Oscar Temaru a reçu jeudi matin Paul Néaoutyine, président de la Province Nord de la Nouvelle-Calédonie.
FAA'A, le 12 janvier 2017. Oscar Temaru prévoit un déplacement en métropole à la fin du mois pour continuer à récolter des soutiens de grands électeurs pour sa candidature à la présidentielle. Il assure avoir reçu le soutien de 50 grands électeurs de Nouvelle-Calédonie, le maximum autorisé par la loi.
Oscar Temaru a reçu ce jeudi Paul Néaoutyine, président de la Province Nord de la Nouvelle-Calédonie, maire de Poindimié et chef du parti Palika. Le maire de Faa'a a profité de son passage pour faire le point sur les soutiens de grands électeurs qu'il a recueillis pour être candidat à la prochaine présidentielle.
Un candidat ne peut pas recueillir plus de 50 parrainages maximum par département ou collectivité d'outre-mer (lire la règlementation en encadré). "Nous avons les 50 signatures de Nouvelle-Calédonie", assure Oscar Temaru. "Nous avons en tout 900 soutiens mais on ne peut pas les retenir tous car il faut les dispatcher sur 30 départements. En répartissant ces signatures, nous sommes sur 17 départements, il reste 13 départements à convaincre et encore quelque dizaines de signatures à récolter". Pour le leader du tavini, obtenir les 500 soutiens, répartis dans 30 départements, c'est "très jouable". Le maire de Faa'a prévoit de se rendre à "Paris fin janvier-début février et d'aller aux Antilles. A mon retour, on sera un peu plus fixés car les grands électeurs recevront les documents officiels à partir du 20 février pour faire part de leurs soutiens."
Le 20 mars, le Conseil constitutionnel annoncera les candidats qui seront retenus.
Paul Néaoutyine st sur le fenua officiellement pour "une visite d'abord familiale", insiste-t-il. "J'ai des concitoyens de ma commune qui sont originaires des Australes. Et je ne peux passer en Polynésie française sans venir saluer mon frère, le tavana de Faa'a."
Le maire de Poindimié a été peu prolixe sur la candidature d'Oscar Temaru."Politiquement chez nous il y a des soutiens", a-t-il mis en avant tout en rappelant que "Le Palika a décidé de soutenir les primaires de la gauche, suite à une décision prise en congrès. Chaque organisation du FLNKS a décidé en congrès quelle serait sa position politique pour la présidentielle. Nous sommes tous des gens de gauche et chacun est libre d'adopter une tactique particulière. Nous sommes tous dans un combat pour l'indépendance. Et nous avons besoin d'être entendus et que notre situation soit explicitée."
"Les partis politiques du FLNKS se sont réunis. Ils ont pris leur décision au niveau de leurs congrès respectifs mais les grands électeurs sont libres de décider. C'est pour ça que je suis allé là-bas les convaincre début décembre", a souligné Oscar Temaru.
Interrogé sur le programme qu'il allait mettre en place s'il récoltait le nombre suffisant de soutiens, le président du Tavini Huiraatira a indiqué : "Mon programme se résume en un slogan : l’accession de notre pays à la souveraineté."
Le Conseil constitutionnel publiera la liste officielle des candidats à l'élection présidentielle dans la semaine du 20 mars.
Oscar Temaru a reçu ce jeudi Paul Néaoutyine, président de la Province Nord de la Nouvelle-Calédonie, maire de Poindimié et chef du parti Palika. Le maire de Faa'a a profité de son passage pour faire le point sur les soutiens de grands électeurs qu'il a recueillis pour être candidat à la prochaine présidentielle.
Un candidat ne peut pas recueillir plus de 50 parrainages maximum par département ou collectivité d'outre-mer (lire la règlementation en encadré). "Nous avons les 50 signatures de Nouvelle-Calédonie", assure Oscar Temaru. "Nous avons en tout 900 soutiens mais on ne peut pas les retenir tous car il faut les dispatcher sur 30 départements. En répartissant ces signatures, nous sommes sur 17 départements, il reste 13 départements à convaincre et encore quelque dizaines de signatures à récolter". Pour le leader du tavini, obtenir les 500 soutiens, répartis dans 30 départements, c'est "très jouable". Le maire de Faa'a prévoit de se rendre à "Paris fin janvier-début février et d'aller aux Antilles. A mon retour, on sera un peu plus fixés car les grands électeurs recevront les documents officiels à partir du 20 février pour faire part de leurs soutiens."
Le 20 mars, le Conseil constitutionnel annoncera les candidats qui seront retenus.
Paul Néaoutyine st sur le fenua officiellement pour "une visite d'abord familiale", insiste-t-il. "J'ai des concitoyens de ma commune qui sont originaires des Australes. Et je ne peux passer en Polynésie française sans venir saluer mon frère, le tavana de Faa'a."
