », demandent les professionnels de la pêche. Les stocks de thoniers, poissons hauturiers sans frontières ne sont pas menacés au niveau du Pacifique sud, cette solution de zonage limitée à notre zone économique exclusive bénéficierait qu’aux grands palangriers et senneurs étrangers qui n’attendent que ça », explique le communiqué.
Enfin, dernier point, la demande « de protection de la filière pêche par des mesures concrètes » comme annoncé dans le programme des dernières élections.
Les pêcheurs demandent pour cela la mise en place d’une défiscalisation exceptionnelle, la création de la protection des droits des pêcheurs professionnels et une meilleure écoute de la part des autorités à travers la création d’un observatoire économique de la pêche propre au fenua.
Moetai Brotherson, en déplacement en France, puis aux Etats-Unis, et qui n’a plus donné signe de vie depuis cinq jours maintenant, devra suivre ce dossier aussi économique que politique, en compagnie du ministre concerné, Taivini Teai.