Le Président du Pays a plaidé en faveur de l’octroi rapide du prêt de 5 milliards de Fcfp sollicité auprès de l’Agence Française de Développement.
« Nous avons eu un dialogue très constructif et également très transparent, très clair. Ce qui est le meilleur gage que l’on puisse ensemble trouver des solutions pour accompagner les programmes de modernisation et d’investissement de la Polynésie française », a déclaré Anne-Marie IDRAC, au sortir de l’entretien.
Selon la Secrétaire d’Etat il importe que sur ce dossier « très technique » le gouvernement central et le Pays aient une vision et une approche communes de la manière de travailler ensemble : « Et en particulier de la manière de travailler sur les questions structurelles que le rapport Bolliet permettra d’éclairer très prochainement et qui donneront confiance à l’ensemble des acteurs, pas seulement sur le court terme mais bien sur le moyen terme », a-t-elle souligné.
Une décision espérée pour la fin du mois
Pour sa part, le Président Gaston TONG SANG a indiqué qu’il y avait eu « des non-dits entre la Polynésie française et Paris ». Pour autant, la Polynésie française a, selon lui, joué le jeu de la transparence : « En premier lieu en commandant cette mission Bolliet qui a pu ouvrir tous nos livres, ceux du budget, de la protection sociale, de l’administration ».
Désormais Christine LAGARDE et son ministère disposent de tous les éléments pour passer au stade de la décision. Dans le courrier que la ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi avait adressé à Gaston TONG SANG, Christine LAGARDE avait clairement indiqué ne pas être opposée à ce prêt de 5 milliards Fcfp. Fort de ce constat, le Président du Pays a rappelé « l’urgence qu’il y a à prendre une décision. A la fin du mois, si c’est possible, car nous ne pouvons attendre la fin de l’année ».
Un prêt remboursable et non une subvention
Anne-Marie IDRAC a tenu à souligner que le ministère des Finances regardait avec beaucoup d’intérêt « les réformes, les dispositions constructives prises de manière courageuse par le Président Tong Sang et son gouvernement de telle sorte que les conditions, car il y a toujours des conditions lorsque l’on accorde un prêt, puissent être totalement sécurisées et ceci je l’espère le plus vite possible ».
Le président du Pays s’est dit «d’accord pour que ce prêt soit assorti de certaines conditions réalisables avant sa mobilisation ». Gaston TONG SANG a tenu à rappeler que des recommandations de ce rapport avaient déjà été suivies : « Nous n’avons pas attendu sa publication pour mettre en place des mesures d’économie drastiques », a-t-il martelé avant que de préciser « Nous ne sommes pas venus pour quémander une subvention, nous sommes venus demander un prêt remboursable. Or le Pays a toujours remboursé ses prêts ».
« Nous avons eu un dialogue très constructif et également très transparent, très clair. Ce qui est le meilleur gage que l’on puisse ensemble trouver des solutions pour accompagner les programmes de modernisation et d’investissement de la Polynésie française », a déclaré Anne-Marie IDRAC, au sortir de l’entretien.
Selon la Secrétaire d’Etat il importe que sur ce dossier « très technique » le gouvernement central et le Pays aient une vision et une approche communes de la manière de travailler ensemble : « Et en particulier de la manière de travailler sur les questions structurelles que le rapport Bolliet permettra d’éclairer très prochainement et qui donneront confiance à l’ensemble des acteurs, pas seulement sur le court terme mais bien sur le moyen terme », a-t-elle souligné.
Une décision espérée pour la fin du mois
Pour sa part, le Président Gaston TONG SANG a indiqué qu’il y avait eu « des non-dits entre la Polynésie française et Paris ». Pour autant, la Polynésie française a, selon lui, joué le jeu de la transparence : « En premier lieu en commandant cette mission Bolliet qui a pu ouvrir tous nos livres, ceux du budget, de la protection sociale, de l’administration ».
Désormais Christine LAGARDE et son ministère disposent de tous les éléments pour passer au stade de la décision. Dans le courrier que la ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi avait adressé à Gaston TONG SANG, Christine LAGARDE avait clairement indiqué ne pas être opposée à ce prêt de 5 milliards Fcfp. Fort de ce constat, le Président du Pays a rappelé « l’urgence qu’il y a à prendre une décision. A la fin du mois, si c’est possible, car nous ne pouvons attendre la fin de l’année ».
Un prêt remboursable et non une subvention
Anne-Marie IDRAC a tenu à souligner que le ministère des Finances regardait avec beaucoup d’intérêt « les réformes, les dispositions constructives prises de manière courageuse par le Président Tong Sang et son gouvernement de telle sorte que les conditions, car il y a toujours des conditions lorsque l’on accorde un prêt, puissent être totalement sécurisées et ceci je l’espère le plus vite possible ».
Le président du Pays s’est dit «d’accord pour que ce prêt soit assorti de certaines conditions réalisables avant sa mobilisation ». Gaston TONG SANG a tenu à rappeler que des recommandations de ce rapport avaient déjà été suivies : « Nous n’avons pas attendu sa publication pour mettre en place des mesures d’économie drastiques », a-t-il martelé avant que de préciser « Nous ne sommes pas venus pour quémander une subvention, nous sommes venus demander un prêt remboursable. Or le Pays a toujours remboursé ses prêts ».