Le maire de Poindimié a été peu prolixe sur la candidature d'Oscar Temaru."Politiquement chez nous il y a des soutiens", a-t-il mis en avant tout en rappelant que "Le Palika a décidé de soutenir les primaires de la gauche, suite à une décision prise en congrès. Chaque organisation du FLNKS a décidé en congrès quelle serait sa position politique pour la présidentielle. Nous sommes tous des gens de gauche et chacun est libre d'adopter une tactique particulière. Nous sommes tous dans un combat pour l'indépendance. Et nous avons besoin d'être entendus et que notre situation soit explicitée."
"Les partis politiques du FLNKS se sont réunis. Ils ont pris leur décision au niveau de leurs congrès respectifs mais les grands électeurs sont libres de décider. C'est pour ça que je suis allé là-bas les convaincre début décembre", a souligné Oscar Temaru.
Interrogé sur le programme qu'il allait mettre en place s'il récoltait le nombre suffisant de soutiens, le président du Tavini Huiraatira a indiqué : "Mon programme se résume en un slogan : l’accession de notre pays à la souveraineté."
Le Conseil constitutionnel publiera la liste officielle des candidats à l'élection présidentielle dans la semaine du 20 mars.
Parrainage : comment ça marche ?
Pour être candidat à l'élection présidentielle, il faut obligatoirement avoir obtenu 500 parrainages d'élus habilités. D'importantes modifications du dispositif destiné à limiter le nombre de prétendants ont cependant été introduites depuis le précédent scrutin de 2012.
Principal changement, dans un souci de transparence, la liste intégrale des élus ayant parrainé un candidat sera désormais publiée (au lieu de 500 noms tirés au sort).
Les parrainages seront rendus publics deux fois par semaine, les mardi et vendredi, par le Conseil constitutionnel durant la période concernée, et non plus après l'établissement de la liste définitive des candidats, pour éviter tout faux suspense sur la quête des signatures.
La période de "parrainage" débutera le lendemain de la publication du décret convoquant les électeurs, vers le 20 février.
Les élus autorisés à parrainer doivent provenir d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer, sans qu'aucun de ces derniers ne puisse fournir plus de 10% du total, soit 50 parrainages maximum par département.
Ce sont les députés et sénateurs, députés européens, conseillers régionaux, conseillers départementaux, conseillers de Paris, maires, présidents de structures intercommunales, membres élus de l'Assemblée des Français de l'étranger... Ils devront désormais transmettre leur parrainage directement au Conseil constitutionnel par voie postale, alors qu'ils pouvaient auparavant le remettre au candidat.
Au total, les candidats peuvent chercher une signature auprès d'un vivier théorique de quelque 45 000 élus. Mais chaque élu ne peut fournir qu'un seul parrainage, même s'il exerce plusieurs mandats. Ce filtre n'avait pas empêché en 2002 la présence record de 16 candidats au premier tour de l'élection présidentielle. En 2012, leur nombre avait été ramené à 10.
Les parrainages pourront être transmis au Conseil constitutionnel à partir de la publication du décret de convocation des électeurs et jusqu'au vendredi 17 mars à 18H00.
Ils se font sur un formulaire adressé à chacun des élus par les préfectures dès la publication du décret convoquant les électeurs. Le Conseil constitutionnel contrôle ensuite leur validité et établit la liste des candidats à l'élection dans la semaine du 20 mars.
Principal changement, dans un souci de transparence, la liste intégrale des élus ayant parrainé un candidat sera désormais publiée (au lieu de 500 noms tirés au sort).
Les parrainages seront rendus publics deux fois par semaine, les mardi et vendredi, par le Conseil constitutionnel durant la période concernée, et non plus après l'établissement de la liste définitive des candidats, pour éviter tout faux suspense sur la quête des signatures.
La période de "parrainage" débutera le lendemain de la publication du décret convoquant les électeurs, vers le 20 février.
Les élus autorisés à parrainer doivent provenir d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer, sans qu'aucun de ces derniers ne puisse fournir plus de 10% du total, soit 50 parrainages maximum par département.
Ce sont les députés et sénateurs, députés européens, conseillers régionaux, conseillers départementaux, conseillers de Paris, maires, présidents de structures intercommunales, membres élus de l'Assemblée des Français de l'étranger... Ils devront désormais transmettre leur parrainage directement au Conseil constitutionnel par voie postale, alors qu'ils pouvaient auparavant le remettre au candidat.
Au total, les candidats peuvent chercher une signature auprès d'un vivier théorique de quelque 45 000 élus. Mais chaque élu ne peut fournir qu'un seul parrainage, même s'il exerce plusieurs mandats. Ce filtre n'avait pas empêché en 2002 la présence record de 16 candidats au premier tour de l'élection présidentielle. En 2012, leur nombre avait été ramené à 10.
Les parrainages pourront être transmis au Conseil constitutionnel à partir de la publication du décret de convocation des électeurs et jusqu'au vendredi 17 mars à 18H00.
Ils se font sur un formulaire adressé à chacun des élus par les préfectures dès la publication du décret convoquant les électeurs. Le Conseil constitutionnel contrôle ensuite leur validité et établit la liste des candidats à l'élection dans la semaine du 20 mars.